Eliminé de la Coppa et de la Champions League, le Milan peut désormais se « concentrer » sur le championnat, et tenter d’accrocher une place qualificative pour la prochaine Europa League, qualification qui pourrait quelque peu sauver l’une des plus mauvaises saisons de l’histoire du club. Si le Milan venait à ne pas être européen au terme de cette saison, il mettrait fin à une série de 15 années consécutives de participation à une coupe d’Europe. Pour éviter ce scénario, les hommes de Seedorf devront obligatoirement l’emporter face à l’actuel 6ème de Serie A, Parme, qui possède huit points d’avance au classement.
Si le Milan ne peut pas se permettre de perdre des points face aux parmesans, il en sera de même pour ses deux prochains matches qui verront le club rossonero affronter la Lazio (8ème à + 3) et la Fiorentina (4ème à +10). Un bilan minimum de 7 points pris sur 9 est donc impératif. Dans le cas contraire, Seedorf pourra d’ores et déjà préparer la saison prochaine…
Si la place de Seedorf n’est, quoi qu’il arrive, pas en péril, on ne peut pas en dire de même pour la place de certains joueurs dans l’effectif. Ces onze prochains matchs seront l’occasion pour ces derniers de prouver à leur entraineur, à la dirigeance mais aussi aux supporters qu’ils méritent de porter le maillot rossonero. Et se sentir impliqués dans le projet du club.
Comme l’a indiqué la Gazzetta, le groupe semblait être divisé au retour de l’équipe de Madrid : d’un coté, il y avait ceux qui étaient abattus après la déconvenue reçue au Vicente Calderon comme Abbiati, De Sciglio, Abate, Montolivo, Poli et Bonera, et ceux qui rigolaient et plaisantaient comme si de rien n’était comme Balotelli, Rami, Taarabt et, en partie, De Jong. De quoi susciter de vives critiques, eu égard le contexte de cette partie et le contenu global délivré par le onze rossonero.
Le quart d’heure Bedos étant terminé, place au duel face à Parme. Roberto Donadoni devra faire face à quelques absences importantes pour son retour dans son jardin. La plus importante étant certainement l’absence pour suspension du néo-international italien Paletta, pièce maitresse de l’arrière garde parmesane, suite à un trop grand nombre de cartons jaunes récoltés.
L’italo-argentin sera remplacé par Felipe. Les deux anciens de la maison, Nicola Pozzi et Vergara, seront eux aussi forfaits, tout comme Mauri. Le trio d’attaque devrait être formé par Biabiany, Amauri et Cassano (qui devrait de nouveau logiquement recevoir un accueil hostile suite à ses récents propos qui faisaient état de son mépris pour le Milan).
C’est avec le moral dans les chaussettes (du moins, pour certains) que les joueurs de Seedorf devront affronter leur homologue parmesan. Le technicien batave devra composer avec l’absence de De Sciglio pour suspension, qui sera remplacé par Abate. Le duo Montolivo-De Jong sera confirmé dans l’entrejeu.
Poli devrait céder sa place au profit de Robinho ou de Honda, tandis que Kakà et Taarabt sont assurés de partir titulaire au sein du trident offensif. Pour le poste d’attaquant de pointe, le technicien milanais a indiqué que Balotelli serait titulaire. La douleur aux adducteurs ressentie à son retour d’Espagne relève donc de l’histoire ancienne.
Coté stats, Parme s’est déjà déplacé 23 fois à San Siro pour y affronter le Milan. Et le bilan est nettement en faveur des rossoneri avec 15 victoires et 6 nuls, 47 buts marqués pour 20 concédés. Pour voir la dernière victoire de Parme à San Siro, il faut remonter 18 ans en arrière et le 22 décembre 1996. Parme était, lui aussi, entraîné par une ancienne gloire de la maison, un certain Carlo Ancelotti…
Cette saison, en 12 déplacements, Parme a obtenu 5 victoires (Napoli, Livourne, Chievo, Atalanta et Sassuolo), 4 nuls (Catane, Fiorentina, Inter et Sampdoria) et 3 défaites (Udinese, Verone e Genoa), tout en marquant 20 buts et en encaissant 14.