Gabriel Paletta, arrivé en janvier 2015 en provenance de Parme, alors à un pas du prononcé de sa liquidation judiciaire, revient sur le devant de l’actualité. Non pas le joueur en tant que tel, actuellement prêté à l’Atalanta, mais plutôt les conditions dans lesquelles son arrivée s’est déroulée au sein du club rossonero il y a maintenant dix mois.
En effet, la justice italienne, qui a ouvert une instruction tendant à mettre en lumière les raisons de la mise en faillite du club parmesan, se pencherait actuellement de près aux conditions ayant permis l’arrivée du défenseur italo-argentin en terres lombardes.
Le prix de la transaction, évalué à 2,5 millions d’euros, susciterait notamment l’attention des juges italiens selon la Gazzetta dello Sport. Ce montant a en effet pu être de nature à porter atteinte aux droits des créanciers de Parme (le joueur constituant alors un actif potentiellement acheté, à une valeur inférieure à celle qui serait la sienne sur le marché, ayant pour conséquence de causer un préjudice financier aux créanciers du club dans le cadre du recouvrement de leurs créances, et plus largement, aux organes de la procédure de faillite), pourrait permettre à la justice italienne de mettre en cause Adriano Galliani dans le cadre d’une procédure pour banqueroute frauduleuse (une mise en faillite orchestrée par la direction du club, et par des tiers, dont Galliani, ndlr).
Ces accusations ont rapidement conduit le club rossonero à publier un communiqué en début d’après-midi, dans lequel a été mise en avant la « parfaite régularité de l’opération » visant le transfert de Paletta. Affaire à suivre, donc.