Alors que la vente de 99,93% des parts du Milan au consortium Sino-Europe Sports doit intervenir avant le 3 mars prochain, voilà qu’une nouvelle hypothèse se dessine ces dernières heures : Berlusconi conserverait une partie du capital du club.
C’est ce que rapporte le site Calcio e Finanza, plutôt bien informé dans ce domaine de manière générale, citant l’agence de presse Adnkronos. En effet, d’après les éléments des derniers jours, SES ne serait pas dans la possibilité de réunir la totalité des fonds manquant avant la date fatidique du 3 mars.
Les dirigeants du consortium auraient donc pris contact avec Berluconi et Fininvest pour modifier leur position. Dorénavant, ils envisageraient que SES achète environ 80% des parts du club (tout en recapitalisant sa dette, comme prévu) et que Fininvest conserve environ 20%.
De quoi susciter l’intérêt de Berlusconi, qui ne semble toujours pas résolu à lâcher son jouet favori. Ne perdant pas ses intérêts de vue, le Cavaliere serait enclin à ce déroulement des faits à condition d’obtenir la présidence honoraire du club, mais surtout de conserver Adriano Galliani pour la direction sportive du Milan.
Alors même que l’ex président du Conseil italien serait en froid avec Vincenzo Montella depuis quelques semaines, celui-ci se verrait bien conserver un pied au sein du club lombard, tout en confiant la gestion sportive à son acolyte de toujours qui bénéficierait de l’argent chinois pour gérer le mercato. Pas sûr que les tifosi accueillent avec enthousiasme ces évolutions, tant le duo Berlusconi-Galliani a pleinement contribué au déclassement du Milan depuis de nombreuses années.
La prudence est toutefois de mise quant à cette information. En effet, la date butoir approchant, les médias ne seront sans doute pas avares de rumeurs croustillantes, autour d’une vente qui s’éternise depuis deux ans et demi maintenant.
MISE À JOUR, 19H10 : des sources proches de Fininvest, relayées sur MilanNews.it, ont démenti la marche arrière de SES. Le consortium chinois a toujours comme objectif de racheter l’intégralité des parts détenues par la holding Berlusconi. Néanmoins, il ne faut pas oublier que la présidence honoraire de Berlusconi est sur la table des négociations depuis plusieurs mois : son départ du Milan n’est donc pas formellement acté, même en cas de vente réussie.