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Le bilan à la mi-saison de la Primavera

A l’heure où le « projet jeunes » est sur toutes les lèvres de nos dirigeants, il est nécessaire de faire un premier bilan à mi saison de l’ensemble du centre de formation. Et ce, afin de voir si celui ci s’avère être en corrélation avec les objectifs annoncés. A l’issue de la phase aller, si l’on ne peut évidemment tirer des conclusions hâtives sur l’éventuel futur de ce projet, nous pouvons tout de même constater que les résultats démontrent une tendance générale : me secteur jeune marche à plein régime.

Pour preuve, sur les trois compétitions majeures (Primavera, Allievi Nazionali et Giovanissimi Nazionali) qui aboutissent à des trophées, le Milan est l’une des deux seules équipes Italiennes à placer ces trois équipes aux deux premières places du classement à la mi saison. ACM-Z vous proposera durant les jours à venir son panorama sur les performances du secteur jeune rossonero à mi-saison, niveau par niveau. A commencer par les plus anciens de notre centre de formation, les potentiels futurs joueurs du groupe pro dans un avenir proche, la Primavera de Christian Brocchi.

Avec 31 points pris sur 39 possibles, après sa victoire 2-1 acquise cet après-midi face à l’Atalanta (buts de Crociata à la 13′ et de Mastalli à la 31′), la Primavera carbure à une moyenne impressionnante de 2.38 points par match. Pour une équipe ayant l’une des moyennes d’âge les plus jeunes du championnat (le Milan est d’ailleurs l’équipe ayant fait jouer les joueurs les plus jeunes depuis le début de la saison) et qui n’a jamais pu aligner son onze type, c’est une moitié de saison parfaitement maîtrisé de la part du Mister Brocchi.

Malgré tout, le Milan doit se contenter de la seconde place en raison du parcours brillant du rival Interiste, favori annoncé au titre et qui pointe à une longueur du groupe Rossonero. Toutefois, au regard des huit points de retards accusés il y à de cela un mois, revenir à un seul point des Interistes – favori du championnat – relève de l’excellence. 

Rappelons que les deux premiers de chaque poule sont qualifiés directement pour les quarts de finales de la compétition, sans passer pour les barrages. Or, le troisième Sassuolo pointe à neuf longueurs des Milanais à la trêve et sont quasiment largués de la course aux deux premières places. Les Milanais ont donc toutes les cartes en main pour assurer sa place parmi les 8 meilleures équipes de cette saison. 

Parmi les points forts de cette équipe, le secteur offensif est assurément l’atout numéro un. Meilleur attaque de la poule et même meilleure attaque du championnat avec 43 buts inscrits en 13 rencontres soit une moyenne de plus de 3.3 buts par match, rare sont les équipes à ne pas avoir subit la loi des attaques Milanaises. 

Cette attaque se démarque par sa diversité dans les buteurs. En effet, la où Bologne et l’Inter ont un buteur maison qui culmine à plus de dix buts, le Milan ne possède pas qu’un buteur mais trois, en la personne de Davide Di Molfetta (auteur d’un excellent début de saison avant une blessure), de Luca Vido (qui enquille les buts depuis son retour de blessure début Octobre) et enfin d’Andrea Vassallo, véritable révélation Rossonera et meilleur buteur actuel. Ces trois joueurs culminent à 22 buts et sont les fers de lance d’une équipe dont le jeu est de toute façon porté vers l’avant. 

CALCIO
Néanmoins, ils ne sont pas les seuls à donner satisfaction. Par le biais de l’idéologie de jeu prônée par Brocchi, la possession est l’un des atouts principaux du Mister. Et sur ce secteur la, le Milan reste l’une des équipes les plus performantes d’Italie. Parmi les symboles de cette réussite, nous pouvons parler d’Andrej Modic – classe 1996 – , véritable maître à jouer de cette équipe et qui intégrera – d’après Galliani – l’équipe première la saison prochaine.

De plus, outre le Bosniaque, le Milan peut se vanter d’avoir l’une des plus belle pépites de la génération 1998 en la personne de Manuel Locatelli (ci-dessus sur la photo). Techniquement au dessus du lot, volontaire, doté d’une intelligence de jeu et d’une justesse technique impressionnante pour un joueur de 16 ans, il démontre être l’un des meilleurs milieux de la Primavera: précoce. A un degré moindre, le capitaine Alessandro Mastalli à su lui aussi rendre bien des services au Milan. Un peu à la manière d’un Gattuso – toute proportion gardée – il à une grinta étonnante et une volonté de se battre pour ce maillot qui ferait plaisir à n’importe quel supporter.

Le seul point noir dans cette équipe réside dans le secteur défensif. Liée à une tactique ultra offensive, le Milan n’est pas aidé par quelques défaillances sur ce secteur qui rendent ce bilan médiocre. Avec environ un but encaissé par match (14 buts encaissés en 13 rencontres), le Milan encaisse de nombreux buts et se repose trop sur l’efficacité offensive de l’équipe. Parmi ces défaillances on peut noter celle du latéral droit.

Entre Davide Calabria parfois en méforme et souvent blessé, Guido Turano qui ne présente aucune sérénité et Ivan Rondanini très décevant, le coté droit n’a jamais montré une once de satisfaction. De plus, si Francesco Bordi est une belle recrue, on peut regretter l’absence d’un autre défenseur central pour permettre à ce dernier de retrouver son vrai poste (latéral gauche). Enfin après un premier quart de saison très satisfaisant, Ivan De Santis à eu un coup de mou regrettable et n’est pas au mieux depuis quelques rencontres.

Un petit mot pour terminer sur les gardiens Rossoneri qui ont tous été très bons depuis le début de la saison. Le titulaire Stefano Gori à su lutter tant bien que mal à l’arrivée du prodige Gianluigi Donnarumma (15 ans) en alignant tout deux des grosses prestations. De leur coté, Alessandro Livieri et Stefano Aiolfi ont répondu présents à chaque fois que l’on faisait appel à eux.


Le classement des buteurs:

1. Andrea Vassallo 8 buts
2. Luca Vido & Davide Di Molfetta 7 buts
4. Michael Fabbro & Alessandro Mastalli 4 buts
6. Ivan De Santis 3 buts
7. Andrej Modic & Davide Calabria 2 buts
9. Manuel Locatelli, Christian Maldini, Patrick Cutrone, Alessandro Ronchi, Davide Derosa & Giovanni Crociata 1 but.

  • Andrea

    Ah ça fait plaisir de lire un article comme celui ci, merci !! 🙂

  • nicolas

    pour l’intégration on verra mais c’est clair que les derniers exemples ne poussent pas à l’optimisme, enfin bon essayons de leur faire confiance (encore!!!).

  • Fabien

    Encore faut-il avoir une réelle envie de les intégrer, les exemples Petagna et Cristante nous prouvent que nos dirigeants priviligient encore trop les vielles gloires (Torres-Essien) au lieu de placer des jeunes en tant que premiers voir deuxiemes remplaçant potentiels. Il leur faut de la concurrence mais pas trop non plus ! Quand Paris n’avait que 4 milieux et plaçaient Rabiot comme 4eme milieu il a eu beaucoup de temps de jeu ce qui a fait monté sa valeur marchande. Maintenant qu’ils ont acheté Cabaye il a disparu de la circulation ! Le banc du Barca est composé presque que de jeunes ce qui leurs permet de s’exprimer assez regulierement.

    • El Shaarawy92

      pour que les jeunes puissent jouer, il faut du temps et on ne l’avait pas ce temps
      le temps c’est quand les jeux sont faits(genre 2-0) et la on teste les jeunes pour 10- 20 Min
      le problème, on est tellement fébrile qu’on ne peut se permette de mettre un inéxpérimenté en jeu sans prendre l’eau
      mais je l’espère comme toi qu’ils vont souvent jouer et qu’ils feront les bonheurs du Milan à l’avenir

    • Tom

      Je suis en grande partie d’accord avec vos propos. Outre un système italien frileux et désavantageux pour nos jeunes, notre politique devra se corréler a nos talents sous peine d’avoir bon nombre de gachis (ou pire de jeunes explosant dans d’autres équipes). Toutefois, je précise que nos jeunes actuels sont pour beaucoup meilleurs que la génération Petagna/Cristante au même âge.

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