Le mercato rossonero, sur encéphalogramme plat depuis la fin de l’exercice 2013/2014, devrait véritablement démarrer dans les tous prochains jours. Et c’est du coté du Paris Saint Germain, une fois n’est pas coutume, que le Milan démarrera vraisemblablement son marché estival. Toutefois, rassurez vous : les habitudes restent tenaces du coté de la direction milanaise, les deux éléments visés par le club étant en fin de contrat. Il s’agit en effet du défenseur central brésilien Alex, et de l’attaquant français Jérémy Ménez.
Deux arrivées simultanées, sur lesquelles bon nombre de tifosi rossoneri porteront à l’évidence un jugement bien différent. S’agissant d’Alex, auteur d’une saison solide du coté du club de la capitale, son arrivée devrait permettre la stabilisation d’une arrière garde rossonera sujette cette saison à quelques remous, comme en témoignent les changements successivement opérés en cours de saison au niveau de la charnière centrale. Seul bémol, l’international brésilien approche sur ses 32 ans; son arrivée ne s’inscrirait résolument pas vers la politique d’avenir prônée par la dirigeance depuis plusieurs mois. S’agissant de Ménez, le constat est tout autre.
Persona non grata au PSG, l’international français s’est contenté de bribes de matches cette saison, largement dépassé dans la hiérarchie par Pastore, Lucas ou encore Lavezzi. Son attitude générale n’aidant pas, il a logiquement été prié de trouver un nouveau point de chute, sans qu’un renouvellement de contrat lui ait été proposé.
L’occasion parfaite pour le club rossonero, qui a rapidement pris les devants pour ouvrir les négociations avec le joueur et son entourage. Lesquelles ont eu lieu à Ibiza aujourd’hui; Adriano Galliani, accompagné de Filippo Inzaghi, sur le point de prendre place sur le banc milanais, ont tous deux rencontré l’avant-centre français et l’agent de l’international brésilien Kia Joorabchian, entre autres agent de Carlos Tevez.
L’arrivée des deux joueurs parisiens n’est donc à l’heure actuelle qu’une question de jours. Cependant, nonobstant les aspects d’ordre sportif liés à ces arrivées, force est de constater que le Milan a définitivement rangé dans un tiroir toute considération « morale » dans le cadre de ses recrutements sur le marché des transferts, comme en témoigne l’arrivée probable de Jérémy Ménez. L’image du club, déjà bien écornée par ses résultats sportifs et ses mercati successifs faits de joueurs intrinsèquement moyens et sujets aux écarts de comportements va définitivement en prendre un « coup ». La faute à une dirigeance hors du coup et notamment à un Adriano Galliani plus que jamais sur de ses choix, souverain au sein d’un club dont la gestion inquiète jours après jours.