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Les notes de la saison 2020-2021

Cette année encore, la rédaction d’AC Milan – Zone a décidé d’opter pour le système des pagelle pour adresser les félicitations et attribuer les mauvais points aux joueurs rossoneri au terme de l’exercice 2020-2021, en tenant compte d’un barème italien avec une moyenne fixée à 6/10.

 

Les gardiens

Antonio Donnarumma – Non noté : No comment, comme d’habitude.

Gianluigi Donnarumma – 7 : Le désormais ex-portier du club a une nouvelle fois été un des hommes forts de l’effectif rossonero. Toujours aussi solide sur sa ligne, on l’a tout de même vu plus à l’aise sur son jeu au pied (parfois à la limite…) mais encore avec des hésitations dans le jeu aérien. Rien de grave toutefois, il termine la saison avec 14 clean sheets et se montre décisif dans les dernières rencontres qui valent la qualification en Champions League. Pour le reste…

Ciprian Tătăruşanu – 6 : Une saison sans relief pour le gardien roumain, qui lui vaut une petite moyenne. Cantonné au banc, il n’a pas su se mettre à son évidence sur ses rares apparitions (5 toutes compétitions confondues au total) et a même parfois été très fébrile.

 

Les défenseurs

Davide Calabria – 7 : Quelle saison ! Passé derrière Conti à la reprise du championnat en juin 2020, le latéral milanais a retrouvé de la plus belle des manières un costume de titulaire au sortir d’un exercice difficile. Solide défensivement comme il l’avait déjà prouvé par le passé, il a aussi affiché de nets progrès dans l’autre moitié de terrain. Taiseux et travailleur, il a bénéficié de sa première cape en Nazionale A mais ne participera pas à l’Euro à cause d’une nouvelle opération.

Andrea Conti – NN : Trop peu de temps de jeu en première partie de saison. Il est prêté à Parme en janvier mais ne parvient pas à éviter la relégation de son nouveau club.

Diogo Dalot – 5,5 : Fade. Arrivé initialement comme doublure, le Portugais a progressivement bénéficié d’un temps de jeu plus important, tant dans le couloir gauche que dans le couloir droit, où il remplaçait Calabria pendant sa convalescence. L’écart avec l’Italien était criant, Dalot se contentant finalement de faire circuler le ballon. Pas catastrophique mais rien d’entraînant pour autant.

Léo Duarte – NN : L’énigme perdurera. Il est prêté à l’Istanbul Başakşehir en janvier pour un an et demi.

Matteo Gabbia – 6 : Entre les blessures et la concurrence, le défenseur central formé au club n’a pas trouvé la continuité nécessaire, malgré plusieurs titularisations en début de saison qui étaient toutes très encourageantes. Toujours prêt quand on fait appel à lui.

Théo Hernández – 7 : Le titulaire indiscutable du couloir gauche a une nouvelle fois produit une saison de haute volée. Omniprésent dans la moitié de terrain adverse, il termine sa saison avec 8 buts et 8 passes décisives, s’affirmant encore comme un joueur difficile à arrêter. Toutefois, il marque un peu le pas dans la phase retour et se montre encore très souvent naïf en phase défensive. Manquant en fin de compte de concentration et de régularité, il n’est pas si surprenant de ne pas le voir convoqué pour l’Euro qui débutera dans quelques jours.

Pierre Kalulu – 6 : Présenté comme la doublure de Calabria, le Français a finalement plus joué en défense centrale, à son autre poste de prédilection. Très intermittent, il a su répondre rapidement présent mais arrivait parfois à offrir des solutions aux adversaires de manière incompréhensible. La jeunesse, évidemment, pour celui qui disputait seulement ses premiers matches professionnels.

Simon Kjær – 8 : Le vrai patron de l’arrière-garde rossonera. Arrivé dans un certain scepticisme en janvier 2020, le solide défenseur central a su continuer sur sa lancée cette saison. Bon dans l’anticipation, de la tête, au marquage, le capitaine de la sélection danoise semble au sommet de son art à 32 ans. Il assume en plein son rôle de leader auprès des jeunes coéquipiers de son secteur de jeu. Indispensable malgré un physique parfois inquiétant.

Mateo Musacchio – NN : L’Argentin a quitté le Milan sur une dernière apparition lors du naufrage à San Siro face à l’Atalanta en janvier dernier.

Alessio Romagnoli – 4,5 : Capitaine en péril. Bénéficiant pourtant d’un solide collègue en la personne de Simon Kjær, l’Italien a une nouvelle fois déçu, bien loin de son niveau de la période 2016-2019. Il enchaîne une nouvelle saison médiocre malgré une vague amélioration en décembre-janvier. Sa saison cauchemar trouve son apogée lorsqu’il est éjecté du XI au profit de Fiakyo Tomori. Il ne joue pas dans le sprint final et il perd sa place en Nazionale, le tout à un an de la fin de son contrat.

Fikayo Tomori – 7 : Nouveau coup de maître de la direction rossonera sur le mercato. L’Anglais arrive de Chelsea l’hiver dernier, n’ayant joué que 3 matches en septembre et 10 minutes en janvier. A Milan, il bénéficie rapidement de la confiance de Stefano Pioli, qui l’aligne notamment en remplacement du triste capitaine rossonero. Il surprend tout son monde par son niveau, sa vitesse et l’intensité de ses interventions. Il nous fait toutefois plusieurs frayeurs en avril mais la question de son rachat semble être une priorité pour Maldini et ses collègues.

 

Les milieux

Ismaël Bennacer – 6 : Une saison gâchée par les blessures. L’Algérien, qui éclairait le milieu de terrain du Milan, a en effet manqué 22 rencontres pour différents soucis de santé. Si ses performances de l’automne étaient en ligne avec ses précédentes sorties, Bennacer affichait un tout autre visage au printemps. Hésitation, fébrilité… Sa fin de saison a été compliquée mais il arrivait toujours à laisser entrevoir toutes ses qualités. Du repos maintenant, pour mieux revenir en forme.

Hakan Çalhanoğlu – 4,5 : Comme d’habitude avec le Turc, les chiffres semblent flatteur : 9 buts et 12 passes décisives toutes compétitions confondues. Pourtant, sa saison est à l’image de toutes les autres depuis son arrivée en Lombardie à l’été 2017, marquée du sceau de l’inconstance. Il commence l’exercice sur sa lancée de la reprise de juin 2020 avant de retomber dans ses travers, pas aidé par son arrêt forcé pour cause de Covid. La vraie-fausse excuse de son positionnement sur le terrain ne tient plus. Le numéro 10 dicte le jeu à l’envers et à contre-temps et multiplie les erreurs techniques grossières indigne de son statut. Il est en fin de contrat dans un mois et que ça soit à Milan ou ailleurs, il semble avoir des difficultés à trouver un club prompt à répondre à ses exigences astronomiques au regard de ses prestations.

Brahim Díaz – 6 : La saison de l’Espagnol a pour le moins été fluctuante. Intéressant initialement dans son rôle de doublure, ses performances perdent en qualité alors que son temps de jeu augmente. Il reste toutefois le seul joueur du Milan à se montrer dangereux balle au pied et il a embêté plus d’un défenseur avec ses petits appuis répétés. Le joueur du Real Madrid retrouve un second souffle en fin de championnat, quand son coéquipier turc multiplie les prestations décevantes, ouvrant notamment le score dans l’importantissime Juventus-Milan.

Franck Kessié – 9 : Le meilleur joueur de la saison et de très, très, très loin. Le Kessié nouveau est à des années-lumière de son frère jumeau qui officiait semble-t-il sous la tunique rossonera de 2017 à mars 2020. Travailleur infatigable, son physique impressionnant a épuisé bien des adversaires du Milan. Il court beaucoup, tout le temps mais surtout, il court juste, illustrant de réels progrès d’un point de vue tactique. Il s’est en plus affirmé comme le tireur attitré de penalty de l’équipe. Sans ce joueur, la saison aurait pu être bien différente dès le début. Le Président

Rade Krunić – 5,5 : A l’instar de son illustre prédécesseur Fabio Borini, le Bosnien est utilisé à tous les postes : dans le milieu à deux, sur l’aile gauche, au soutien de l’attaquant… Cette saison, Krunić a été baladé de gauche à droite par Stefano Pioli. Utile dans la rotation notamment lors de la phase de groupes de l’Europa League, il marque progressivement le pas et affiche de nombreuses limites. Volontaire, mais ce n’est pas suffisant.

Daniel Maldini – NN : Quelques minutes ici ou là en fin de match en première partie de saison. Il a longtemps été blessé sur la phase retour et n’a plus vu le terrain.

Soualiho Meïté – 5 : Aller piocher un joueur sur le banc d’une équipe relégable, c’est rarement une bonne idée. Initialement pris comme doublure de Kessié, le milieu de terrain français a beaucoup joué, trop, même. Il a enchaîné les prestations sans relief, se montrant régulièrement perdu sur le terrain. Un prêt non concluant. 

Sandro Tonali – 6 : Saison particulière pour le prometteur milieu italien. Appelé à être utilisé dans la rotation au relais des indéboulonnables Bennacer et Kessié, l’ex joueur de Brescia a eu de mal à se libérer, donnant l’impression de jouer avec le frein à main. Pourtant, lorsqu’il le voulait, ses qualités sautaient aux yeux mais on a eu bien souvent droit au compitino. Une belle aptitude aux coups de pied arrêtés, quand son collègue turc ne les vampirisait pas.

 

Les attaquants

Samuel Castillejo – 4 : On s’attendait à ce que l’aile droite ne soit pas un des points forts du Milan cette saison et il va sans dire que l’Espagnol en était une des principales causes. Si son investissement n’est pas à remettre en cause, c’est le cas de son football. Le natif de Malaga s’est encore montré anarchique, frêle, fébrile et limité pendant toute la saison. Pourtant, le Mister lui a donné de très nombreuses occasions pour se mettre en valeur ! Bref, à l’heure actuelle, un départ semble plus qu’envisageable, il est même souhaitable.

Lorenzo Colombo – NN : Un but face à Bodø/Glimt, puis plus rien. En plus, lors de ses rares entrées en jeu, son engagement n’a pas été sans faille. Prêté à la Cremonese en Serie B au mois de janvier.

Jens Petter Hauge – 6 : Véritable attraction du début de saison, le Norvégien avait conquis son monde grâce à ses buts en Europa League et face au Napoli. Sa fraîcheur et son insouciance lui valait beaucoup de crédit auprès des tifosi mais à y regarder de plus près, Hauge était aussi un joueur très brouillon, avec beaucoup de déchet technique, et un sens tactique assez limité. Il perd progressivement du temps de jeu, au point de ne plus jouer du tout lors des neuf dernières journées malgré son but décisif face à la Sampdoria. Une gestion qui peut aussi poser question.

Zlatan Ibrahimović – 7 : Malgré ses 24 matches manqués sur blessure, le Suédois a une nouvelle fois été le patron de l’attaque rossonera, notamment en tout début de saison. A 39 ans, il pèse toujours autant sur les défenses adverses et son influence sur ses coéquipiers semble sans égal. Ses 17 buts et 3 passes décisives en 27 matches toutes compétitions confondues ont convaincu la direction milanaise de lui offrir une prolongation de contrat d’un an, qui lui permettra de retrouver la Champions League avec le Milan. Toutefois, son physique demeure une vraie interrogation.

Rafael Leão – 5,5 : Titulaire en début de saison, le Portugais semblait moins suffisant que lors de l’exercice dernier et cela s’est vu à plusieurs reprises au tableau d’affichage. Malheureusement, l’embellie n’a guère duré. Très vite, il est retombé dans ses travers, avec un investissement sur le terrain très limité et une attitude quasi je-m’en-foutiste qui avait tendance à devenir particulièrement horripilante. Ses apparitions dans l’axe lors des absences du Suédois ont confirmé qu’il n’avait rien d’un attaquant axial (alors qu’il était arrivé pour ça !), sa vitesse (et son manque de réalisme) le cantonnera dorénavant à un poste sur l’aile. Sa saison se résume à un album de rap, de la drague via Twitter et finalement très peu de football.

Mario Mandžukić – NN : La malédiction du numéro 9 s’est poursuivie avec le Croate, arrivé libre au mois de janvier pour endosser le costume de doublure à Ibrahimović. Ses blessures ne lui auront permis de disputer que 287 minutes de jeu pour aucun but marqué. On saluera toutefois son geste, refusant de recevoir son salaire de mars du fait de son absence. Classe.

Ante Rebić – 6,5 : L’homme aux deux visages. Le Croate a débuté sa saison en se blessant, prenant du temps à revenir à son meilleur niveau. Il faut dire qu’il a régulièrement été aligné dans l’axe en remplacement d’Ibrahimović, ce qui est tout sauf son poste de prédilection. Une fois revenu et installé sur l’aile gauche, Rebić a rapidement retrouvé des couleurs, s’affirmant comme un élément moteur du Milan. Toutefois, la régularité n’est pas le meilleur mot pour le décrire, puisqu’il se montre très souvent sur courant alternatif. Un joueur énigmatique, dans sa façon de jouer ou d’être sur le terrain.

Alexis Saelemaekers – 6,5 : Quelle progression depuis son arrivée dans l’anonymat en janvier 2020 ! Le jeune Belge a gagné sa place de titulaire à droite, formant une paire très intéressante avec Calabria. Généreux, il ne rechigne pas à l’effort et aux tâches ingrates. Malgré cela, il ne se montre pas assez décisif balle au pied et ne joue que très rarement sa carte personnelle. Un altruisme qui frôle l’excès et dont il devra un peu se débarrasser pour prétendre à être plus que ce joueur ‘sympa’.

  • Antoine Yves Balogog

    Je rêve de voir ce Milan rapatrier Manuel Locatelli et André Silva, recruter un Isco qui a besoin de se relancer et un fougueux Scammaca. Faire signer Dusan Vlahovic paraît être une mission presqu’impossible en raison de sa prolongation à Florence et de la situation financière du club sans mentionner Andrea Belloti dont le prix ne fait que monter à cause de la surenchère effectuée par la Roma. De toute façon, je suis confiant : la saison prochaine, on remporte la Serie A et la Ligue des Champions… Forza Milan !

  • Joffrey Calligaro

    D’accord avec les notes attribués sauf….pour Romagnoli et Tomori je trouve que le « jugement » est complétement faussé par la performance de Roma contre l’Inter…

    Depuis ce match on l’a enterré alors qu’il revenait de blessure (2 mois d’absence à la reprise post covid) et qu’on était quand même 1er du championnat avec lui en charnière au côté de Kjaer…. Et aussi le fait de ne pas souligner que Théo l’abandonne à chaque action n’est pas très honnête non plus (tout comme Tomori d’ailleurs).

    Et idem pour Tomori, on l’encense pour des prestations réussi contre des équipe de 2e partie de tableau et encore contre le Genoa et Sassuolo on a bien vu qu’il était meilleur que Romagnoli.

    Bref à 30M je trouve que ça fait chère surtout qu’on a déjà Roma.

  • Tallinho..94

    Tout à fait d’accord surtout avec Kessié hormis ses prestations de qualité c’est le fait qu’on puisse compter sur lui à chaque 37/38 c’est énorme je parle pas des matchs d’Europa ou de coupe.
    Les notes sont correctes dans l’ensemble
    Calabria et Saleamakers j’espère qu’ils vont confirmer la saison prochaine parce que cette année j’ai vu une grande progression de leur part.

  • Dannys

    Ibra et Théo pour moi ce sont des 8, car ils ont pésé tout au long de la saison. concernant Hakan il mérite au moins la moyenne sinon 6 car durant la 1ère partie de saison il était monstrueux avant qu’il ne se blesse, au point d’avoir eu un ou des titres de meilleur joueur du mois de Série A ce n’est pas rien. Késsié bel et bien est le MVP de la saison donc le 9 est largement mérité.

    • Pipomaldini

      Tout à fait d accord avec toi Théo mérite un 8
      Pour le reste je suis d accord avec les notes données jspr qu on réussira a vendre leao qui me fait beaucoup pensé à balotelli par sa non chalenge et des éclats et se débarrasse de calanoglu au profit de rodrigo de Paul

  • Aristippe

    J’aurai mis plus à Dalot, moins à Bennacer.

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