Buteurs : Cristante (32′), Illicic (71′)
Les semaines passent, et se ressemblent décidément pour ce Milan en plein marasme; en effet, et en dépit de la mise au vert décrétée au sortir de la défaite face à l’Hellas Vérone, les hommes de Gattuso ont concédé ce soir face à l’Atalanta leur huitième défaite de la saison en championnat. Une nouvelle fois peu inspiré, et dépourvu de tout fond de jeu, le Milan s’est logiquement incliné ce soir face à une formation bergamasque dans de bonnes dispositions, mais également réaliste.
L’absence d’allant mais également les difficultés à créer le jeu à l’image de la rencontre de la semaine passée face à l’Hellas Vérone font par ailleurs dire que les absences de Romagnoli et Suso pour suspension n’ont que peu influé sur le sort de cette rencontre. Après une première demie-heure de jeu où les deux formations évoluèrent à jeu quasiment égal, sans que le Milan ne se soit toutefois véritablement dangereux (sauf à la 14ème minute et un but refusé à Bonaventura, après une main de Cutrone mise en évidence grâce à la VAR), les pensionnaires de San Siro ont cédé le pas face à leur invité du soir. Leur bourreau ? Cristante, ex-primaverino revenu en grâce à l’Atalanta après diverses infortunes à Benfica et Palerme.
Le milieu bergamasque fut d’ailleurs bien aidé par l’erreur de Donnarumma, dont la prise de balle hésitante face à un coup de tête de Caldara lui profita pour ouvrir la marque. De quoi susciter à la mi-temps les sifflets d’un public de San Siro qui redoute une nouvelle débâcle pour cette dernière sortie de l’année à domicile.
La seconde période fut quant à elle du même acabit que la première; le Milan montra en effet toutes les peines du monde à développer un jeu organisé vers l’avant. Les quelques initiatives individuelles signées Kessié, Borini ou encore Rodriguez n’inquiétèrent que peu la formation nerazzurra. Cette dernière ne se fit d’ailleurs pas prier pour enfoncer le clou dès que l’opportunité se présenta à vingt minutes du terme.
Suite à une contre-attaque rondement menée et dirigée sur le côté droit par Spinazzola, Illicic doubla la mise à la 71ème minute face à un Donnarumma littéralement pris de court. Les changements menés par Gattuso dans les dix dernières minutes de jeu (Calhanoglu, André Silva et Montolivo au détriment Bonaventura, André Silva et Biglia) n’y changèrent rien : ce Milan, dépourvu de tous repères, est contraint de boire le calice jusqu’à la lie. Mise au vert ou non.
Le bleu de chauffe ne pourra d’ailleurs être remisé, l’Inter (Coppa) et la Fiorentina étant au programme pour cette dernière semaine d’une année décidément paradoxale pour l’institution rossonera.