Barbara Berlusconi, en retrait depuis l’échec du projet du nouveau stade, dont la mise en oeuvre est définitivement compromise depuis le mois d’octobre dernier, est revenue sur le devant de la scène médiatique ce vendredi, à l’occasion de son déplacement à Milanello, aux côtés de son père, Silvio Berlusconi, à 48h de la réception de l’Hellas Vérone.
Venue pour encourager ses troupes, la numéro 3 du board rossonero en a profité pour confier son point de vue sur la situation sportive du club, mais aussi et surtout, son opinion sur l’abandon du projet du nouveau stade.
Lady B s’est tout d’abord exprimée sur la situation sportive du Milan :
« Nous sommes ici pour donner un coup de main à l’équipe (ndlr, évoquant sa présence à Milanello aujourd’hui aux côtés de son père, Silvio Berlusconi). Nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas être à nouveau en Europa League ou en Champions League.
La construction d’une équipe nécessite de la patience, tandis que le temps fait sa part. Je suis confiante, l’ambiance est bonne, je sens de l’envie, du sérieux, et de grandes motivations. Evidemment, le coeur pleure à chaque résultat qui n’est pas bon, mais nous sommes confiants ».
L’administratrice déléguée rossonera s’est ensuite longuement exprimée sur le projet du nouveau stade, avorté :
« Ça a été une grande désillusion pour moi, car j’ai travaillé deux ans sur ce projet. Il nous aurait permis de franchir un nouveau cap. Ça a été un rêve, mais j’ai peut être été trop ambitieuse, et pour diverses raisons, nous avons changé de stratégie.
Nous sommes désormais dans notre cher et vieux San Siro, qui est une construction historique pour la ville de Milan. Nous pouvons l’améliorer, mais cela nécessitera l’investissement d’une certaine somme, et il est plus difficile de restructurer un stade que d’en construire un nouveau.
Nous avons aujourd’hui une moyenne de 31 000 spectateurs par match, et nous espérons arriver à une moyenne de 40 000 spectateurs d’ici les 4 prochaines années. Ce sera possible, seulement si nous travaillons comme il le faut. Nous devons faire beaucoup de travaux, en coopération avec la ville, pour rendre le cadre plus serein et vivable, même pour les supporters adverses.
L’idée de construire un nouveau stade est-elle archivée ? Non, mais ce stade ne sera pas situé dans la zone de l’Expo (ndlr, la zone actuellement occupée par l’exposition universelle de Milan, située près de CasaMilan). Nous n’avons en outre pas un vivier de supporters dans d’autres pays, comme en Espagne par exemple; nous ne pouvons pas ainsi construire un stade de 60 à 80 000 supporters. Seuls des stades fonctionnels, en mesure d’être en activité 7 jours sur 7 nous sont utiles ».