Alors que l’Italie débute sa Coupe du Monde dans une semaine face à l’Angleterre, Mattia De Sciglio a accordé une entrevue à l’hebdomadaire SportWeek, avec au menu : sa saison ainsi que sa vie privée. Où l’on découvre que les footballeurs ne sont pas forcément tous déconnectés de la réalité….
A propos du Mondial brésilien :
« Cette Coupe du Monde est un grand objectif de mon début de carrière, cela ne pourrait en être autrement à mon âge. Le voyage au Brésil signifie donc pour moi atteindre un objectif que je m’étais fixé au début de la saison, dès la fin de la Coupe des Confédérations.
Je suis d’autant plus heureux d’y être arrivé que j’ai connu de nombreuses blessures m’ayant empêché de renouveler mes performances de la saison précédente : c’est difficile de s’arrêter un mois, rependre, puis s’arrêter de nouveau. J’ai simplement manqué de continuité, ce qui ne m’empêche pas de rester sûr de mes qualités.
Je préfère jouer à gauche car j’ai plus d’alternatives, alors qu’à droite, je suis limité dans mes mouvements. »
Sur son début de carrière au Milan :
« Ma valeur sur le mercato a augmenté grâce à ma dernière saison, mais je ne veux pas partir : j’espère et je me souhaite de rester au Milan parce que je suis de Milan et car j’ai grandi dans un des meilleurs clubs au monde.
Seedorf aurait dû plus nous écouter pour tenter de créer un lien entre ses exigences liées au travail et la vie du vestiaire. Toutefois, nous aurions dû faire plus sur le terrain, avec lui comme avec Allegri. Nous n’avons pas manqué d’engagement, mais plutôt de concentration. C’est vrai que Seedorf n’a pas toujours été en accord avec certains d’entre nous, que ce soit à propos du terrain ou ce qui se fait en-dehors, bien qu’il y ait eu des discussions. Inzaghi donnera de l’enthousiasme et de l’envie grâce à une idée nouvelle du jeu. »
Au sujet de sa vie privée :
« J’ai connu ma copine à Saint-Domingue alors qu’elle voulait me demander un autographe. Nous nous sommes contactés par la suite et maintenant nous sommes toujours ensemble. Mes parents ont été décisifs dans mon éducation : ils m’ont appris à dire merci et s’il-vous-plaît et ma mère n’hésitait pas à me gifler quand je faisais des caprices. Je suis toujours bien élevé et je vouvoie les personnes plus âgées.
J’ai résisté à beaucoup de tentations jusqu’à maintenant : j’en ai vu des jeunes de mon âge jeter l’argent par les fenêtres, en voitures ou en bijoux, en boîtes de nuit tous les soirs, jusqu’à ce qu’ils en perdent la tête. Moi, j’ai acheté une maison à Milan avec mes revenus. Mes parents m’ont toujours laissé le choix entre les études ou le football, seul mon bonheur leur importait. Je n’exclus pas d’aller un jour à l’université. »
Voilà qui colle plus avec l’image habituelle que l’on se fait de l’institution rossonera…