Buteurs : Bacca (24′) ; Şahin (17′), Aubameyang (20′, 62′)
Premier match au pays de Yonghong Li pour le Milan ! Pour cette rencontre de l’International Champions Cup 2017, Vincenzo Montella maintenait son 4-3-3 fétiche, avec seulement quelques modifications. Storari était confirmé dans les cages, avec devant lui une ligne Rodriguez, Paletta, Zapata, Abate. Au milieu de terrain, Franck Kessié était entouré de Bonaventura et José Mauri. Le trio offensif était lui composé de Borini à gauche, Bacca dans l’axe et Niang étonnamment aligné à droite. Dès l’officialisation des compositions, l’enthousiasme n’était pas de mise face à ce onze douteux, le Borussia étant autrement plus redoutable que Lugano.
L’impression se confirmait dès les premières minutes, avec les accélérations de Dembélé et Aubameyang, qui laissaient sur place la défense centrale rossonera. Le Milan ne voyait pas le jour, confiné dans sa propre moitié de terrain, comme en témoignent les nombreux longs ballons qui finissaient directement en touche. Aligné devant la défense, Kessié se montrait particulièrement maladroit, tout comme José Mauri, qui avait osé se présenter sur le terrain sans protège-tibias, le professionnalisme à son paroxysme.
Sous la pluie de Guangzhou, le Borussia trouvait l’ouverture grâce à Şahin. Le milieu de terrain turc frappait la balle plein axe, sous les yeux d’Abate et de la défense centrale, et Storari plongeait beaucoup trop mollement : le ballon finissait au fond des filets ! A peine le temps d’engager que les Allemands revenaient à la charge. Servi dans la surface, Pulisic obtenait un pénalty sur une faute de… Gabriel Paletta, comme le veut la tradition. Aubameyang se chargeait de transformer la sentence, 0-2 en faveur du Borussia après 20 minutes de jeu.
Peu de temps après, Carlos Bacca récupérait le ballon près du milieu de terrain. Résistant à un joueur de Borussia, enchaînant sur un dribble trop long mais victorieux, Bacca frappait mollement de l’extérieur du pied droit. De manière inattendue, le ballon finissait au fond des filets, bien aidé par l’apathie de Weidenfeller. Le Milan réussissait donc à réduire le score, 1-2 ! Le reste de la mi-temps était une ode aux passes ratées et aux actions manquées, avec Mauri, Niang, Borini et Kessié parmi les meilleurs interprètes. Deux occasions dangereuses du Borussia, et le premier acte se terminait ainsi.
Au retour des vestiaires, Montella effectuait ses deux premiers changements, sortant les pathétiques Paletta et Niang afin de faire rentrer Musacchio et Çalhanoğlu, ce qui faisait passer Bonaventura au poste d’ailier gauche. C’est d’ailleurs sur ce côté gauche que le Milan se montrait le plus intéressant en ce début de seconde période, avec quelques combinaisons entre Rodriguez et Bonaventura. Le Turc, aligné au milieu de terrain et non sur l’aile, en profitait aussi pour se montrer beaucoup plus à son aise que lors du premier match amical face à Lugano.
Les relatives ardeurs milanaises étaient bien vite calmées par le Borussia. Sur un contre mené de façon express par les Allemands, Aubameyang était à la réception du centre afin d’inscrire son deuxième but du match. Suite à cela, Montella commençait à faire tourner l’équipe en sortant Bonaventura, Abate, Bacca et Rodriguez, au profit de José Sosa, Gustavo Gomez, Cutrone et Antonelli.
Ces très nombreux changements de part et d’autre calmaient les actions milanaises, tandis que le Borussia se signalait essentiellement en contre. Dans le temps additionnel, c’était au tour des jeunes Gabbia et Zanellato d’entrer au relais de José Mauri et Kessié, très décevants, notamment le premier d’entre-eux qui s’est signalé par beaucoup de déchets et des fautes à répétition. Cutrone se retrouvait deux fois avec la balle du deuxième but, une fois lors d’un face-à-face pitoyablement manqué avec le gardien allemand et la seconde sur une tête trop molle après un superbe ballon de Zanellato.
Ce deuxième match de préparation se terminait donc sur le score de 3-1 en faveur du Borussia. Encore une fois, les enseignements seront limités tant nombre des joueurs présents sur le terrain sont aussi sur le départ. Cependant, certains éléments se sont montrés comme fidèles à eux-mêmes, sans que cela soit encourageant pour la suite des événements !