L’information du jour nous vient de Thaïlande, et elle concerne tout particulièrement l’actionnariat du club rossonero. Limitée par ses finances, l’Institution rossonera est astreinte à une marge de manoeuvre limitée notamment sur le marché des transferts, principal vecteur de son développement sportif. De quoi aiguiser l’appétit de certains magnats, notamment asiatiques, dont certains se sont montrés intéressés à plusieurs reprises par une prise de participations.
Un souhait formulé ce lundi par l’investisseur thailandais Bee Taechaubol, PDG du groupe financier Thai Prime dans les colonnes du Bangkok Post, relayé par la Gazzetta dello Sport :
« J’ai présenté une offre d’un milliard d’euros pour obtenir la majorité des parts du Milan ».
Une offre à plus des égards conséquente sur le plan financier, dans la mesure ou Berlusconi, par l’intermédiaire de sa société holding Fininvest, garderait une participation au sein du Milan, certes minoritaire. Au regard du caractère public de cette offre, Fininvest s’est fendu d’un communiqué de presse en début d’après-midi en ces termes :
« Au regard des informations parues dans les journaux, Fininvest répète ne pas être intéressée par la cession de la majorité des parts de l’AC Milan. Pour le reste, le club ne peut que confirmer ce qu’il a dit samedi 14 février : diverses personnes ont montré un intérêt pour un partenariat avec le Milan, mais il n’existe pas de négociations concrètes en cours, et encore moins de pré-accords ou des rencontres décisives prévues dans notre agenda ».
Reste à savoir si cette offre n’est que la première d’une série, ou une nouvelle démonstration médiatique de la part d’un investisseur lambda.