La semaine passée, le quotidien La Stampa s’est signalé par un article particulièrement alarmiste à l’égard du Milan, signifiant qu’une enquête judiciaire était en cours sur la vente du club de Fininvest à Rossoneri Sport Investment pour cause de soupçon de blanchiment d’argent. Or, quelques heures après, le Procureur de la République de Milan intervenait pour signaler que tout ceci était faux. Du côté du club lombard, l’absence de réaction à ce sujet laissait songeur. Le silence radio a pris fin il y a quelques minutes avec un communiqué du président du Milan Yonghong Li, publié sur le site officiel du club.
« Les récents articles publiés par les quotidiens italiens La Stampa et Il Secolo XIX, puis repris par d’autres organes de presse, relatifs à une enquête présumée pour blanchiment d’argent à l’encontre du groupe Fininvest – ce qui a été démenti par le Procureur de la République lui-même – m’obligent à donner des précisions en tant que partie impliquée dans cette affaire.
Le processus d’acquisition de l’AC Milan s’est toujours déroulé avec le maximum de transparence, de régularité et de sincérité, avec le soutien et l’apport de conseillers financiers et légaux de niveau international. Toutes les procédures ont été suivies dans le respect complet de la loi et des pratiques actuelles.
Toutes les institutions financières, sportives et les autorités impliquées ont reçu dans les temps prévus la documentation nécessaire ou demandée pour évaluer et approuver non seulement le processus du closing mais aussi les exigences de la nouvelle propriété désormais à la tête du club. Ce que j’ai lu ces derniers jours ne reflète en aucun cas la réalité des faits.
Considérant donc ma personne, le groupe que je préside et la société AC Milan S.p.A. comme parties lésées de cette regrettable et inacceptable campagne médiatique fondée sur des conjectures et des informations incorrectes, nous nous réservons le droit de prendre toutes les mesures légales appropriées afin de protéger au mieux l’image, la réputation et la solidité économique des sociétés du Groupe AC Milan S.p.A. »
A tout hasard, rappelons que les deux quotidiens en question font partie d’un groupe détenu en partie par la famille Agnelli. De là à en faire un raccourci, il n’y a qu’un pas que nous laisserons à d’autre le soin de franchir.