Buteurs : Allan (13′), Insigne (48′, 67′), Ely (77′ csc)
Naufrage intégral pour le Milan, qui s’est lourdement incliné au cours de cette soirée face au Napoli sur la pelouse de San Siro pour cette dernière rencontre de la septième journée de Serie A. Dominés dans l’ensemble des secteurs de jeu, les hommes de Mihajlovic ont fait pâle figure face à la formation napolitaine, qui n’a que peu été inquiétée par son homologue du soir. Alors que cette rencontre était l’occasion pour le Milan de se rapprocher du podium, ce dernier est désormais distant de cinq unités.
Pour cette rencontre, Mihajlovic a du composer avec l’absence de Romagnoli en défense centrale, lequel a été substitué par Ely. Au milieu, Kucka a été préféré à De Jong pour évoluer aux côtés de Montolivo et Bertolacci. Devant, le duo Bacca – Luiz Adriano est reformé, avec à leurs côtés Bonaventura pour officier au poste de trequartista. De quoi semble t-il au premier abord tenter de faire jeu égal avec la formation de Sarri, actuellement sur la pente ascendante.
Après un début de match homogène, la supériorité des partenopei s’affirma peu après leur ouverture du score à la 13ème minute de jeu. Gracieusement aidé par Zapata, une nouvelle fois auteur d’une incompréhensible perte de balle, Allan, idéalement servi par Insigne s’en alla tromper Diego Lopez, pris de court. 1-0 pour le Napoli.
Par suite, le Milan tenta bien de se montrer davantage incisif. Toutefois, force est de constater un criant manque de précision du côté des hommes de Mihajlovic, particulièrement brouillons. Nombre de pertes de balles sont à déplorer, tandis que les rares occasions sérieuses dans la surface de réparation napolitaine échouent, faute de lucidité dans le dernier geste : à ce titre, l’occasion manquée par Luiz Adriano à la 24ème minute, particulièrement maladroit ce soir, est parlante. De son côté, le Napoli gère son avantage, sans particulièrement inquiéter un insuffisant Milan par la suite. L’avantage est donc logiquement napolitain à la pause.
A la reprise, la machine napolitaine s’engagea fissa : Insigne, particulièrement remuant ce soir, aligna le second but de la soirée pour les siens à la 48ème minute de jeu après un bon travail de l’attaquant italien aux côtés d’Higuain. 2-0, l’avance semble désormais trop grande pour le Milan, à la peine dans tous les compartiments de jeu. De quoi pousser Mihajlovic à effectuer son premier changement de la soirée à la 57ème minute : sortie de Bertolacci, peu à son aise, et entrée de Cerci, censé apporter davantage de vivacité sur le flanc droit. Un vœu pieux, le Milan n’étant pas davantage dans la partie après l’heure de jeu.
Cette dernière est définitivement acquise à la cause du Napoli, qui marqua son troisième but de la soirée à la 67ème minute de jeu, par l’intermédiaire de l’intenable Insigne, dont le coup-franc se révéla difficile à appréhender pour Diego Lopez, masqué par son mur. Le naufrage rossonero fut scellé par une ultime vague napolitaine à la 77ème minute; Ghoulam, centreur depuis le côté gauche, vit son ballon dévié par Ely dans ses propres buts. A la joie des visiteurs, qui n’en demandaient pas tant pour sceller leur soirée.
Au terme de cette soirée, le Milan a ainsi concédé sa pire défaite à domicile depuis 18 ans, et une défaite face à la Juventus sur le score de 6-1. Un énième réveil est attendu dans une quinzaine de jours face au Torino. Un sentiment de déjà entendu ? Très certainement.