Buteur : Bacca (sp, 40′)
Au terme d’une prestation insipide sur le terrain du 14ème de Serie A, le Milan repart tout de même avec les trois points de la victoire, nécessaires pour continuer à rêver de la sixième place finale. Dans cette optique, le onze titulaire aligné par Cristian Brocchi se trouvait plutôt modifié.
En effet, il fallait composer avec les absences d’Abate et Antonelli, permettant à Calabria et De Sciglio d’encadrer une charnière centrale composée du revenant Mexès et de Romagnoli, devant la cage de Donnarumma. L’italo-argentin José Mauri était reconduit avec les habituels Montolivo et Kucka. Honda profitait de l’absence de Bonaventura pour être à nouveau aligné en soutien d’un duo d’attaque qui associait Carlos Bacca à Luiz Adriano.
Le début de match, après une belle animation de la curva locale à la gloire de Bologne lors de l’entrée des joueurs, donnait le ton de la soirée : les imprécisions techniques et les fautes se multipliaient, obligeant l’arbitre M.Donati à intervenir régulièrement afin de distribuer des avertissements.
A ce petit jeu, Amadou Diawara s’est retrouvé expulsé dès la 12ème minute de jeu suite à un second carton jaune après un tacle en retard sur Montolivo. A un joueur de plus, les rossoneri ne se mettent pas pour autant plus en évidence, les nombreuses erreurs de passe et les mauvais choix s’accumulant de part et d’autre.
A la 40′ minute, alors que Luiz Adriano était lancé dans la profondeur, le Brésilien était percuté par le portier local, obligeant donc l’arbitre à accorder un penalty justifié pour les visiteurs. En l’absence de Balotelli et sans Niang ni Ménez pour s’interposer, Carlos Bacca se chargeait de la sentence, qu’il exécutait froidement. 1-0 donc pour le Milan, qui rejoint les vestiaires du stade Dell’Ara de Bologne à la mi-temps sur cette courte marge.
Après la pause réglementaire, les débats reprennent sur le même rythme. Les joueurs de Roberto Donadoni tentent de ne pas trop se découvrir tandis que ceux de Cristian Brocchi décident plus ou moins volontairement de contrôler le résultat. A l’instar de la première période, les erreurs sont abondantes et les avertissements sont donnés à intervalle régulier.
La foule présente en tribune ne se manifeste d’ailleurs que lors des changements : José Mauri cède sa place à Andrea Bertolacci (57′), puis Andrea Poli prend le relais de Juraj Kucka (70′) avant que Keisuke Honda ne sorte pour Kevin-Prince Boateng (84′) côté Milan.
Le seul réel frisson de la seconde période intervient à la 89′ lorsque le stade croit à l’égalisation des locaux par l’intermédiaire de Masina, avant que l’arbitre de touche ne lève son drapeau pour signaler un hors-jeu existant. Le temps additionnel ne change rien : le Milan s’impose donc 1-0 et ne pouvait prétendre à mieux au vu de la physionomie du match, alors qu’il évoluait à un joueur de plus durant 80 minutes.
Personne ne s’est mis en évidence ni même montré rassurant côté rossonero avant la réception de la Roma samedi prochain à San Siro, puis la finale de Coppa Italia dans deux semaine. Triste soirée.