Première – et lourde défaite du Milan dans le cadre de sa préparation estivale, concédée face à une formation de l’Olympiakos qui a rapidement su mettre la main sur cette partie. Le onze grec, davantage entreprenant, a notamment ouvert la marque en début de match par l’intermédiaire de Dominguez à la 16ème minute, suite à une belle action collective côté grec, mettant notamment en exergue le placement défensif hasardeux du quatuor défensif milanais.
Côté rossonero, les difficultés sont bien là. Peinant dans la construction du jeu et acculés par le pressing de leurs homologues grecs, les hommes de Pippo Inzaghi n’ont davantage pas été inspirés devant le but. Seules trois occasions, signées El Shaarawy, Pazzini et Poli sont à mettre au compte des rossoneri au terme de la première période. Très peu pour mettre en difficulté le portier de la formation du Pirée. Le public milanais de Toronto ronge son frein, attendant la pause avec impatience pour voir des changements émerger côté rossonero.
Lesquels ne sont pas arrivés en seconde période, et ce à tous les aspects. Le technicien rossonero n’a en effet opéré aucun changement à la pause. Sur le plan du jeu, la physionomie de la partie reste quasi identique. Comme en témoigne le second but inscrit par l’Olympiakos à la 49ème minute par l’intermédiaire de Diamantakos. De quoi logiquement pousser Inzaghi à procéder à trois changements à l’heure de jeu : exit Bonera, Rami et Gabriel, et place à Alex, Mexès et Agazzi.
L’inefficacité demeure toutefois côté milanais, marquée par les mouvement sans danger de Niang en attaque. Ce dernier céda également sa place à la 76ème minute de jeu tout comme Poli et Zaccardo, au profit de Honda, Mastalli et De Sciglio.
L’Olympiakos a toutefois définitivement confirmé son emprise sur la rencontre grâce à une troisième et dernière réalisation inscrite à la 78ème minute par le biais d’une frappe des 25 mètres de Bouchalakis.
La débandade rossonera scellée (marquée par une certaine fébrilité défensive et un mutisme offensif), Le Milan repartira également de Toronto avec une blessure, à savoir celle de Saponara sorti à la 83ème minute de jeu au profit de Modic. Gageons qu’il ne s’agisse ici que d’un problème physique bénin.
Froidement douché par une formation de l’Olympiakos réaliste et bien organisée, le Milan, qui semblait pourtant bien parti jusqu’alors, devra assurément montrer un tout autre visage ce dimanche face à Manchester City (22h heure française) du côté de Pittsburgh…