Dernier « round » de notre bilan de fin de saison, et place au bilan du secteur offensif au terme de cette saison 2015/2016, marqué par les prestations inégales des individualités la composant. Néanmoins, le Milan a pu compter sur un fer de lance, qui a su palier aux carences du secteur offensif, miné par les blessures et les méformes de certains.
Carlos BACCA, Mario BALOTELLI, Luiz Adriano, Jérémy MENEZ, M’Baye NIANG
(43 matchs disputés, 3575 minutes jouées / 20 buts, 4 passes décisives)
Après deux saisons pleines au FC Séville, dont il fut le buteur incontesté, et où il glana notamment deux Europa League, Carlos Bacca fit le choix de tenter une nouvelle aventure, en débarquant au Milan avec un statut de « star », dans un championnat autrement plus réputé s’agissant de l’aspect défensif. Force est de constater qu’après une première saison en Serie A, dans un onze sujet à un certain nombre de changements tout au long de la saison, et aux carences certaines dans l’entrejeu, l’attaquant colombien a su répondre aux attentes, à tout le moins sur le plan statistique.
En effet, avec 20 buts inscrits (dont 18 en Serie A), et 4 passes décisives délivrées, l’international colombien a été le fer de lance d’une attaque rossonera qu’il a parfois porté à bout de bras : 35% des buts inscrits en Serie A l’ont été par son fait. On pourra cependant lui reprocher un pied gauche défaillant, ou encore une technique approximative dans certains cas. Pour le reste, son bilan s’avère on ne peut plus positif, car sans Bacca, le Milan aurait sans aucun doute davantage peiné en attaque…
Son avenir :
L’objectif Europa League ayant été une nouvelle fois manqué, difficile de voir l’attaquant colombien composer avec une seconde saison sans Europe. Qui plus est, les incertitudes pesant sur l’avenir sportif et institutionnel du Milan ne sont pas pour le rassurer. On en saura très probablement davantage lors du dénouement des négociations menées par Berlusconi avec le consortium chinois prêt à racheter le club rossonero. Si départ il y a, il ne pourra pas être envisagé à moins de 30M€.
(23 matchs disputés, 994 minutes jouées / 3 buts, 1 passe décisive)
Revenu sous la forme d’un prêt au Milan après une saison famélique à Liverpool (28 matchs disputés pour 4 buts inscrits toutes compétitions confondues…), cette saison devait être celle du rachat pour l’italien, sous peine de signer sa disparition progressive de la circulation. Son bilan en atteste : cette saison n’a définitivement pas été celle du rachat (le Milan n’exercera d’ailleurs pas l’option d’achat dont il bénéficie à son égard).
Certes peu aidé par une absence de 3 mois, entre octobre et janvier dernier, l’attaquant italien n’a pas su par la suite s’imposer comme le véritable complément de Carlos Bacca en attaque, en dépit des absences à répétition de Luiz Adriano, du retour de blessure compliqué de Ménez ou encore de l’absence de Niang à compter de la fin février. L’arrivée de Brocchi sur le banc rossonero en avril dernier aurait pu signer une ébauche de retour en force, l’ex entraîneur primaverino ayant décidé de lui faire confiance dans son nouveau 4-3-1-2.
Sans succès, les prestations du numéro 45 milanais n’ayant pas été à la hauteur, entre imprécision devant les buts et efforts intermittents. De quoi épuiser le crédit dont il a bénéficié du côté de la direction milanaise, qui n’a pas caché sa déception à l’égard des prestations livrées par le principal intéressé, Galliani en tête.
Son avenir :
Il s’inscrira hors du Milan, c’est une certitude désormais. Liverpool ne souhaitant pas le conserver, un départ en Turquie a été évoqué, tout comme un énième retour en Italie, du côté de la Samp notamment.