Sassuolo 4-3 Milan

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Buteurs : Berardi (15′, 28′, 41′, 47′) – Robinho (9′), Balotelli (13′), Montolivo (86′).

Folle soirée du coté du Mapei Stadium, aux allures de cauchemar pour le Milan, qui n’a pas mis longtemps avant de concéder sa première défaite de l’année 2014 face à Sassuolo, qui vient ainsi s’ajouter aux six défaites déjà concédées auparavant en championnat. Le promu, non content d’avoir renversé la tendance grâce à un Berardi parfait, s’est offert une soirée d’anthologie, qui restera certainement gravée dans l’histoire du promu, qui était pourtant promis à une défaite au regard du début de match.

Car en effet, coté rossonero, l’entame de match, et ce jusqu’au quart d’heure de jeu, était quasi-parfaite. Robinho ouvrit la marque à la neuvième minute de jeu grâce à un bonne récupération de De Jong sur Chibsah, parfaitement régulière, qui permit au brésilien d’ouvrir la marque pour le Milan, suite à un duel en un contre un face à Pegolo bien géré par le numéro 7 milanais.

La très bonne entame de match est confirmée quatre minutes après par Balotelli, servi par Cristante qui su profiter de l’erreur d’un défenseur neroverde pour offrir un centre à ras de terre pour l’attaquant italien, qui ajusta Pegolo d’un tir croisé du droit. L’embellie n’est cependant que de courte durée… la tempête Berardi pointant le bout de son nez au quart d’heure de jeu, qui se matérialise par une première salve de l’espoir italien, qui profita des errances défensives milanaises pour s’infiltrer dans la surface de réparation pour tromper une première fois Abbiati.

Les doutes commencent alors à poindre chez les visiteurs, dont la fébrilité défensive a été mise en lumière par cette réduction du score. D’autant que l’animation offensive est globalement satisfaisante. La charnière centrale ne dégage toutefois pas la sérénité espérée, ce qui se matérialisa de nouveau à la demie-heure de jeu. Berardi double en effet la mise, mettant à mal un Bonera peu inspiré et en grande difficultés. Abbiati n’est quant à lui pas le rempart des grands soirs, laissant filer la frappe du pied gauche du numéro 25.

Le Milan perd progressivement pied, et la dynamique est davantage du coté de Sassuolo, qui s’offre l’avantage au tableau d’affichage peu avant la pause, de nouveau grâce à Berardi, très bien servi par un centre venu du coté gauche signé Ziegler, converti avec succès par l’intenable attaquant neroverde qui a de nouveau profité de l’apathique défense rossonera totalement aux abois, indigne de l’AC Milan. Le cauchemar est temporairement interrompu à la pause, qui voit les pensionnaires du Mapei Stadium rejoindre les vestiaires sur le score de 3-2.

A la reprise, la physionomie de la partie ne diffère guère, bien au contraire; on prend les mêmes, et on recommence… avec Berardi en guest star coté Sassuolo, de nouveau, et l’ensemble de la défense rossonera dans le rôle de l’acteur vedette de navets; le jeune attaquant italien profita de nouveau de la mauvaise organisation défensive rossonera pour inscrire un quadruplé malheureusement historique, d’une frappe du pied gauche au point de pénalty. La claque est violente, presque surréaliste.

Le temps pour Allegri de procéder aux premiers changements, avec les sorties de Cristante pour Montolivo, et de Nocerino pour Pazzini. Les hommes d’Allegri ressortent la tete de l’eau pour repartir à l’attaque, sans succès. Le technicien toscan décide alors de procéder à son dernier changement, faisant entrer Honda au détriment de Robinho.

Les mouvements offensifs demeurent toutefois sans danger pour Sassuolo, qui reste par ailleurs mobilisé en attaque. La fin de match s’avère toutefois indécise, et malchanceuse pour le Milan, comme en témoigne tout d’abord le poteau de Honda à la 83ème minute suite à une frappe du pied gauche en première intention du nippon. Montolivo parvient cependant à réduire la marque à la 85ème minute pour offrir une lueur d’espoir aux tifosi rossoneri, espoir qui aurait pu se matérialiser par une égalisation inespérée une minute plus tard si le poteau et Pegolo n’avaient pas joué de mauvais tours à Balotelli puis Pazzini dont la frappe et la tete ont rebondi sur le poteau gauche et la barre transversale.

Les cinq minutes de temps additionnel auront été sans succès pour le Milan, lourdement handicapé ce soir par son secteur défensif, de nouveau à pointer du doigt. Un tout autre visage est attendu en milieu de semaine face à la Spezia, sous peine de davantage fragiliser un équilibre sportif et institutionnel encore précaire du coté de Milanello…

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