Adel Taarabt, auteur sous le maillot rossonero de la première rencontre de sa carrière en Ligue des Champions, vit actuellement un rêve éveillé. Alors que le scepticisme était de mise à son arrivée, l’international marocain a su délivrer trois prestations globalement convaincantes, suscitant ainsi progressivement l’engouement de nombre de tifosi milanisti. Un état de forme à confirmer, sur lequel le principal intéressé est revenu aux micros de RMC Sport, dont voici l’essentiel des déclarations…
« Adel Taarabt, on vous sent heureux et épanoui avec le maillot de l’AC Milan, alors que vous ne disputiez que votre troisième match mercredi sous vos nouvelles couleurs… »
Je suis arrivé ici depuis dix jours. Pour moi, c’est un rêve. J’ai passé les dix plus beaux jours de ma carrière. Je me suis entraîné trois fois avec l’équipe. Après, j’ai joué au Napoli dans un stade magnifique. Puis contre Bologne à San Siro, à domicile, dans un stade magnifique aussi. Et puis hier (mercredi, ndlr) j’ai joué mon premier match de Ligue des champions (contre l’Atlético Madrid, ndlr). C’était un rêve pour moi.
« Votre transfert au Milan en a surpris plus d’un… »
Quand j’ai signé ici, j’ai toujours dit que je croyais en mes qualités et que je pensais avoir le niveau pour jouer au Milan AC. C’est vrai que ça a surpris les gens parce que je ne jouais pas à Fulham. Mais aujourd’hui, je suis là, je fais mon chemin et j’essaie de gagner ma place au Milan AC. C’est incroyable ici. Milanello, le centre d’entraînement, c’est exceptionnel. Dans les vestiaires, il y a des grands joueurs.
Le coach, c’est Clarence Seedorf, qui a joué 13 ans au Milan AC et qui a tout gagné. San Siro, c’est exceptionnel. C’était mon premier match en Ligue des champions et je joue directement le 8e de finale aller contre l’Atlético Madrid ! La veille, je n’ai pas dormi de la nuit ! (sourire). On imagine tous les scénarios et on ne trouve pas le sommeil.
« Quel est le joueur avec lequel vous êtes le plus proche dans le vestiaire milanais ? »
Avec Adil (Rami), on a les mêmes origines marocaines, on parle un peu arabe, donc on s’entend bien. Mais celui qui m’a vraiment beaucoup aidé, c’est Mexès. Je ne le connaissais pas du tout et je ne m’attendais pas à ce qu’il soit aussi cool. Il m’a vraiment bien aidé. Je le considère comme un grand frère. En Italie, il est respecté. Il a fait dix ans de carrière ici. Même s’il ne joue pas, c’est un super professionnel. Il est là, il encourage. Quand Adil Rami a marqué contre le Torino, c’était le premier à aller fêter le but avec lui. Même le coach l’a dit hier (mercredi) : « Un joueur comme Philippe, c’est exceptionnel.