A l’aube du rachat du club et d’un possible mercato XXL, le club lombard devrait se séparer de son technicien actuel, Filippo Inzaghi, pour tenter de recruter un grand nom, et satisfaire son nouvel actionnaire. Portrait des noms cités dans la presse :
Après des expériences mitigées au Rayo Vallecano (2003), puis chez les -19 ans, et -20 ans espagnols (2010-2014), Lopetegui est arrivé en 2014 dans l’anonymat au FC Porto.
Joueur et amoureux du ballon, le basque s’appuie beaucoup sur les jeunes, comme le souhaitent les dirigeants milanais.
Son équipe est actuellement à la seconde place de Liga Sagres, mais celui-ci a déjà prouvé ses compétences en battant le Bayern Munich 3-1 en Ligue des Champions, malgré un match retour désormais anecdotique.
Fin de contrat : 2017.
Taux de concrétisation : 55%.
Issu de la même génération que Pippo, Emery réussit mieux en tant qu’entraîneur.
Plus expérimenté, l’ibère a déjà fait ses gammes au FC Valence (2008-2012), au Spartak Moscou (2012), avant de signer au FC Séville (2013).
« Perfectionniste et positif » selon Krychowiak et adulé par le Sánchez-Pizjuán, le coach sevillan a su poser sa marque de fabrique et mener son club jusqu’à la victoire finale en Europa League face au Benfica Lisbonne (2014) et est en route pour un doublé, ou le club a quasiment un pied en final, après avoir écrasé la Fiorentina de Montella 3-0.
L’arrivée du technicien basque avait d’ailleurs déjà été évoquée peu après le départ de Clarence Seedorf la saison passée. Une piste restée sans suite, le principal intéressé ayant été finalement conservé par le FC Séville.
Fin de contrat : 2016.
Taux de concrétisation : 70%.
A la tête du Borussia Dortmund depuis 2008, le sanguin Jürgen Klopp a annoncé qu’il quitterait le club en fin de saison, à la recherche d’un nouveau challenge. De quoi logiquement faire de ce dernier un prétendant essentiel au banc rossonero. D’autant que son absence d’à priori à l’égard des jeunes est à même de correspondre avec la politique pronée par le club rossonero, qui ne s’est pas encore véritablement matérialisée.
Au sein du club de la Ruhr, l’allemand a démontré toutes ses capacités. Son jeu est basé sur des contres éclairs, demandant beaucoup de vivacité aux attaquants. C’est grâce à son schéma tactique et sa grinta que les jaunes et noirs ont remporté la Bundesliga en 2012 et 2013, la coupe d’Allemagne en 2012, la Supercoupe d’Allemagne en 2013 et 2014. Son plus gros fait d’arme étant la finale de Ligue des Champions perdue 2-1 face à l’ogre munichois en 2013.
Fin de contrat : 2018.
Taux de concrétisation : 60%.
« Carletto » est à la tête de l’équipe championne d’Europe 2014 : le Real Madrid.
Technicien le plus expérimenté parmi les 5 cités, il a entraîné le Milan de 2001 à 2009, ramenant notamment 2 coupes aux grandes oreilles en 2003 et 2007. Ses performances chez les madrilènes sont constantes et de haut niveau. Le club merengue pointe à la seconde place de la Liga et est toujours en lice pour la Ligue des champions.
Cependant, les récentes déconvenues de la maison blanche ainsi que la pression constante de la presse madrilène sont à même d’inciter Carletto à penser à un éventuel retour à la maison. Il avait à ce titre notamment déclaré en avril dernier aux micros de Canale 5 que le Milan « est le seul endroit » ou il pouvait revenir.
Fin de contrat : 2016.
Taux de concrétisation : 40%.
Longtemps courtisé par le Milan, le club rouge et noir reviendrait à la charge cet été pour déloger le « Pep Guardiola Italien ». Apprécié par Berlusconi pour son jeu offensif, le coach florentin est fort de plusieurs exercices convainquant en Série A (4e place en 2012/2013 et 2013/2014) ainsi qu’en Ligue Europa (8e de finale perdu face à la Juventus en 2013/2014, demi-finale retour à disputer face au Séville d’Emery). Cependant, l’amorce d’une nouvelle ère au Milan est de nature à séduire l’ancien attaquant romain, qui pourrait ainsi franchir un palier supplémentaire en rejoignant l’un des fleurons de la Serie A.
Fin de contrat : 2017.
Taux de concrétisation : 70%.
D’autres noms sont évoqués : Luciano Spaletti, Antonio Conte, Jorge Jesus ou encore Cesare Prandelli…