L’agent de Vangioni s’impatiente

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Image s’il en est du mercato pittoresque réalisé par le Milan l’été dernier sous l’égide de l’homme à la cravate jaune, Leonel Vangioni ne trouve pas sa place en Lombardie. En effet, en dehors de rares apparitions en matches amicaux, le latéral argentin alterne entre présence en tribunes et, au mieux, sur le banc des remplaçants. Une situation qui n’étonne pas outre mesure les tifosi milanais mais qu’Armando Vangioni – agent et père de – n’apprécie guère, comme en témoigne ses propos rapportés par Calciomercato.

« Leonel n’est pas venu au Milan pour faire de la figuration. Peut-être qu’on ne le connaît pas beaucoup en Italie mais Vangioni a plus de 300 matches en première division argentine, il a joué avec River Plate et la sélection nationale.

Je suis convaincu que si on lui laissait la possibilité de jouer, il conquerrait même les tifosi du Milan en quelques matches seulement. C’est un grand professionnel, il sait que le Milan est un grand club et qu’il doit travailler mais nous ne sommes pas satisfaits de la façon dont les choses se passent. C’est une situation étranger à laquelle nous ne nous attendions pas.

Cela fait quatre ans que le nom de mon fils est cité en Serie A. En plus du Milan, quatre clubs s’y sont intéressés : Palermo, le Torino, Sassuolo et la Roma. Le directeur sportif de Sassuolo était même venu jusqu’en Argentine pour parler avec moi.

S’il ne joue pas plus, il est certain que nous envisagerons un départ en janvier, en Italie ou à l’étranger, nous pensons à toutes les hypothèses. Ce n’est pas important que le club soit Séville, le PSG ou autre : Leonel est un joueur important et il ira là où on lui montrera de la confiance.

Il est certain que les choses ont changé au Milan, il y a un nouvel entraîneur qui ne connaît peut-être pas les caractéristiques du garçon. Nous avions conclu ce transfert quand il y avait encore Mihajlovic, c’est lui qui l’avait voulu. Maintenant, il continuera de travailler avec encore plus de motivation pour convaincre Mister Montella, puis nous ferons les comptes en janvier. »

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