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Torres : « Le président est incroyable »

Fernando Torres se sait attendu pour ce premier derby milanais sous le maillot rossonero. Une nouvelle découverte pour l’attaquant espagnol, qui a connu le derby madrilène sous les couleurs de l’Atletico, le derby de la Mersey avec Liverpool, et les multiples derbys londoniens avec Chelsea. Ce qui confère une nouvelle forme d’excitation pour le numéro 9 milanais, paré pour découvrir la chaude ambiance du derby della Madonina.

Une rencontre au sommet qui sera l’occasion pour lui d’enfin gommer un début de saison compliqué comme en témoignent ses statistiques faméliques (1 but pour 9 matchs disputés).

Mais également l’occasion de donner une interview pour la Gazzetta dello Sport de ce vendredi, qui a recueilli les impressions pré-derby de l’espagnol, dont voici l’essentiel, à commencer par une anecdote de jeunesse :

« Quand j’avais cinq ans, j’aimais jouer au poste de gardien car je voulais jouer au même poste que mon frère, qui était mon modèle. Mais un jour, je suis revenu avec une dent cassée et ma mère m’a dit : « Si tu veux continuer à jouer au ballon, oublie les cages ».

L’attente autour du derby ?

« Ce derby a vraiment de l’attrait pour moi. Il est passionnant, tant pour ceux qui jouent que ceux qui y assistent. Le gagner est la première chose que m’ont demandé les tifosi à l’aéroport en août ».

Savez vous que le monde milanista vous considère comme le potentiel sauveur « de la patrie » ?

« Cela m’est également arrivé à l’Atletico. Lors des matchs importants, il y avait une attente énorme sur moi, mais j’étais jeune. Par chance il y avait Aragones, un entraineur que j’adore, qui m’encadrait et m’a accompagné dans ma progression de la meilleure des manières. Au fond, même en comparant les dettes, la situation entre les deux clubs n’est pas très différente.

A l’époque l’Atletico était en B (ndlr, en 2ème division espagnole), c’était difficile, et il fallait repartir à zéro. Le problème était que le club voulait très vite se relancer, et il y avait trop de pression. Le résultat ? L’équipe est restée en seconde division durant deux saisons. Le Milan doit aussi se relancer, mais l’expérience m’a appris qu’il ne fallait pas aller trop vite. Revenir en Coupe d’Europe est la première mission, mais il ne faut pas en devenir anxieux ».

L’histoire et le prestige du Milan s’adaptent mal au concept de patience…

« Le football est fait de cycles, comme nous l’a montré l’équipe nationale espagnole. Une période compliquée arrivera pour l’Atletico tandis qu’une bonne période arrivera pour le Milan. Le grand Milan reviendra parce que les grands joueurs souhaitent rejoindre les grandes équipes et les grandes équipes sont celles avec une grande histoire ».

Un syllogisme digne de Berlusconi…

« Le président est incroyable. Il adore parler de football. Il nous donne beaucoup de conseils, il nous dit comment il voit les choses sur le terrain. A nous, attaquants, par exemple, il nous donne des indications sur les mouvements à faire quand les milieux ont le ballon. Pour moi c’est une véritable nouveauté car je n’ai jamais eu un président aussi intéressé à ce qui se passe sur le terrain ».

 

  • El Shaarawy92

    Berlu ne dépense pas d’argent mais c’est le seul que je vois aller encourager les joueurs et c’est tjrs bon pour le moral

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