Buteurs : Bonaventura (25′), Honda (37′), Ménez (45′ sp, 79′ ), De Jong (69′) – Cassano (27′), Felipe (51′), Lucarelli (73′), De Sciglio (89′ csc).
Pour ses retrouvailles avec le championnat au terme de quinze jours de trêve internationale, le Milan a enflammé aux cotés de Parme l’antre de l’Ennio Tardini après avoir livré une rencontre débridée, ou pas moins de neuf buts ont été inscrits durant 96 minutes ! Avec pour objectif principal de confirmer ses bons débuts face à la Lazio, à une semaine de la réception de la Juventus, le Milan a s’est montré pour le moins offensif, montrant cependant une certaine fébrilité défensive qui lui a couté plusieurs buts ce soir. Bien entrés dans la partie, les hommes d’Inzaghi ont démontré une certaine capacité à prendre le contrôle du jeu, marquée par une bonne possession du ballon.
Marqué par de bons mouvements vers l’avant, le premier quart d’heure de jeu milanais a démontré une certaine capacité à construire le jeu chez les hommes d’Inzaghi. De bonnes dispositions confirmées et matérialisées en premier lieu à la 25ème minute grâce à une réalisation de Bonaventura, qui fêtait ce soir son centième match en Serie A, marqué par une première titularisation et un premier but sous le maillot rossonero. Un avantage toutefois de courte durée, annihilé deux minutes après par un certain Cassano, ce dernier ayant profité des errances de la défense milanaise, qui laissa le champ libre à l’ancien attaquant rossonero pour inscrire le but égalisateur. 1-1, la partie est lancée.
Laquelle va tourner à l’avantage des rossoneri peu avant la fin de la première mi-temps grâce à une belle action collective menée par Ménez, qui délivra une passe pour Abate sur le flanc droit, lequel ensuite offrit le but du 2-1 à son compère nippon grâce à un centre parfait converti en une réalisation de la tête gagnante par le numéro 10 milanais. Résolument tourné vers l’offensive, c’est un Milan séduisant auquel on a droit en cette fin de première mi-temps. Un Milan entreprenant qui s’offrit un dernier but en première période grace à Ménez, qui convertit le pénalty concédé par Parme suite à une faute de Lucarelli dans la surface de réparation sur l’ailier français. 3-1 donc à la mi-temps.
La seconde période repart sur des bases légèrement différentes, Parme ayant désormais le controle du ballon. Ce qui se matérialisa à la 51ème minute par une réduction du score signée Felipe, dont la défense rossonera (et notamment Bonera) ne sort pas totalement vierge. Le premier quart d’heure de jeu de ce second acte ne sourit pas au Milan, qui se sépara de Bonera à la 58ème minute, ce dernier ayant écopé d’un second carton jaune suite à une faute de main devant la surface de réparation milanaise. Ce qui contraint Inzaghi à délaisser le 4-3-3 au profit d’un 4-4-1-1, et à procéder à la sortie de Honda au bénéfice de Zapata. Notons également la sortie d’Alex, blessé, remplacé par Rami. Néanmoins, le Milan s’offrit une bouffée d’air frais peu après l’heure de jeu grace à une contre-attaque rondement menée depuis le rond central par De Jong, ponctuée par le quatrième but rossonero de la soirée.
Cependant, le scénario de cette rencontre était écrit, et marqué par un brin de folie. Lequel se manifesta à la 73ème minute par une nouvelle réduction du score parmesane par Lucarelli, qui profita à son tour des largesses de l’arrière garde milanaise sur corner. De quoi nécessiter un décompte : 4-3 à la 73ème minute ! A dix contre onze depuis la 58ème minute de jeu, les milanais évoluent de nouveau à égalité numérique à la 78ème minute en raison de l’expulsion de Felipe coté parmesan suite à un second carton jaune.
Conséquence ou non de cette expulsion, Ménez inscrivit son second but personnel à la 79ème minute d’une talonnade, profitant à son tour d’une erreur de la défense parmesane. 5-3 pour le Milan, de quoi désormais gérer avec aisance la fin de match. Une tranquillité toute relative, en raison d’une énième erreur de la défense rossonera, dont s’est cette fois-ci rendu responsable De Sciglio, auteur d’une passe en retrait bien mal inspirée vers Diego Lopez pris de court, qui se blessa légèrement par la meme occasion. De quoi offrir une fin de match à couteaux fermés, dont le Milan sortit vainqueur au terme de six minutes de temps additionnel interminables.
Le bilan est donc somme toute positif pour le Milan, auteur d’un 6/6, et dont les qualités offensives sont désormais certaines; néanmoins, le secteur défensif, à la peine ce soir, devra impérativement gagner en solidité d’ici samedi prochain en vue de la réception de la Juventus, sous peine de nouvelles et gênantes déconvenues face à la bande à Tevez…