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Leonardo : « Il y avait mille raisons pour interrompre cette rencontre »

La demi-finale retour de la Coppa Italia ce mercredi n’a pas été uniquement marquée par l’élimination du Milan, qui , quant à elle, ne prête pas à débat. En effet, cette rencontre a été émaillée de nombreux incidents émanant de certains tifosi de la Lazio en déplacement dans la capitale lombarde.

Suite à la ridicule provocation de Tiémoué Bakayoko et Franck Kessié lors du dernier match de championnat face à cette équipe (provocation qui a entraîné des réactions jusqu’au sommet de l’Etat italien), ces énergumènes laziali ont donc visé les deux rossoneri mercredi à l’aide de chants racistes et autres imitations animalières du plus mauvais goût.

Devant l’absence totale de réaction de la Fédération italienne de football (FIGC) malgré ses grandes déclarations lors des derniers incidents similaires, Leonardo n’a pas gardé le silence et a voulu mettre les pontes du football italien devant leurs responsabilités à l’occasion d’une interview parue dans La Gazzetta dello Sport du jour.

« Je ne parle pas de tout cela car nous avons perdu : la Lazio a gagné sur le terrain et a mérité sa qualification en finale. Après l’histoire avec le maillot d’Acerbi, nous sommes intervenus pour régler cette affaire mais nous avons évité toute sortie publique afin de préparer le plus sereinement possible le match de Coppa Italia. Cette histoire a été une grave erreur, que nous avons reconnue immédiatement.

Mais c’est le seul épisode qui a attiré l’attention à propos d’un match où il y a plusieurs autres problèmes : insultes, provocations et bagarre après le coup de sifflet final… Nous n’avons rien dénoncé. Nous avons sanctionné nos joueurs, nous les avons réprimandé publiquement et nous avons fait en sorte de recoller les morceaux. Gattuso expliquait en conférence de presse que Bakayoko et Kessié s’étaient excusés alors que le club avait aussi réagi. Acerbi avait fait en sorte de faire la paix, Bakayoko l’a fait aussi. Nous avons fait en sorte que le dialogue soit renoué.

Avant même que la justice sportive se prononce sur cette histoire,  Giorgetti, secrétaire à la Présidence du Conseil, et Gravina, président de la FIGC, ont commenté durement le comportement de nos joueurs et demandé publiquement des sanctions. Avant même que les organes compétents ne se prononcent… C’est pour le moins curieux, pour ne pas dire grave. Après les insultes racistes adressées à Kessié et Bakayoko mercredi, je n’ai pas vu la même réactivité ni la même intransigeance. Giorgetti et Gravina, où sont-ils à présent ? Le vice-président du Conseil, Salvini, s’en est tiré lui aussi avec un commentaire très générique, il a utilisé le mot ‘honte’ seulement pour parler du jeu du Milan. Au contraire, il faut utiliser ce mot pour des épisodes plus graves.

Il y a avait mille raisons pour interrompre cette rencontre. Avec les nouvelles règles, il ne fallait même pas attendre le deuxième ou le troisième incident, le premier suffisait à l’arbitre pour réunir les équipes au centre du terrain, faire les annonces nécessaires et puis, en cas de récidive, arrêter définitivement le match. Finalement, rien, alors que les chants racistes ont été entendus par tout le monde. Si deux annonces au micro ont été faites, cela signifie qu’ils étaient entendus par tout le monde. Pourtant, Mazzoleni (l’arbitre de la rencontre, ndlr) a laissé faire, comme s’il était le seul à ne pas avoir entendu.

Notre team manager a signalé ces chants au quatrième arbitre mais faire pression ne sert que jusqu’à un certain point. Le règlement reconnaît le caractère discrétionnaire du choix de l’arbitre : c’est à lui de décider. Tout le monde nous avait garanti avant le match qu’il y aurait une intervention si nécessaire, ce n’était une surprise pour personne. Mazzoleni avait déjà arbitré lors du match Inter-Napoli avec l’histoire de Koulibaly. Nous étions sereins.

Ce n’était pas à nous de bouger pour demander la suspension de la rencontre, notamment car nous ne voulions pas que cela serve d’alibi pour le résultat. C’était à Mazzoleni de décider. Je pense toutefois que les arbitres devraient être plus accompagnés et aidés par les autorités afin de ne pas être laissés seuls dans ces situations. »

  • Juno Milano

    Et quand l’arrivée de F. Ri

  • Ded

    Je hais la Lazio et toutes ces idées fascistes qu’elle véhicule. A côté de ce club de merde, j’ai même l’impression d’apprécier l’Inter et la Rube! Pour vous dire! Il faut absolument des sanctions. Le temps passe et rien ne change, c’est aberrant!

    FORZA MILAN !!!

  • Juno Milano

    Et quand pour l’arrivée de Frank, Ri. Quand tu seras fatigué à supprimer mes commentaires Tu vas me bloquer , Gattuso va te payer , et tu sera fier de toi. Insensé

  • Ross o’nero

    Ouais c’est la honte ce genre de truc tout pourris mais surtout que la fédération et toute la clique personne bouge son gros cul.

    Les mecs , au calme ils posent leurs banderoles fascistes dans les rues de Milan , à la gloire d’un mec qui a rien réussi et n’a ramené que du mal à l’italie. Personne dit rien , pire ils peuvent les faire rentrées à l’intérieur de san siro , toujours au calme. C’est une honte de voir ca.

    Franchement je fais parti d’aucun bord politique et j’en ai même rien à cirer mais il y a des trucs franchement c’est complètement débile.
    l’Italie comme son championnat est tombé bien bas en ce moment , heureusement qu’il y a la squadra azzura pour me redonner du baûme au coeur sur les derniers matchs.

    • marcohelias

      T’as complètement raison. C’est là que tu vois que les politiques sont dépassé même par des choses évidentes, laisser faire des saluts facistes en pleine rue, j’espère que je ne vivrais jamais ça et je pense aux enfants qui voient ça, pourquoi ces supporters ne sont pas banni à vie ?

      • Ross o’nero

        Bah tsais quand tu vois qui dirige l’Italie en même temps , ça m’étonne même pas.
        Lui j’ai honte qu’il soit milanista par contre.

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