Ce matin, le Milan était attendu à Nyon, en Suisse, au siège de l’UEFA. Suite au rejet de la demande de settlement agreement que l’instance européenne avait retourné au club, les dirigeants lombards ont donc du défendre leur position devant la Chambre arbitrale du Comité d’éthique de l’UEFA. A la sortie de cette rencontre, Marco Fassone s’est montré très évasif au micro de MilanNews.it.
« Nous avons eu un débat intéressant avec la Chambre arbitrale, qui a duré environ deux heures, et nous avons été écoutés.
Nous demandons à ce que le Milan soit jugé de manière cohérente par rapport aux décisions prises à d’autres occasions dans le cadre du fair-play financier. Le fait de renvoyer notre dossier devant la Chambre arbitrale est déjà une différence par rapport à ces autres cas. On ne nous a pas dit précisément quand la décision sera prise. Le jugement arrivera rapidement.
Je ne veux pas tomber dans les jugements précipités. La Chambre arbitrale est composée de personnes de très haut niveau pour juger notre cas et nos arguments, en dehors de ce qui a été expliqué oralement ce matin. Eventuellement, nous commenterons l’aspect politique de la décision après.
Le recours au Tribunal arbitral du sport dépendra de la décision qui sera prise. Si la décision est excessivement pénalisante pour nous, le choix de faire appel sera envisageable.
Un nouvel actionnaire ? Je ne peux rien dire là-dessus, cela concerne uniquement l’actionnaire. Nous avons choisi une ligne composée de faits certains et pas de suppositions. Nous espérons que seuls les faits seront pris en compte et non de simples conjectures.
Mirabelli travaille sur le mercato. Il n’est pas allé à la mer et prendre le soleil. Le jugement pourra changer notre budget : nous avons un plan A et un plan B, nous agirons en conséquence. »