L’AC Milan pointe à la 10ème place du classement avec 46 points et finira sans doute dans le ventre mou de la Série A, sans coupe d’Europe pour la deuxième année consécutive.
La saison semble finie, cependant il reste 3 matchs : la réception du Torino ainsi que deux déplacements, à Sassuolo et à Bergame. L’occasion d’imaginer tous les scénarios loufoques pour l’équipe entraînée par Filippo Inzaghi.
Après avoir gagné ses 3 derniers matchs 3-0, avec 7 buts de Menez, et 2 de Mexes (dont le dernier d’un superbe retourné acrobatique), le Milan affiche 55 points au compteur. Assez pour se qualifier pour l’Europa League, étant donné que ses concurrents se sont écroulés et ont perdus tous leurs matchs. Afin de conclure cette fin de saison improbable, l’Inter s’incline sur tapis vert à San Siro face à Empoli, suite aux expulsions d’Icardi, Medel, Handanovic, Guarin et Hernanes lors d’une bagarre générale avec Mancini avec pour raison « qui a le plus gros melon ». Satisfaction.
San Siro exulte, Berlusconi paye un bunga-bunga des grands soirs et Barbara dévoile sa relation secrète avec Galliani.
Au revoir l’effectif professionnel !
Quitte à finir dans le ventre mou de la Série A, Inzaghi veut mettre à profit les quatre matchs restants. Le technicien décide d’appeler sa primavera, qu’il a entraîné durant la saison 2013-2014.
Les résultats sont mitigés. Les jeunes démontrent de grandes capacités d’adaptation, un jeu simple, une grinta hors-norme mais ils ne sont pas encore prêts pour les joutes de la Série A. Ils battent Sassuolo, ou Di Molfetta inscrit son premier doublé. Les deux derniers matchs se terminent par deux tristes 0-0.
Le pari d’Inzaghi se solde par un semi-échec. Les jeunes ont pu participer à leurs premiers matchs de Série A, mais l’AC Milan termine à la 10ème place, à égalité de points avec le Genoa de Niang et l’Empoli de Saponara, qui s’empressent de venir faire un petit coucou à Galliani.
Voyant que son équipe n’a plus rien et jouer et n’a surtout plus l’envie de mettre un pied sur le terrain, Pippo rappelle ses vieux copains pour se remémorer le bon vieux temps.
Beaucoup répondent présent et certains délaissent leurs clubs respectifs pour faire parti de cette ligue des justiciers.
Le Milan se présente en 4-3-2-1 sapin de noël : Inzaghi en pointe, soutenu par Kakà et Seedorf, Ambrosini, Gattuso et Pirlo au milieu, une défense Nesta–Baresi, Cafu et Maldini sur les côtés et enfin, Dida aux cages. Ca fait rêver. San Siro est plein, les maillots se vendent à foison.
Kevin Constant, vexé de ne pas être contacté, s’indigne dans la presse : « j’ai plus fait pour ce club que tous ces joueurs réunis ! ».
Rouillés, les briscards arrachent la 9ème place avec une victoire à San Siro, une défaite, et un nul accroché à la dernière minute grâce à but de raccroc de SuperPippo.
Berlusconi limoge Inzaghi, et s’en va proposer un contrat d’entraîneur de 5 ans à Dida, Ambrosini, et Gattuso, histoire d’avoir l’embarras du choix…