Buteurs : Biglia (45′) ; Suso (84′).
Face à un concurrent direct pour la course à l’Europe, le Milan obtient un point quasi miraculeux. Si le match n’a pas atteint des sommets de part et d’autre, les hommes de Montella ont su réagir sur une de leurs rares occasions.
Pour ce match qui devait confirmer l’improbable victoire obtenue en match en retard à Bologne, le Mister s’était laissé à quelques nouveautés. En premier lieu, la défense était bricolée avec les rares joueurs disponibles : ainsi, Gomez et Zapata étaient associés dans l’axe, entourés de Vangioni et Abate. Au milieu, Pašalić continuait à profiter de son totem d’immunité, avec Locatelli en regista et Poli, convaincant à Bologne. En attaque, exit Bacca, pour un trio Ocampos-Deulofeu-Suso.
Les premières minutes semblent donner le ton d’un match qui s’annonçait tout sauf tranquille pour les milanais. Après une quinzaine de minutes, trois belles parades étaient déjà à mettre au crédit de Donnarumma, pas aidé par une défense statique et notamment un Vangioni affichant toutes ses limites. De l’autre côté du terrain, les attaquants lombards ne se montraient pas à leur avantage, à l’image d’Ocampos, incapable d’effectuer le moindre bon choix.
Si les attaquants laziali ont manqué leur chance à plusieurs reprises, Immobile se distinguait en obtenant un penalty (généreux ?) dans les dernières secondes de la première période. Biglia se chargeait d’exécuter la sentence, permettant aux locaux de regagner les vestiaires sur le score de 1-0.
Le début de la seconde période était à nouveau à l’avantage de la Lazio, qui manquait à plusieurs reprises l’occasion de faire le break. Montella, fait suffisamment rare pour être signalé, effectuait son premier changement à la 52′, avec la sortie de Locatelli, quelconque, pour José Sosa. Une dizaine de minutes plus tard, Ocampos, auteur d’une prestation au mieux indigeste, cédait enfin sa place à Lapadula.
Une Lazio moins tranchante laissait ainsi l’initiative aux milanais, à l’image de cette action litigieuse où Abate, tout juste hors-jeu, s’écroulait dans la surface après un contact de Lulić qui aurait pu être illicite (67′). Strakosha, finalement titulaire dans les cages après la blessure de Marchetti à l’échauffement, s’employait face à José Sosa et Lapadula. Montella effactuait son dernier changement en faisant rentrer Mati Fernandez à la place de Poli, une nouvelle fois vaillant.
Alors que la fin du match approchait et que Donnarumma continuait régulièrement à sauver les siens, Suso se décidait enfin à se montrer sur le terrain. Servi à proximité de la surface par José Sosa, l’Espagnol se lançait dans une action qui semblait vouée à l’échec. Éliminant un, deux et trois défenseurs, il ajustait Strakosha d’une petite frappe pied gauche dans le petit filet laziale (1-1, 84′) !
Le match se terminait donc sur ce score nul, un partout. Un résultat qui n’arrange pas la Lazio mais qui permet aux rossoneri de pouvoir encore croire à l’Europe, alors même que le contenu est à l’image de ce qui a été produit depuis le début de l’année 2017. Laborieux.