Parti pour Madrid lundi dernier dans le but de convaincre Carlo Ancelotti de prendre la suite de Filippo Inzaghi à la tête de l’équipe rossonera, Adriano Galliani va quitter aujourd’hui la capitale espagnole.
Dans le Corriere della Sera du jour, l’administrateur délégué du club milanais reste néanmoins prudent, tout en se montrant rassurant en ce qui concerne la compétitivité de l’équipe :
« Ancelotti n’est pas perplexe à l’égard du Milan, il hésite simplement à prendre une année de repos. Il avait reçu d’autres offres : il se serait surement arrêté s’il n’y avait pas eu cette pression de la part de Milan.
Nous sommes en train d’essayer, mais rien n’est encore sûr. »
Afin de faire diminuer les hésitations de Carletto, Galliani semble avoir emporté dans sa mallette quelques arguments financiers de premier ordre. En effet, différentes sources rapportent qu’un contrat de 3 ans avec un salaire compris entre 4 et 5 millions d’euros nets annuels (plus bonus) auraient été promis à l’ex entraîneur du Real, ainsi qu’une enveloppe de 120 millions d’euros à investir dès cet été sur le mercato…
Avant de quitter Madrid, Galliani a pris le soin de rencontrer une dernière fois Ancelotti, toujours dans l’optique de le convaincre de rejoindre le Milan. A l’issue de cette rencontre qui s’est tenue à mi-journée dans un prestigieux hôtel madrilène, Ancelotti a donné une précision importante aux journalistes présents :
« Je m’entends très bien avec Galliani. Tout sera décidé le 3 juin. Prendre une année sabbatique ? On verra… »
C’est ensuite Galliani qui s’est exprimé plus longuement, comme le rapporte SportMediaset :
« Carlo donnera une réponse définitive mercredi prochain. Selon lui, c’est du 50-50, ce sont ses propres mots ! Mais cela ne compte pas : soit cela devient 100, soit 0. J’espère que cela sera 100 mais je crains aussi le 0.
J’ai appelé Pippo avant de partir, il a été informé de ce voyage, c’était le minimum que je puisse faire.
Je suis régulièrement en contact avec Berlusconi. Il est très impliqué, je suis ici avec son consentement et son approbation. Le choix de proposer un contrat à Ancelotti a été commun à Berlusconi et moi.
Nous sommes venus ici car, au-delà de l’aspect affectif, aucun autre entraîneur ne possède le CV de Carlo. »
La suite mercredi prochain !