Cristian Brocchi, officiellement intronisé hier matin à la tête de l’équipe première, a dirigé son premier entraînement dans la foulée hier après-midi. Le néo-technicien rossonero a ainsi été présenté à la presse au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue en présence d’Adriano Galliani, au cours de laquelle l’ex-entraîneur primaverino a exposé ses intentions, ses souhaits, et ses motivations. Verbatim.
« J’apporterai la culture du travail, et sur cet aspect, je n’aurai pas de difficultés car elle existait déjà avec Mihajlovic. J’ai eu l’occasion d’observer l’équipe première à plusieurs reprises, et j’ai pu constater qu’il y avait toujours une volonté de travailler dur. Tout le mérite va à Sinisa.
J’apporterai évidemment de mon côté ma méthode de travail, qui sera différente sur certains aspects. Mon parcours m’amènera notamment à utiliser le 4-3-1-2 et le 4-3-3. Cependant, la défense à quatre et le milieu à trois ne changeront pas, tandis que devant, l’organisation pourra changer en fonction des exigences du jeu ».
« Nous devrons apporter un concept nouveau chaque jour. Par exemple, je souhaite que mes équipes attaquent leurs adversaires à chaque fois, qu’elles aient la possession du ballon, qu’elles ne soient pas passives. Ce sera stimulant pour moi mais également pour les joueurs.
Le niveau de l’effectif est bon, mais il y a des joueurs qui sont plus fort quand ils croient en eux. Je dois travailler sur cet aspect. Balotelli ? Le relancer est un défi stimulant et qui m’intéresse, mais mon souhait est que les individualités se mettent en avant grâce à l’équipe ».
Sur son intronisation :
« Ai-je peur que cette expérience me mette en difficulté ? Quand il s’agit de saisir une opportunité qui n’arrive qu’une fois dans une vie, on ne réfléchit pas deux fois. Un risque existe, je le sais. Mais je devrai avoir l’humilité, si les choses ne vont pas bien, de reprendre le travail à zéro sans penser au fait que l’aventure a mal débuté.
Je voudrais également souligner une autre chose : je sais que beaucoup de monde me présente comme l’une des personnes préférées du président, avec qui j’ai de très bons rapports, mais je tiens à préciser que je n’ai jamais plaidé ma cause auprès du président pour obtenir ce poste. Si ma façon de travailler plaît à Berlusconi, c’est parce qu’il a reçu de bonnes nouvelles à ce sujet s’agissant du secteur jeunes ».
Les matchs à venir et son avenir à court terme :
« Je ne sais pas si nous les gagnerons tous, mais je sais que je donnerai 110% de mes capacités pour que l’on y arrive. J’ai un contrat court, c’est vrai, mais ce n’est pas un élément qui m’aurait permis d’être plus serein. Si je bénéficiais d’une année de contrat supplémentaire, et si je venais à faire de mauvaises choses, je serai limogé. Dès lors, qu’est-ce que cela change ? »
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