Buteurs : De Jong (25′) – Ilicic (64′)
Fin de série pour le Milan qui a concédé le nul ce soir face à la Fiorentina, après deux victoires consécutives et au terme d’une partie globalement décevante notamment eu égard les attentes autour du Milan. Alors que les hommes d’Inzaghi avaient la possibilité de prendre place sur le podium grâce à une victoire, ces derniers n’ont pu faire mieux qu’un match nul face à une Fiorentina pas véritablement flamboyante non plus. Disputée sur un rythme qui n’était pas des plus dynamiques, la physionomie de ces 90 minutes a été entrevue dès l’entame de match.
Lequel a rapidement laissé place au fameux round d’observation. Le jeu s’est en conséquence concentré dans l’entrejeu, ou les deux formations, globalement à égalité en terme de possession de balle, se sont attelées à installer leur jeu collectif . Sans toutefois s’être montrés dangereux de part et d’autre sur le plan offensif. Le match a dès lors tendu peu à peu à se bloquer au quart d’heure de jeu à la faveur d’un jeu concentré dans l’entrejeu, davantage tactique qu’offensif. Il a donc fallu attendre la 25ème minute et l’ouverture du score milanaise pour voir un brin d’action dans ce début de match.
Ouverture du score née d’un corner signé Ménez; bien tiré, il est tout d’abord dévié par Zapata posté au premier poteau. La déviation du colombien a ensuite été interceptée à merveille par De Jong, qui trompa Neto à bout portant d’une tête croisée. 1-0 pour le Milan… et la partie repartit sur sa physionomie qui est la sienne depuis l’ouverture des débats. C’est en effet une fin de première période à la limite du soporifique à laquelle a eu droit San Siro (rempli par environ 40.000 tifosi), ou la Fiorentina a eu le pied sur le ballon; cette possession de balle s’étant avéré stérile, Inzaghi et les siens rejoignirent les vestiaires munis de ce court avantage au score.
La seconde période reprit sur davantage d’intentions offensives de part et d’autre. Ménez se signala notamment à la 52ème minute, mais sa frappe du gauche buta sur un bon Neto. La Fio est quant à elle davantage portée sur les tirs de loin; Aquilani puis Matias Fernandez n’inquiétèrent guère Abbiati. A l’heure de jeu, l’inquiétude gagne toutefois le camp milanais, au regard de l’égalisation florentine signée Ilicic à la 64ème minute de jeu. A noter, le coaching gagnant de Montella qui fit entrer le slovène en lieu et place de Kurtic peu après la reprise. Le slovène, aidé par une défense milanaise généreuse, vit sa frappe tirée de l’entrée de la surface de réparation milanaise rejoindre le coin gauche des cages d’Abbiati.
Les rossoneri, empruntés, n’arrivent pas à se montrer incisifs. Le secteur offensif s’avère stérile, et peu aidé par les mauvais choix de ses individualités. L’entrejeu n’a quant à lui pas brillé par sa qualité de jeu pour compenser. L’entrée de Torres à la 80′ au détriment de Ménez, second changement de la soirée après la sortie de Poli au profit de Bonaventura (68′) n’a pas été couronnée de succès.
C’est donc sur ce score de parité que le Milan clôt cette huitième journée de Serie A; un Milan qui peut nourrir des regrets car désormais sixième, dépassée par l’Udinese et la Lazio. Ces derniers auront l’occasion de retrouver le succès à l’occasion d’un déplacement sur le terrain du Cagliari de Zeman ce mercredi.