Abbiati 4,5 : sollicité, il est parvenu à réaliser quelques belles parades, notamment sur une poignée de frappes lointaines, avant de craquer. Sa faute de main sur le coup franc de Pirlo le rend directement coupable. Abandonné par sa défense sur les deux autres buts encaissés.
Zapata-Mexes 3,5 : match désastreux de la charnière centrale, tiraillée entre le comportement tactique hasardeux du colombien et la nervosité palpable et dangereuse du français.
Abate 4,5 : ne s’est que trop rarement proposé et projeté vers l’avant, et plusieurs fois mis en difficulté par ses vis-à-vis. Nouvelle copie décevante, voire insignifiante.
Constant 4 : en grande souffrance défensive et en manque d’habilité technique dans ses phases avec le ballon. Const..ernant.
De Jong 6,5 : le taulier fait à nouveau office d’irréprochable au sein d’une avalanche de médiocrité. Pompier de service quand l’arrière garde se troue, sauvetages et récupérations multiples, propre à la relance. Remplacé par Poli (86eme minute), non noté.
Nocerino 4,5 : passeur décisif miraculeux. Un début de rencontre au dessus de son niveau habituel avant de s’éteindre. Il n’amène décidément plus aucune percussion, ni densité. Remplacé par Niang (66eme minute), non noté : aucune incidence sur le cours du jeu.
Muntari 6 : une réelle utilité au milieu du terrain et un doublé. Maintes ballons arrachés aux adversaires. Peut-être sa meilleure prestation sous le maillot rossonero.
Montolivo 4 : perdu sur la pelouse, brouillon dans les transmissions, non présent ni à la construction ni dans la dernière passe, et une âme de leader inexistante. Un «capitaine» à la dérive.
Robinho 4,5 : manque de consistance et de lucidité. Noyé dans la défense bianconera. Remplacé par Zaccardo (78eme minute), non noté : venu rééquilibrer le onze après le carton rouge de Mexes.
Matri 4 : fantomatique. Son inutilité chronique inquiète. Jamais dans le sens du jeu, toujours en retard sur ses appels, pas en mesure de se procurer la moindre situation positive…
Allegri 4,5 : Y’a-t-il un pilote dans l’avion ? Des choix sempiternellement douteux, un collectif peu inspiré, des troupes inertes. «je suis responsable» a-t-il dit au terme du match, premier pas vers une concrète remise en question ?