C’est un match nul (et vierge) sans relief qui a été concédé par les rossoneri à la mi-journée face au Chievo Vérone à l’occasion de cette 29ème journée de Serie A. Alors que l’on attendait un sursaut d’orgueil de la part des hommes de Mihajlovic (lequel, suspendu, a assisté à la rencontre depuis les tribunes, remplacé par Nenad Sakic sur le banc), il n’en a rien été face au onzième du championnat. Néanmoins, les milanais n’ont guère été aidés par les événements, et ce dès l’avant-match : en effet, alors que le 4-3-3 usité toute la semaine lors de l’entraînement était attendu, la blessure subie par Kucka lors de l’entraînement d’avant-match a contraint Mihajlovic à modifier ses plans à la dernière minute et à revenir au classique 4-4-2, ce qui profita à Ménez, associé à Bacca en attaque. Bonaventura et Honda ont quant à eux été appelés à reprendre leur poste respectif aux extrémités.
Le début de la rencontre, côté rossonero, ne fut guère emballant, contrairement à la semaine passée face à Sassuolo. Il a fallu attendre une dizaine de minutes de jeu pour voir une première incursion de Honda dans la défense gialloblu, puis deux occasions successives de Ménez contrées par la défense des pensionnaires du Bentegodi. Le Milan peine clairement à aller de l’avant et à offrir un tant soit peu de dynamisme. Le second coup dur de cette partie arrive ensuite à la 19ème minute : Donnarumma, après un choc de la tête avec Cacciatore intervenu quelques minutes auparavant, a demandé le changement. Ce dernier est remplacé par Abbiati dans la foulée, qui signa ensuite une parade décisive face à Floro Flores (21′).
Par suite, les offensives milanaises entreprises par Abate et Antonelli sur leurs couloirs respectifs, à destination de Ménez et Bacca ne donnent rien. Abbiati se mit quant à lui de nouveau en lumière à la 32ème minute face à Meggiorini lors d’un un contre un. A la 42ème minute, une frappe signée Honda aurait quant à elle pu faire mouche, laquelle passa hélas à quelques centimètres du cadre. Le constat est clair : les offensives milanaises s’avèrent clairement stériles, et c’est on ne peut plus logiquement que les deux équipes se quittèrent sur un score nul et vierge à la mi-temps.
Le second acte vit le Milan essayer de prendre le match à son compte. Et ce dès le retour des vestiaires : Bonaventura et Ménez s’avèrent être les éléments les plus actifs à la reprise, mais sans réussite là encore. Le français fut ensuite appelé à céder sa place à l’heure de jeu, au profit de Luiz Adriano. Il a ensuite fallu attendre la 75ème minute de jeu pour bénéficier d’un léger frisson : le tir d’Abate, qui frappa le montant de Bizzarri, bénéficia ensuite à Bertolacci, qui plein axe, reprit le cuir pour à son tour le faire buter sur la barre transversale. Frustrant. La fin de la rencontre a ensuite été marquée par l’entrée de José Mauri au détriment de Poli, et par un but logiquement refusé à Cacciatore à la 90ème minute en raison d’un hors-jeu.
Sans inspiration ni tranchant, le Milan ne pouvait hélas espérer mieux ce dimanche. Sassuolo reste à 4 points derrière, tandis que l’Inter est désormais 6 points devant.