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Allegri : « Je décide seul de la formation »

C’est un technicien rossonero revigoré par la belle prestation des siens face à Barcelone, mais désormais entièrement tourné vers la rencontre de championnat de demain après-midi face à Parme qui a fait le point lors de la coutumière conférence de presse d’avant-match ce matin, rappelant également qu’il est le seul maître à bord en ce qui concerne la gestion de son groupe :

La forme du groupe : « Montolivo a suivi un entrainement spécifique depuis le match face à Barcelone parce qu’il a pris un coup au tibia, même si il allait mieux hier. Nous récupérons De Sciglio, Pazzini court en ce moment, pour Bonera il faudra encore un petit peu de temps. Le gardien ? Amelia a fait de très bonnes choses mardi, Gabriel est bon en championnat, je verrai aujourd’hui. De Sciglio titulaire ? C’est difficile, hâter son retour n’est pas la meilleure chose. Constant devrait être de la partie. Je devrai également faire un choix en attaque. Birsa est arrivé ici sans préparation et c’est une des raisons pourquoi il ne réussit pas à tenir 90 minutes. Kakà est revenu de blessure et il a rapidement joué un match intense, nous verrons ». 

L’adversaire : « Parme a des joueurs de qualité, une redoutable paire en attaque formée par Cassano et Amauri. Sans compter la vitesse de Biabiany, des bons milieux, et une défense carrée. Nous devrons être attentifs et patients, et nous devrons faire un grand match demain, puis nous penserons à la suite des évènements ». 

Le schéma tactique :  « J’ai essayé un trident durant l’entrainement : Niang, Balotelli, Robinho, mais je l’ai ensuite changé par un formé avec Birsa, Matri et Kakà. Il se pourrait qu’aucun des deux schéma soit celui que j’utiliserai. »

« Je ne pense pas faire d’alternance entre les gardiens. Je ferai mon choix demain et nous ferons ainsi en attendant le retour d’Abbiati. Et je peux le dire, j’ai quatre gardiens de qualité ». 

La physionomie actuelle : « Ce sera un autre match demain. Nous oublierons le match de mardi. Demain, c’est le championnat, et nous ne devons pas le prendre ce match à la légère. Nous devons avoir un équilibre, mais il ne faut pas s’extasier sur le match de mardi, comme nous ne devons pas être pessimistes lors des moments négatifs. Avoir une estime de soi et confiance en soi est un avantage, mais nous devons avoir ces qualités indépendamment de la manière dont se déroulent les rencontres ». 

Le cas Balotelli : « Mario doit rester serein, faire le point sur certaines choses, et comprendre qu’il doit s’améliorer sur certains points. Ce n’est pas un problème d’état, c’est un joueur de football qui doit bien travailler. Ce n’est pas un joueur normal, il a des qualités techniques et physiques supérieures à la moyenne et il est payé pour jouer au meilleur niveau en se mettant au service de l’équipe, du club et des tifosi. En ce qui concerne le tuteur il y’a le club et son agent, qui feront le meilleur choix pour Mario. En ce qui concerne le terrain, il a eu quelques petites problèmes physiques entre le Milan et la Nazionale. Il va bien à présent, et il peut progresser et évoluer à un haut niveau ». 

Le secteur défensif : « Le club s’est déjà entendu avec Rami pour janvier. J’espère revoir Bonera le plus vite possible. De Sciglio est revenu dans le groupe. N’oublions pas Silvestre qui sera du match demain, ainsi que Zaccardo ». 

Les objectifs de fin de saison, ainsi que ses rapports avec Berlusconi : « Je ne sais pas si cette équipe pourra décrocher le scudetto. Penser au scudetto à l’heure actuelle, c’est de la folie, nous devons seulement penser à gagner les matches. Le plus important pour une équipe comme le Milan est de toujours viser le maximum, et nous verrons en fin de saison ce qu’il en a été ». 

« Le travail sera évalué en fin de saison, en regardant si les objectifs pré-établis ont été atteints. Le mercato des entraineurs et les rumeurs ont toujours existé. Une stabilité, de la sérénité, et des nerfs solides lorsque l’on s’installe sur le banc sont des choses importantes pour un entraineur. Avec Berlusconi, il y’a eu une conversation comme toutes les autres que nous avons eu ces dernières années. J’aime écouter tout le monde, le président à plus forte raison. Des idées sont exprimées, mais je suis l’entraineur, et je suis le seul à faire les choix techniques. Dès lors, les rapports entre moi et le président sont optimaux ». 

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