Quelle déconvenue pour la première de Stefano Pioli sur le banc de touche du Milan ! Ayant mené par deux fois au score face à Lecce, les rossoneri se sont fait reprendre en toute fin de rencontre. Pourtant très intéressants en première période, les joueurs lombards sont retombés dans leurs travers en seconde mi-temps …
Le Mister n’a pas réalisé de grands changements au sein de la composition de départ. Avec la suspension de Davide Calabria, Andrea Conti accompagnait Alessio Romagnoli, Mateo Musacchio et Theo Hernandez dans l’arrière-garde lombarde. Devant eux, Lucas Paquetá, Lucas Biglia et Franck Kessié étaient chargés de s’occuper de l’entrejeu milanais. Enfin, le trident offensif fut composé de Hakan Çalhanoğlu, Rafael Leão et Suso.
Ce nouveau Milan version Pioli débute le match pied au plancher. En seulement deux minutes de jeu, Rafael Leão se procure déjà deux occasions nettes. Si l’attaquant portugais ne réussit pas à débloquer la situation, cela lance parfaitement cette rencontre. Parvenant enfin à se montrer dangereux offensivement, les rossoneri multiplient les tentatives sur la cage de Gabriel. Il ne manque plus qu’un but pour concrétiser cette entame intéressante de la part des coéquipiers d’Alessio Romagnoli.
C’est le plus logiquement du monde que le Milan réussit enfin à ouvrir le score au cours de ce premier acte. Il faut attendre la 20ème minute de jeu pour que Hakan Çalhanoğlu s’offre une superbe réalisation. Lancé dans la surface de réparation par Lucas Biglia, le milieu turc contrôle et envoie une frappe imparable pour le portier de Lecce. Un but qui devrait libérer encore un peu les joueurs locaux. Jusqu’à la pause, les hommes de Stefano Pioli ne tremblent pas et gèrent parfaitement cet avantage au score.
Le rythme retombe complètement pour le début de cette seconde période. Si les rossoneri cherchent à faire le break rapidement, ils sont beaucoup moins tranchants dans le dernier geste. Tentant de jouer les coups en contre, le promu parvient d’ailleurs à punir le Milan peu après l’heure de jeu. Avec l’appel de la VAR, l’arbitre désigne le point de penalty pour une main d’Andrea Conti dans la surface. Si Gianluigi Donnarumma repousse la tentative de Khouma Babacar, l’attaquant sénégalais avait bien suivi pour remettre les compteurs à zéro.
Pas le temps d’être sonné pour le Milan qui n’a plus qu’une trentaine de minutes pour prendre ces trois précieux points. Les entrées en jeu d’Ante Rebic et de Krzysztof Piątek notamment vont redonner un second souffle aux joueurs locaux. Sur un nouveau très bon travail de Hakan Çalhanoğlu, le Turc remise en retrait pour Krzysztof Piątek qui n’a plus qu’à pousser le cuir au fond des filets. Le Milan reprend l’avantage à l’entame des dix dernières minutes de jeu et semble enfin avoir mis le coup de grâce à Lecce.
Mais ce n’était sans compter sur les difficultés rossonere ces dernières semaines. Lorsque le club lombard mène au score, les joueurs commencent sérieusement à trembler. Si les hommes de Stefano Pioli auraient dû jouer haut sur le terrain, pour maîtriser le ballon et tenter de faire le break, c’est tout le contraire qui se produit. À force de reculer, Marco Calderoni en profite pour décrocher une très belle frappe et égaliser à l’entame du temps additionnel. Un coup de massue pour le Milan qui doit se contenter d’un seul point ce soir.
Compositions :
MILAN : Donnarumma, Conti, Musacchio, Romagnoli, Hernandez; Biglia, Kessié (Rebić 80′), Paquetá (Krunić 67′); Suso, Leão (Piątek 67′), Çalhanoğlu.
Lecce : Gabriel; Meccariello, Rossettini, Lucioni, Calderoni; Tabanelli, Tachtsidis, Majer (Petriccione 64′); Mancosu; Falco (Farias 46′), Babacar (Lapadula 82′).