Seedorf : « La philosophie de jeu est la chose la plus importante »
En marge du déplacement de son équipe à Florence, le coach batave s’est exprimé sur ce match que son équipe se doit de remporter pour encore espérer une participation à la prochaine ligue Europa.
Sur le match face à la Lazio : « Nous avons concédé peu d’occasions mais l’inverse est vrai aussi. Un match peut voir une équipe gagner avec peu d’occasions. Je ne regarde pas le nombre d’occasions créé mais nous avons très souvent marqué lors de nos matchs et même en ne marquant qu’un but, nous devons être capables de gagner. Nous ne jouons pas au basket. Un 1-0, surtout en Italie, doit suffire. Il y a une culture différente entre l’Italie et l’Espagne, une manière différente de voir le football. Le Clasico en Espagne est toujours spectaculaire, comme le sont nos Milan – Juve ou nos Inter – Juve. Ou nos derbies face à l’Inter. Mais dans le monde, la Série A italienne est toujours respectée. »
Sur la défense : « Rami et Mexes ont bien joué. Constant a fait un bon match en zone défensive aussi. C’est une possibilité qu’ils rejouent face à la Fiorentina. Abate ou De Sciglio sur le flanc droit dans le futur ? Je n’ai pas encore décidé. »
Sur le match face à Florence : « Je ne ferai pas de turnover. Les changements seront effectués en fonction des indisponibilités. Le fait que nous ayons su récupérer de notre match à 10 face à Parme est un bon point. L’équipe va de mieux en mieux. Demain, Taarabt pourrait partir titulaire. Personne n’a été mis de coté. Mes choix ont été faits uniquement d’un point de vue tactique. Adel réalise de bons débuts chez nous mais n’attendons pas qu’il soit le sauveur de la patrie. Je fais mes changements pour obtenir des résultats. Le module de jeu n’est pas sacré. Pour moi, c’est la philosophie de jeu qu’il l’est.»
Sur Balotelli : « Depuis le premier jour, j’ai porté de l’attention sur chacun de mes joueurs et il en va de même avec lui. J’ai essayé de comprendre les besoins de chacun. Certains disent que je fais des câlins avec Balotelli. Moi, j’appelle ça de la gestion. »
