Annoncé il y a presque maintenant un an, le souhait d’ouvrir la moitié du capital du club rossonero par Silvio Berlusconi attend toujours une véritable concrétisation. Bee Taechaubol, avec lequel un accord portant sur la cession de 48% de l’actionnariat du Milan a été signé en juillet 2015, peine toujours à rassembler la somme exigée par Berlusconi et Fininvest pour clore la transaction, à savoir une somme avoisinant les 480 M€. De quoi faire dire à la majorité du microcosme rossonero que le deal Bee – Milan n’aura ainsi dire jamais lieu. Néanmoins, le salut de la famille Berlusconi et de sa holding, Fininvest, pourrait venir de Chine, presque un an après la furtive piste Richard Lee évoquée par la presse italienne.
Le quotidien généraliste La Repubblica indique en effet ce vendredi qu’un consortium chinois serait sur le point de formuler une offre d’achat portant sur 50% des actions du club, avec une option pour l’achat des 50% restants à lever sous 24 mois. La valeur du club aurait en outre été – logiquement – revue à la baisse par ledit consortium, lequel l’a évalué à la somme de 680M€. Rappelons que Berlusconi a fixé la valeur marchande du Milan à 1 milliard d’euros pour qui souhaiterait procéder à l’acquisition de la totalité du capital du club. Ainsi, la somme de 340M€ devrait être proposée au président rossonero pour l’acquisition de 50% des actions du club lors d’une première phase.
La Repubblica précise également que le consortium chinois aurait vocation à détenir un rôle décisionnaire du côté de Via Aldo Rossi en cas de conclusion de la transaction, contrairement à Bee Taechaubol, qui s’était engagé à préserver la structure dirigeante actuelle.
De quoi potentiellement freiner un « deal » pour Berlusconi, à moins que les résultats financiers négatifs enregistrés au cours de l’année 2015 (à relire ici) lui permettent de passer outre ses réticences. De son côté, Fininvest ne verrait aucun inconvénient à conclure un accord avec ce consortium chinois, l’objectif étant de son côté de se désengager progressivement du Milan afin de se tourner vers d’autres projets industriels et commerciaux.