Rares sont les interventions publiques de Paolo Maldini, ce qui rajoute encore à l’intérêt de le voir s’exprimer. Cette fois-ci, c’était à l’occasion de la remise du prix Liedholm, organisée il y a deux jours par le fils du fameux Nils (rendez-vous ici pour les plus jeunes lecteurs d’ACM-Z), ayant pour but de célébrer un champion s’étant distingué sur et en dehors des terrains.
L’occasion donc pour le célèbre numéro 3 rossonero d’accorder quelques minutes à La Gazzetta dello Sport, et disons qu’il n’est pas tendre avec son club de toujours…
A propos de ce Milan remanié :
« Beaucoup de choses ont changé : c’est un groupe nouveau avec un nouvel entraîneur. Le fait est qu’ils ne savent pas quel peut être leur objectif : ce n’est certainement pas le Scudetto, mais je pense qu’ils peuvent jouer leur place pour la Ligue des Champions.
La différence avec le Milan que j’ai connu ? C’est simple : les temps changent et les investissements aussi, ces derniers mènent donc à des résultats différents. C’est une égalité avérée : sans argent, la gestion est compliquée.
En voyant le dernier mercato, je pense que le club a très peu programmé. Si l’objectif est de gagner, alors cela n’a pas été suffisamment fait. Cette équipe n’est pas construite pour gagner. »
Au sujet de son ancien coéquipier Inzaghi :
« S’il est là où il est maintenant, cela montre qu’il a des compétences. J’ai eu plusieurs coéquipiers qui étaient déjà de potentiels entraîneurs et il en faisait partie. »
Il aborde ensuite son retour manqué en décembre dernier lors du mélodrame Galliani, alors que des rumeurs reviennent régulièrement depuis deux ans pour un poste au PSG (voir ici) :
« Il y a eu des contacts avec le Milan, puis je n’ai jamais eu de nouvelles. Si on m’appelait, j’en parlerais volontiers, mais ce n’est pas moi qui cherche à les rejoindre. En plus, ce n’est écrit nulle part que je doive travailler au Milan. Si cela arrive, ce sera une bonne nouvelle, sinon, ça ira quand même. Pour l’instant, il n’y a rien qui pourrait me faire revenir sur mes pas.
La contestation le jour de la fin de ma carrière ? De cette façon, ce jour précis, j’ai pris mes distances avec un monde auquel je n’avais jamais senti appartenir. »