Abonné aux tribunes tout au long de la saison 2018-2019, Alessandro Plizzari a retrouvé le goût de la compétition ces dernières semaines avec l’équipe nationale italienne engagée au Mondial U20 qui se tient actuellement en Pologne. Le gardien milanais – récemment prolongé jusqu’en 2023 dans le club rossonero – brille à nouveau dans la cage des Azzurrini qui disputeront leur quart de finale ce vendredi à 18h30 contre le vainqueur du match Argentine-Mali. En attendant ce rendez-vous, le joueur de 19 ans a évoqué sa triste saison au Corriere dello Sport :
« Cette année, je n’ai jamais joué et j’en ai souffert. J’aurais aimé partir en prêt mais ça ne s’est pas fait et j’ai donc dû travailler plus que les autres pour rester à mon niveau et progresser. Le Mondial U20 est une belle vitrine, je l’ai conquise après de nombreux sacrifices. Les entraîneurs Fiori et Ragno me donnent tout le temps des conseils, tout comme Donnarumma, qui est un grand ami.
La saison qui vient de se terminer a été utile pour me faire grandir. Aujourd’hui, je me sens plus fort alors même que je n’ai presque jamais vu le terrain. Je le dis avec sincérité : je ne sais pas ce qui arrivera dans le futur et Donnarumma reste sans conteste le numéro 1. Je sais seulement que le Milan compte beaucoup sur moi et je rêverais de suivre les traces de Donnarumma, tant en rossonero qu’en azzurro.
Si au Mondial, nous sommes en train d’écrire l’histoire, c’est parce que chacun de nous contribue à le faire. Ce sont des petites contributions qui sont toutes importantes. Moi, je fais simplement mon devoir. Je joue bien mais je ne gagne pas les matches seul et ce n’est pas de mon mérite si nous sommes parmi les huit meilleures équipes du monde. Pour un gardien, chaque arrêt a quelque chose de spécial mais mon arrêt sur pénalty contre l’Equateur m’a enflammé. Je ne sais pas comment l’expliquer mais cette émotion a décuplé ma motivation. »