Buteurs : El Shaarawy (10′), Ménez (65′ sp) – Okaka (45+1′), Eder (51′).
Soirée riche en émotions du coté du Luigi Ferraris ou le Milan a concédé le point du match nul face à la Sampdoria, au terme d’une partie rythmée ou les hommes d’Inzaghi ont résolument montré un tout autre visage par rapport à leur dernière sortie en championnat face à Palerme. Face au quatrième de Serie A, le Milan était attendu; avec un onze remanié sur le plan défensif, et un secteur offensif muet depuis trois rencontres déjà, la rencontre s’annonçait des plus incertaines face à une Samp reine en son antre (cinq victoires et un nul depuis le début du championnat). C’est pourtant le Milan qui se montre le plus incisif en début de partie. Tournés vers l’avant, les rossoneri parviennent à se montrer présents dans la demie moitié de terrain des blucerchiati.
La Samp de son coté apparaît un peu plus attentiste, laissant le jeu à son adversaire. Ce qui laisse tout le loisir aux visiteurs pour ouvrir la marque, par le biais d’El Shaarawy à la dixième minute de jeu. Ce dernier a en effet mis fin à 622 jours de disette (son dernier but remontait au 24 février 2013 face à l’Inter…) grâce à une frappe enroulée du pied droit qui fit suite à un joli rush sur le flanc gauche : imparable pour Romero, contraint d’abdiquer. 1-0 pour le Milan, et des larmes de joie pour le Pharaon, enfin délivré.
La Samp revient quant à elle progressivement dans la partie après ce premier but, les milanais ayant légèrement ralenti le jeu. Le Milan demeure toutefois dangereux en contre-attaques, bien qu’il aurait pu doubler la mise à la 26ème minute sur un tir à distance de Bonaventura repoussé par Romero.
Cependant, à la demie-heure de jeu, la rencontre penche légèrement en faveur des Doriani. Soriano, De Silvestri puis Gabbiadini se signalent sur coup de pied arrêté, jusqu’à l’égalisation signée Okaka dans les arrêts de jeu de la première période. Et ce suite à un centre de Gabbiadini depuis le coté droit, qui prit de vitesse la défense rossonera et notamment Bonera, Okaka s’étant aisément défait de son marquage pour tromper Diego Lopez. 1-1 au terme des 45 premières minutes.
A la reprise, la dynamique est en faveur à nouveau de la Samp. Laquelle prit l’avantage à la 51ème minute grâce à Eder, qui suite à un corner pour les siens et une tête puissante d’Obiang venue s’écraser sur le poteau gauche de Diego Lopez, prit la balle au rebond pour inscrire le but du 2-1. Les pensionnaires du Marassi apparaissent alors maîtriser la rencontre face à un Milan qui balbutie à nouveau son football. La Samp est davantage remuante sur le plan offensif, tandis que le Milan est lui contraint de reculer.
Pour remédier à cette baisse de régime, Inzaghi remplace Honda à la 58ème minute au profit de Torres. Le sort de la partie a quant à lui été décidé par un ancien milanais en la personne de Djamel Mesbah, auteur d’une main dans la surface de réparation doriana. Du petit lait pour le Milan et Ménez, qui débloqua son compteur but, permettant au Milan de revenir à 2-2.
La partie se rééquilibra alors; les rossoneri se montrent plus tranchants sur le plan offensif, et ces derniers auraient notamment pu prendre l’avantage à la 78ème minute suite à une belle action collective menée par El Shaarawy, Torres et Ménez, mais ce fut sans compter le trop plein d’individualisme de ce dernier qui perdit le ballon après s’être « enfermé ». Ou encore après un tir du droit à nouveau signé Bonaventura à la 82ème minute qui aurait sérieusement pu inquiéter les hôtes du soir.
Le Milan est toutefois contraint de baisser la garde en fin de match en raison de l’expulsion de Bonera à la 84ème minute, après que ce dernier eut récolté un second carton jaune. Ménez est alors contraint de sortir au profit de Poli. Les rossoneri tiennent bon, comme en témoigne l’ultime grosse parade de la soirée signée Diego Lopez face à Soriano à la 88ème minute de jeu.
Le Milan continue donc de faire du surplace en championnat après ce nouveau match nul qui n’a rien de véritablement négatif; la trêve internationale arrive donc à point nommé, moins de vingt jours avant le non moins fameux derby della Madonina face à l’Inter…