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Alberto, reviens parmi les tiens

Ce week-end, l’AC Milan reçoit le Chievo Verone pour le compte de la 31ème journée de Serie A. Ce match sera particulier pour un joueur : Alberto Paloschi. Le jeune attaquant issu du vivier rossonero revient sur le terrain où tout a commencé pour lui. Six ans après ses débuts en championnat, le natif de Brescia, aujourd’hui âgé de 24 ans, pourrait se voir réaliser son rêve : porter le maillot rouge et noir et devenir l’héritier de son idole Pippo Inzaghi.  Retour sur son début de carrière.


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A la recherche d’une certaine régularité

Arrivé au sein du secteur jeune de l’AC Milan en 2002, le jeune Alberto n’est alors âgé que de 12 ans. Tout en apprenant au sein du centre de formation, il grandit en voyant les exploits de ses aînés à la TV. Ces joueurs qu’il a vu à la télé, il les côtoiera 5 ans plus tard. Après avoir marqué un but dans chaque rencontre de la double confrontation face à Catane en 1/8ème de finale de Coupe d’Italie, il n’aura fallu que 18 petites secondes à ce jeune inconnu pour ouvrir son compteur but en Serie A face à Sienne en 2008.

Entré à la place de Serginho peu après l’heure de jeu, Paloschi reprend de demi-volée aux 18 mètres  une passe en profondeur de… Clarence Seedorf et permet au Milan de remporter les trois points face aux toscans. Le jeune attaquant azzuro parviendra même à inscrire un deuxième but en championnat par la suite face à la Sampdoria de la tête. Pour sa première saison chez les pros, Alberto aura marqué 4 buts et participé à 9 rencontres. Pas mal du tout pour un jeune ado de 18 ans seulement.

La saison suivante, les arrivées de Shevchenko, Borriello et Ronaldinho pousseront le jeunot à aller voir si l’herbe n’est pas plus verte ailleurs. Paloschi va donc trouver refuge à Parme (en copropriété bien sur), fraîchement relégué en Serie B. Paloschi contribue à la remontée du club parmesan parmi les clubs de l’élite en participant à 39 rencontres de championnat avec des stats assez convaincantes : 11 buts et 5 assists pour lui. Malheureusement pour lui, il va connaitre quelques soucis physiques qui vont le stopper dans sa lancée. Il affirmera, à l’époque, avoir grandi trop vite (il a pris 5 cm en un an alors qu’il avait 20 ans), ce qui peut expliquer ses soucis musculaires. En un an et demi, il n’aura joué que 17 rencontres et scoré à 4 reprises.

Après un tour dont seul Galliani à le secret, il débarque en copropriété au cours de l’hiver 2011 au Genoa. Il ne restera que 6 mois dans le club du président Preziosi et marquera 2 buts en 12 rencontres disputées. Il reviendra au Milan par la suite pour rejoindre dans la foulée le Chievo Verone où Paloschi va trouver une certaine régularité de jeu. 20 matchs de Serie A disputés pour 7 buts pour sa première saison.

Cette saison 2013/2014 est la deuxième pour lui à Verone. Il en est déjà à 27 matches de championnats et a déjà marqué 10 buts. Mieux, au cours des 4 derniers matches, le Chievo a trouvé le chemin des filets 6 fois dont 5 via les talents de buteur du numéro 43. Même si le joueur s’est « baladé » en Italie, le Milan s’est toujours arrangé pour détenir la moitié du joueur. Comme pour lui dire : « nous croyons en toi, à toi de nous montrer ce que tu vaux ».

Ce qu’il manquait au joueur, c’est (ou c’était ?) une certaine continuité dans ses performances, soit une caractéristique fondamentale pour une carrière dans un « big ». Ce joueur semble réaliser le saut de qualité tant attendu. Ce n’est pas pour rien que Cesare Prandelli a fait appel à lui (tout comme Comi et Darmian) pour le récent stage de trois jours avec la Nazionale.

Filippo+Inzaghi+Paloschi

Son retour : choix logique mais…

Avec le possible changement de schéma de jeu qui passerait à deux attaquants, Paloschi rentrerait parfaitement dans ce rôle, et ce qu’il soit associé à Balotelli ou à Pazzini. De plus, d’un point de vue économique, l’engagement de Paloschi ne serait pas insurmontable : le Milan détient déjà 50 % du joueur et son salaire ne devrait pas être très élevé. Si Milan compte vraiment sur Paloschi, c’est maintenant que le club doit le racheter avant de voir sa cote monter.

Son compère d’attaque lors de sa période en U21 italienne, Ciro Immobile, en est le parfait exemple. En copropriété entre les deux clubs de Turin, le deuxième meilleur buteur du championnat est aujourd’hui estimé à 24 M€. Le président du Toro, Urbano Cairo, avait acheté la copro du joueur pour 2.75 M. Mais au vu de la valeur du joueur aujourd’hui, la Juve devra délier les cordons de la bourse si elle veut rapatrier son bijou.  Reprendre un jeune du vivier serait aussi synonyme d’un engagement durable.

De plus, Inzaghi pourrait être le sponsor d’Alberto. Paloschi adore Inzaghi et l’inverse est réciproque. Leur style de jeu respectif est très similaire : ils participent très peu au jeu mais possède un sens du but que l’on retrouve très peu chez les attaquants actuels. Inzaghi disait de lui qu’il se revoyait en lui lorsqu’il était plus jeune et n’a pas eu peur de le désigner comme son successeur.  L’attaquant moderne doit être « un couteau suisse » : bon dans tous les domaines. En Paloschi, les tifosi pourraient retrouver un vrai renard des surfaces, un vrai tueur à qui il ne faudrait pas trois occasions pour alimenter le marquoir.

Seulement voilà, les décisions du club sur les différents mercati laissent présager le pire pour Paloschi. Milan n’a pas d’argent mais plutôt que de miser sur ses jeunes, il préfère aller chercher des joueurs « moyens » dirons-nous en fin de contrat mais payer grassement. Ce qui fait de cette technique un « faux low cost ». Pourtant, quelques joueurs du cru ne feraient pas tache dans l’effectif actuel du Milan. Les problèmes défensifs du Milan sont connus de tous et pourtant, Darmian, Astori ou encore Antonelli ne sont plus au club. Sans oublier Pierre-Emerick Aubameyang, vendu un petit million à St-Etienne et transféré 18 fois plus à Dortmund.

De tous ces noms, Milan a préféré ramener au bercail un Matri à coté de ses pompes depuis plus d’un an contre 12 M d’euro, soit la somme que la Juve a donnée à City pour s’offrir Tevez. A défaut de ne pas avoir su faire venir Tevez au club, Milan a quand même réussi à payer son transfert en Italie. Trop fort Galliani…

  • CORREIA

    IL EST TEMPS QUAND MEME

  • Andrea

    Voilà cet été on prend Perin, Agazzi, Astori, Dória, Murru, Darmian, Verratti (XD), Eriksen (XD), Cerci (XD) et Paloschi !!

  • pato4ever

    Cela fait des années qu’on dit de ramener Paloschi lui et les autres auraient dû être actuellement nos fers de lance.

  • Nos dirigeants ne fons plus confiance aux jeunes da.prima veira raison a la quelle on merde a tous moment,ils n’ont plus la vision pour le future des jeunes ils sons toujours prete ou vendu come obameyang,et pourtant dans les annee 90 les jeunes former au club faisais la valeur du grand milan.consenant paloschi s’il le fon revenire cest super milan a besoin d’un renard de surface qui peu fair la diferance parsque si on regarde la posession de ball du milan on es avec barca et real,mais ou est le resultat.galiani recrute des joueurs low-coast sans consulter le coach.

  • Piacentino

    Bien résumé. Le constat est accablant. On a recruté de la merde pendant 3 ans alors que beaucoup de bons jeunes joueurs, formés au club auraient pu déjà être avec nous. Le recrutement a été bidon. Au lieu d’aller chercher des joueurs comme Tevez, on a eu Matri. Au lieu d’Astori ou Ogbonna, on a eu Zapata. Au lieu de garder Ambrosini encore un an ou Aquilani, on a été chercher Essien qui est cramé. Bref, c’est du foutage de gueule…. Où est le projet jeune dans tout ça? Ou est passé l’âme du club? On est la risée de l’Europe. Les dirigeants et Berlusconi salissent l’image du club. Image qu’ils ont certes contribué à redorer à une certaine époque mais tout celà est révolu. Berlusconi se plaint que le club lui fait perdre de l’argent mais jamais un club de foot n’a rendu qui que ce soit riche, à part les joueurs. Avant le club lui servait de vitrine pour sa carrière politique mais maintenant qu’il est grillé, ça ne lui sert plus à rien. Il faut absolument que le club soit vendu si c’est pour continuer comme ça.
    Forza Milan.

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