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Silvio Berlusconi : retour sur trente et une années de règne ! (1/3)

Berlusconi

1986-2017. Au mois d’avril dernier, Silvio Berlusconi tirait sa révérence après 31 ans à la tête de l’AC Milan. L’homme politique italien a réussi à remporter pas moins de 29 trophées durant ses années de présidence. C’est donc une (très) belle page qui s’est tournée après l’annonce de son départ de la tête du club lombard. Des Immortali de Sacchi, aux Meravigliosi d’Ancelotti, en passant par les Invincibili de Capello, ACM-Z a décidé de vous proposer un retour sur l’une des plus belles ères de l’histoire du club rossonero.

Le 13 avril dernier et après des mois et des mois de tractations, l’AC Milan annonce le rachat du club lombard par Rossoneri Sport Investment Lux. Si cette acquisition était attendue par tous les supporters rossoneri, elle n’a pas manqué de rappeler d’excellents souvenirs à tous les tifosi. En effet, ce passage sous pavillon chinois a entraîné la fin de l’ère menée par Silvio Berlusconi. Arrivé 31 ans plus tôt, l’homme politique italien a réussi à marquer l’une des plus belles pages de l’histoire des rossoneri.

Tandis que le Milan est au bord de la faillite en 1986, Silvio Berlusconi décide d’acheter le club via sa holding Fininvest. Le nouveau président rossonero ne va pas perdre beaucoup de temps pour remettre les Lombards sur le devant de la scène. En effet, trente et une années plus tard, le propriétaire aura permis à ce club historique de garnir son armoire à trophée de 29 nouveaux titres. De plus, les tifosi rossoneri auront vu passer à San Siro des Paolo Maldini, Kaká ou encore Marco Van Basten pour ne citer qu’eux.

Malgré le fait que les dernières années aient été très compliquées, Silvio Berlusconi restera présent à tout jamais dans le cœur de tous les rossoneri. Les derniers mots adressés aux tifosi à la suite de son départ montrent tout l’amour que l’Italien porte à son club de toujours. Des déclarations qui font chaud au cœur quand l’on connaît désormais l’impact de l’argent sur le football actuel. Silvio Berlusconi était, lui, prêt à lâcher la présidence de son équipe favorite pour lui permettre de revenir au premier plan. Le moyen le plus efficace de sortir le Milan de la galère, comme il l’avait fait trente et une années plus tôt.

 

1986 – 1991 : le retour au sommet

Berlu

« Silvio Ti Ama ! », voici les premiers mots adressés par la Curva Sud à l’encontre de Silvio Berlusconi, un soir de Milan-Sampdoria de 1986. Il faut dire que le nouveau président rossonero vient de sauver notre club de toujours de la faillite.

Tandis que Giuseppe Farina s’occupait du club lombard depuis 1982, l’entrepreneur italien voit son équipe flirter avec un dépôt de bilan après plusieurs années de présidence seulement. Il se doit de trouver rapidement un nouveau propriétaire s’il ne souhaite pas voir le club rétrograder de plusieurs divisions. C’est donc un homme d’affaires italien, en la personne de Silvio Berlusconi, qui va devenir le propriétaire en déboursant près de 6 milliards de lires – soit environ 3 millions d’euros – via sa holding Fininvest.

Accompagné de son fidèle administrateur-délégué de toujours, Adriano Galliani, le président attend l’été 1986 pour véritablement passer à l’action. Si celui-ci souhaite s’appuyer sur les Franco Baresi, Mauro Tassoti et le tout jeune Paolo Maldini, déjà présents au club la saison précédente, cela ne l’empêche pas d’investir pour renforcer l’effectif de l’entraîneur Nils Liedholm. Le coach suédois verra notamment l’arrivée de Roberto Donadoni et de Daniele Massaro, deux joueurs qui vont disputer plusieurs centaines de rencontres avec les rossoneri.

La première saison complète du néo-président rossonero n’est pas forcément celle attendue. Si le Milan réussit à terminer la première partie de championnat à seulement trois points du leader napolitain, s’ensuit une crise de résultats. À partir de l’élimination en huitièmes de finale de la Coppa Italia face à Parme, les rossoneri ne parviennent plus à enchaîner les victoires.

Silvio Berlusconi est alors obligé de prendre sa première décision forte et décide de limoger Nils Liedholm à cinq journées de la fin du championnat. Qui pour le remplacer ? Un certain Fabio Capello, ancien entraîneur de la Primavera et alors adjoint du Suédois. Le technicien italien termine alors la saison à la cinquième place du championnat. Cependant, cette prise de fonction n’est que temporaire puisque Arrigo Sacchi avait déjà été contacté par le président pour prendre les rênes de l’équipe lombarde à l’été 1987.

Sacchi

Cet illustre inconnu était à la tête de Parme depuis 1985 et avait tapé dans l’œil du propriétaire lorsque son équipe avait éliminé les rossoneri en Coppa Italia. Silvio Berlusconi souhaitait le recruter à tout prix, car il avait été séduit par son style de jeu. Un style qui allait révolutionner le football. Cette saison-là va marquer le retour du Milan sur les sommets de la Serie A. Tandis que le technicien obtient les arrivées de Carlo Ancelotti, Ruud Gullit et Marco Van Basten, il parvient rapidement à mettre en place son système, basé sur un style très offensif et spectaculaire.

Dès les dix premières journées de championnat, les rossoneri montrent qu’ils sont bel et bien de retour, ne connaissant qu’une seule fois la défaite. Si les éliminations prématurées en Coppa Italia (huitièmes de finale) et en Coupe de l’UEFA (seizièmes de finale) auraient pu miner le moral des joueurs milanais, cela ne sera pas le cas. Le Milan ne perd pas une seule rencontre lors de la phase retour du championnat et remporte la onzième Serie A de l’histoire du club et la première de Silvio Berlusconi. Bien emmené par Pietro Virdis et ses 11 buts et Ruud Gullit et ses 9 réalisations – qui est élu ballon d’or au cours de la saison – les rossoneri terminent avec trois points d’avance sur le Napoli.

Mais Silvio Berlusconi ne compte pas s’arrêter en si bon chemin … Durant l’intersaison 1988, le Milan procède au recrutement de Frank Rijkaard, lequel arrive du Sporting Lisbonne. Après Marco Van Basten et Ruud Gullit, le Milan voit donc l’arrivée d’un troisième hollandais. Les trois joueurs ne vont pas impressionner seulement les tifosi rossoneri, mais toute la planète football.

Tandis que Marco Van Basten remporte son premier Ballon d’Or à 24 ans, l’attaquant voit ses deux coéquipiers compléter le podium. Une performance qui est à la hauteur de la saison des rossoneri. En effet, si les hommes d’Arrigo Sacchi ne terminent qu’à la troisième place de la Serie A, les milanais vont survoler la Coupe des Clubs Champions. Si le Milan se qualifie aux tirs au but face à l’Etoile Rouge de Belgrade en huitièmes de finale, il ne s’agit que de l’unique rencontre où les milanais ont tremblé durant cette compétition.

Après cela, le Milan se paie même le luxe d’infliger un sévère 5-0 au Real Madrid en demi-finale retour de la compétition. La finale ne sera pas plus compliquée puisque le club italien se défait du Steaua Bucarest sur un score de 4-0. Un résultat acquis en seulement 46 minutes, grâce à un doublé de Ruud Gullit et Marco Van Basten. Arrigo Sacchi offre la troisième Coupe des Clubs Champions au club lombard. Les rossoneri termineront l’année en beauté, en remportant la Supercoppa Italiana face à la Sampdoria (3-1).

Sacchi1

À ce moment-là, tous les tifosi se disent qu’il sera difficile de faire mieux la saison d’après ! Et pourtant … Malgré le départ de Pietro Virdis, les dirigeants vont voir le retour de prêt de Daniele Massaro pour compenser ce transfert. Cependant, c’est Marco Van Basten, et ce malgré l’absence de longue durée de son coéquipier Ruud Gullit pour des problèmes physiques, qui va de nouveau porter son équipe. Le Néerlandais remporte d’ailleurs son deuxième Ballon d’Or consécutif en 1989. Une fois n’est pas coutume, le podium est de nouveau complété par deux milanais, puisque le capitaine Franco Baresi et Frank Rijkaard le suive au classement.

Tandis que l’équipe d’Arrigo Sacchi participe à la Supercoupe de l’UEFA et à la Coupe Intercontinentale, les rossoneri ne laissent aucune miette à leurs adversaires. Le Milan s’impose face au FC Barcelone et à l’Atlético Nacional et remporte deux nouveaux titres qui manquaient au palmarès de Silvio Berlusconi. Ces deux sacres ne suffisent pas aux joueurs. Toujours en course en Serie A, en Coppa Italia et en Coupe des Clubs Champions, le club lombard espère remporter tous les trophées. Malheureusement, les rossoneri craquent en fin de championnat et ne terminent qu’à la deuxième du championnat, derrière le Napoli à nouveau.

Une déception qui vient quelques jours après la défaite en finale de la Coppa Italia. De ce fait, les tenants du titre de la Coupe des Clubs Champions se doivent donc de remporter de nouveau le sacre européen pour ne pas gâcher cette fin de saison.

Au terme d’un match compliqué face au Benfica, Frank Rijkaard offre la victoire à son équipe après une magnifique action de la part des rossoneri. Conserver son titre dans cette compétition européenne demeure un véritable exploit puisqu’aujourd’hui encore seul le Real Madrid a réussi à le réaliser en 2016 et 2017. Il s’agira là du dernier grand trophée remporté par Arrigo Sacchi à la tête du club.

En effet, la saison 1990-1991 est beaucoup compliquée pour les rossoneri. Tandis que Giovani Galli laisse sa place à Sebastiano Rossi dans les cages lombardes, les rossoneri ne parviennent à remporter que la Supercoupe de l’UEFA et la Coupe Intercontinentale (respectivement face à la Sampdoria et à l’Olimpia). Malgré un très bon début de championnat, les rossoneri ne parviennent pas à tenir le rythme de la Sampdoria et terminent à la seconde place encore.

S’agissant de la Coupe des Clubs Champions, le Milan ne parviendra pas à remporter le sacre final pour la troisième années consécutive et ce au terme de conditions de jeu assez particulières. Tandis que le Milan et l’Olympique de Marseille s’affrontent en quarts de la finale de la compétition, les deux équipes se séparent sur un match nul lors de l’aller à San Siro. La place en demi-finale se joue donc au Stade Vélodrome.

Tandis que les marseillais mènent d’un but à la 88ème minute, l’éclairage du stade disjoncte et plonge une partie du stade dans le noir. Si cette coupure ne dure que deux minutes, l’administrateur-délégué milanais, Adriano Galliani ordonne à ses joueurs de quitter la pelouse. Cette décision entraîne une victoire sur tapis-vert aux Phocéens et une exclusion des rossoneri de toutes Coupes d’Europe la saison suivante. Un moyen assez délicat de clore le chapitre de ceux que l’on surnomme les « Immortali » d’Ariggo Sacchi. En effet, le technicien choisit de prendre en main la sélection italienne à la fin de cette saison et d’arrêter l’aventure avec une équipe, que l’on considère encore aujourd’hui comme l’une des plus fortes de l’histoire.

 

1992 – 1998 : un cycle de victoires très prolifique

Capello
A l’aube de la saison 1991-1992, Silvio Berlusconi doit prendre une décision. Tandis qu’Arrigo Sacchi a annoncé son départ, le président italien se doit de lui trouver un digne successeur. Le propriétaire décide alors de faire revenir Fabio Capello a la tête de son équipe. Un choix qui va s’avérer payant puisque le coach italien va créer l’un des cycles de victoires les plus prolifiques de l’histoire du Milan.

Après une expérience en tant que dirigeant, l’ancien international italien n’hésite pas une seule seconde quand il reçoit l’offre du président. Si Silvio Berlusconi détient déjà l’un des effectifs les plus séduisants d’Europe, l’homme d’affaires italien ne compte pas s’arrêter d’investir. Tandis que Zvonimir Boban rejoint le club, le joueur est directement prêté. Au contraire de Demetrio Albertini, qui, après plusieurs années de prêt, va enfin pouvoir s’imposer au sein de son club formateur.

Après son exclusion des compétitions européennes intervenue la saison précédente, le Milan n’a alors que les compétitions nationales à gérer cette année-là. L’équipe va d’ailleurs réaliser un énorme exploit cette saison-là en Serie A. Les rossoneri vont se payer le luxe de remporter le championnat sans concéder la moindre défaite. Cette génération va déjà avoir droit à son surnom, tout trouvé : « Gli Invincibili » de Fabio Capello sont nés.

Emmenés par un Marco Van Basten en feu, avec 25 buts, les rossoneri terminent la saison avec 74 buts inscrits en 34 rencontres de Serie A. La défaite en demi-finale de la Coppa Italia face à la Juventus n’y changera rien, la première saison de Capello est une réussite.

L’été suivant va marquer la fin de carrière d’un certain Carlo Ancelotti. Avec près de 112 matches avec les rossoneri, le joueur italien choisit de s’arrêter. Un adieu qui ne sera qu’un au revoir puisque celui-ci reviendra à la tête du Milan quelques années plus tard.

Pour compenser cette perte, Silvio Berlusconi ne lésine pas à sortir les grands moyens une fois de plus. En plus du retour de prêt de Zvonimir Boban, le président renforce son équipe avec les arrivées de Dejan Savićević, Jean-Pierre Papin et Gianluigi Lentini notamment. Des investissements pour montrer à l’Europe que le Milan est de retour en Ligue des Champions (anciennement Coupe des Clubs Champions).

Les rossoneri démarrent bien la saison puisqu’ils remportent d’entrée la Supercoppa Italiana face à Parme (2-1). Un moyen parfait pour lancer cette nouvelle campagne. Cependant, cette saison là sera notamment marquée par les nombreuses blessures de Marco Van Basten. Tandis que le Néerlandais remporte son troisième et dernier Ballon d’Or, l’attaquant ne participe qu’à 15 rencontres. Cela n’empêchera toutefois pas les rossoneri de remporter une nouvelle fois un nouveau titre de champion, au nez et à la barbe de l’Inter. Il s’agit là du troisième championnat remporté au sein de l’ère Berlusconi.

Tandis que l’équipe de Fabio Capello échoue de nouveau en Coppa Italia, – le seul trophée national qu’il manque au palmarès du président – ses hommes parviennent à accéder à la finale de la Ligue des Champions. Ironie du sort, les Lombards retrouvent l’OM, le dernier club qu’ils avaient rencontrés en Coupe d’Europe deux ans plus tôt. Sur un but de Basile Boli, les milanais sont obligés de s’incliner, mais Silvio Berlusconi l’annonce : son équipe sera de retour en finale la saison suivante. Et il ne s’est pas trompé…

desailly-milan

Malgré les départs de Ruud Gullit et Frank Rijkaard, ajoutons à cela à l’absence de Marco Van Basten durant plusieurs mois, les rossoneri ne se laissent pas abattre. Si Marcel Desailly rejoint le Milan lors du mercato hivernal, Fabio Capello s’appuie sur ses hommes forts de l’année précédente.

De ce fait, l’année 1993-1994 va encore couronner les rossoneri. Si le Milan s’incline de nouveau en Coppa Italia et ne profite pas d’avoir pris la place de Marseille en Supercoupe de l’UEFA et en Coupe Intercontinentale pour glaner deux nouveaux trophées, les rossoneri vont tout de même remporter les autres titres majeurs à leur portée. En effet, et outre la Supercoppa Italiana, les rossoneri remportent pour la troisième fois consécutivement le titre en Serie A. Le Milan devient alors la deuxième équipe italienne la plus titrée en championnat derrière la Juventus.

Autre distinction à noter, l’invincibilité de Sebastiano Rossi : ce dernier a en effet su garder sa cage inviolée lors de 15 rencontres de Serie A sur 34. Un record dans l’histoire du championnat italien à 18 équipes.

En Ligue des Champions, le Milan, grâce à une défense très solide, parvient à prendre rendez-vous avec le FC Barcelone en finale de la Ligue des Champions. Tandis que les Catalans sont coachés par Johan Cruijff et son style de jeu basé sur l’attaque, peu de spécialistes pensent les rossoneri capable de l’emporter. Et pourtant, un Milan ultra-solide s’impose 4-0 face au Barça et remporte la troisième Ligue des Champions de Silvio Berlusconi.

A l’été 1994, fort de leur succès lors de la saison 1993-1994, les dirigeants décident ne bouleversent pas l’effectif. Tandis que Jean-Pierre Papin quitte le club après deux saisons en Lombardie, Ruud Gullit fait son retour à Milan pour seulement 6 mois. L’Hollandais permettra à son équipe de glaner un nouveau trophée puisqu’il égalisera en Supercoppa Italiana face à son ancien (et futur) club la Sampdoria, avant que le Milan ne s’impose aux tirs au but.

Cependant, lors de cette première édition du championnat où la victoire vaut désormais trois points, le Milan rate complètement son départ. Ce début de saison compliqué qui arrête net l’hégémonie des rossoneri, puisqu’ils ne finissent la saison qu’à la quatrième place. Tandis que l’équipe de Fabio Capello s’impose en Supercoupe de l’UEFA, celle-ci s’incline en Coupe Intercontinentale et en Coppa Italia.

Toutefois, les rossoneri peuvent compter sur la Ligue des Champions pour égayer leur saison. Néanmoins, après être arrivés en finale face à l’Ajax Amsterdam, les rossoneri ne parviennent pas à garder leur sacre. Un but dans les toutes dernières minutes de Patrick Kluivert met fin aux rêves européens des Lombards.

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Cette fin de saison va ainsi laisser un goût amer à Silvio Berlusconi. Alors que Marco Van Basten met fin à sa carrière après plusieurs années difficiles, Daniele Massaro et Roberto Donadoni (lors du mercato hivernal) choisissent eux aussi de quitter la Lombardie.

Pour compenser ces départs importants, le Milan s’offre George Weah, Roberto Baggio, Paulo Futre et Massimo Ambrosini.

Au cours de la saison 1995-1996, l’équipe de Fabio Capello redevient redoutable. Le club lombard est très peu inquiété en championnat et termine avec la meilleure défense, encadré par l’inusable Paolo Maldini et ses 41 apparitions. Le quatrième scudetto en cinq ans sous les commandes de Capello ! Mais les priorités sont ailleurs.

En effet, le Milan dispute la Coppa Italia et la Coupe de l’UEFA, deux trophées que le président milanais n’a encore jamais remporté. Malgré un bon George Weah, élu Ballon d’Or en 1995, les milanais échouent en quarts de finale des deux compétitions. Un échec cuisant qui sonnera la fin de l’ère Fabio Capello. Le technicien italien répond aux sirènes du Real Madrid en fin de saison et rejoint l’Espagne après cinq saisons passées sur le banc de San Siro.

La saison 1996-1997 marque alors le début d’un changement de cycle délicat du côté de Milanello. Malgré les arrivées de Christophe Dugarry, Michael Reiziger ou encore Edgar Davids, l’alchimie ne va pas prendre. Alors qu’Óscar Tabárez prend place sur le banc des rossoneri, l’Uruguayen ne va pas faire long feu, démissionnant le 1er décembre 1996 après une défaite face à Piacenza en championnat. L’intéressé est remplacé dans la foulée par… Arrigo Sacchi, sans succès pour la suite.

La défaite d’entrée en Supercoppa Italiana face à la Fiorentina a en effet laissé prédire de la difficulté de cette saison 1996-1997. Les recrues ne se greffent pas aux Boban, Albertini, Maldini ou Costacurta déjà présents depuis plusieurs années. Le Milan ne va remporter aucun trophée et pire encore, terminer à la onzième place de la Serie A.

Silvio Berlusconi décide donc de contacter Fabio Capello pour le faire revenir l’été 1997. Tandis qu’il vient de remporter la Liga avec le Real Madrid, l’Italien décide tout de même de revenir. Le revenant devra cependant composer avec les fins de carrière de Franco Baresi et de Mauro Tassoti, ainsi qu’avec les départs de Marco Simone et de Roberto Baggio, fraîchement transférés. Malgré l’accession au capitanat de Paolo Maldini, le retour de Roberto Donadoni et les arrivées de Patrick Kluivert ou Leonardo, cela n’y changera rien.

A l’image de la saison précédente, le club lombard ne remportera aucun trophée et terminera à la dixième place du championnat. Il est donc temps de tout reconstruire pour Silvio Berlusconi …

Retrouvez la suite de ce dossier après-demain sur ACM-Z…

  • Tallinho..94

    Très joli article sur notre président
    Qui fut est et sera a jamais le plus grand président de club de l’histoire tu resteras a jamais dans nos cœur pour les joies que tu nous a fait vivre… Je supporte le Milan Ac depuis 2003 et je resterai a jamais supporter du Milan Ac même durant ces années sombres je suis resté fidele a mon club car c’est ce que l’on connait au Milan la « FIDÉLITÉ » les exemples sont nombreuses BURLUSCO MALDINI BARESI et tant d’autres
    Merci Président Burlusco et à Galliani aussi un grand merci
    Forza Milano!!!!

  • azzizz marco

    Tu restera toujours dans tous les coeurs des milanais tu restera le meilleur président de la planète et personne peu égalé ce qui tu a fait pour un club LE PLUS TITRE DANS LE MONDE. merci mr le président da milan, FORZA MILAN

  • Beswinger

    Respect a tout jamais pour celui qui a ecrit les plus belles pages du Milan.

    Et merci pour l’article , ca fait plaisir , il le meritait avec Galliani

  • Bacca70

    Magnifique article !! c’est Genial.
    Par contre, qui pour m’expliquer l’ancien barême de point. Je pensais que ça avait toujours été 3 points pour une victoire, 1 pour un nul et 0 pour une défaite. Et je vois que cela été mis en place seulement en 1994 en Serie A

    • Beswinger

      Avant ca c’etait 2 points la victoire et 1 point le match nul

  • Antoine1899

    Bel article Merci beaucoup !

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