Buteurs : Bertolacci (37′), Costa (49′), Falqué (92′ sp) – Mexès (66′)
Le désastre rossonero se poursuit au terme de cette soirée qui a vu Inzaghi et les siens concéder leur seconde défaite de rang en moins d’une semaine, les reléguant ainsi à cinq points de l’Inter, actuel neuvième. Alors que l’on pouvait espérer un sursaut d’orgueil après la claque qui fut infligée par l’Udinese samedi dernier, force est de constater que la gabegie rossonera se poursuit, laquelle ouvre la voie à une fin de saison en roue libre, et qui pourrait la voir glisser au classement. En effet, l’Hellas Vérone, actuel treizième, n’est qu’à trois petites unités seulement de ce Milan période Berlusconi en phase terminale.
Inzaghi avait pourtant procédé à un remaniement de son onze titulaire, afin notamment de susciter une réaction collective; à ce titre, Rami, De Sciglio ainsi que Cerci intègrent le onze titulaire. Néanmoins, les principaux défauts vus et revus face à l’Udinese, et plus largement, depuis plusieurs semaines à présent, n’ont guère quitté le onze rossonero.
Le jeu développé par les hommes d’Inzaghi fut donc des plus prévisibles et lent, et dénué de toute inspiration et d’allant offensif. Ce manque de consistance et de cohérence profita aux rossoblu, qui à l’instar de l’Udinese samedi passé, tirèrent partie de ce Milan moribond pour ouvrir la marque peu avant la pause par l’intermédiaire de Bertolacci à la 37ème minute de jeu.
Le milieu rossoblu, parti de la zone médiane, disposa aisément de ses vis à vis (Van Ginkel puis Rami) pour remporter son duel face à un Diego Lopez de nouveau livré à lui-même. 1-0 à la pause, dans un San Siro résolument en colère envers les siens, comme en témoignent les moultes banderoles présentes ainsi que les chants particulièrement « riches » envers les onze milanais présents sur la pelouse milanaise.
Au retour des vestiaires, nul changement de physionomie : le Genoa se paya meme le luxe d’inscrire son second but de la soirée via Tino Costa, suite notamment à un très bon travail de Falque face à Abate, suivi d’un tir de Niang plein axe, ensuite dévié par ledit Costa face à Diego Lopez. De quoi inciter les tifosi présents à San Siro à réclamer la Primavera de Brocchi. Le Milan s’offrit cependant un brin d’espoir à la 66ème minute de jeu avec un but signé Mexès suite à un tir décoché de l’entrée de la surface de réparation, du plus bel effet.
Néanmoins, cette légère éclaircie céda la place à une nouvelle manifestation du Milan version 2015, avec l’expulsion de Ménez à la 72ème minute suite à un second carton jaune, bien que Mexès fut apparemment au contact avec Edenilson. Une expulsion ternie ensuite par les insultes du français à l’égard de l’arbitre central, face caméra qui plus est.
La désastreuse soirée rossonera se clôtura par un dernier but genoano signé Falqué sur pénalty suite à une faute de Mexès sur Kucka. Rideau.