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Primavera : peuvent-ils aller chercher le titre ?

Qualifiée depuis le 25 Avril et cette victoire 4-1 face à Lanciano, l’équipe du mister Brocchi se prépare depuis cette date au final eight qui se déroulera au début du mois de Juin. Second d’une poule complexe avec 52 points en 25 journées, le « cru » de cette année à réussi là ou la Primavera d’Inzaghi avait échoué la saison dernière, éliminée en barrages par l’Udinese.

Assuré donc de faire partie des huit meilleurs équipes U19 du pays, quels sont les chances réelles du groupe Rossonero ? Quels sont les atouts et freins dans la course du titre ? Sur quels joueurs s’appuyer ? Tant de questions auxquelles nous allons essayer de répondre dans ce dossier.

 

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Ce weekend se conclura la phase régulière avec un déplacement au Chievo. Une dernière journée anecdotique pour des jeunes Milanais qui ont très vite su distancer leurs adversaires et s’assurer officiellement a trois journées leur place pour le final 8. Auteurs d’une première moitié de saison brillante avec 31 points pris sur 39 possible (10 victoires, un nul contre l’Udinese et une défaite contre l’Inter Milan et Sassuolo), les rouges et noirs avaient en effet déjà neuf unités d’avance sur le premier barragiste à mi-saison, et semblaient a l’abri de tout retour inopportun.

Plusieurs points ont marqué cette phase aller. Tout d’abord le mental de cette jeune équipe. Défait pour la première fois de la saison par le rival Intériste (1-4) et ce avec un groupe amoindri, ce dernier a par la suite enchaîné des matchs avec un mental d’acier, comme en témoignent les victoires à l’Hellas (4-1), à Cagliari (3-1) et face à Cesena (3-1) après avoir concédé à chaque fois l’ouverture du score. De même, le Milan a également réagi brillamment après sa défaite ô combien injuste à Sassuolo (0-1) pour aller s’imposer 4-0 face au tenant du titre la semaine suivante.

Si la seconde moitié de saison fut plus poussive avec « seulement » 21 points pris (en attendant la dernière rencontre) avec six victoires, trois nuls et trois défaites; l’avance prise lors de la phase aller fut amplement suffisante et c’est aujourd’hui onze unités qui séparent le Milan de l’Udinese, actuel premier barragiste.

Démarrant la phase retour en trombe avec 4 victoires consécutives dont trois cartons (Cagliari 4-0;  Brescia 5-0 et Pescara 7-2), le Milan va subir un sérieux coup de mou, alignant cinq matchs sans victoires (dont les trois défaites de cette phase retour). Si la défaite sur la pelouse de l’Inter Milan (2-1) après avoir fait jeu égal avec son rival n’était guère inquiétante, le manque d’efficacité offensive associée à une fébrilité défensive sur certaines rencontres se sont révélés beaucoup plus problématiques et ont pleinement contribué aux deux autres défaites contre l’Atalanta (0-2) et l’Udinese (0-1).

Fort heureusement, les hommes de Brocchi ont su se réveiller au moment opportun et ont pu validé leur ticket a l’issue de cette série négative, avec sept points pris en trois matchs, dont deux après avoir assuré la qualification (avec donc un manque d’enjeu a la clé). Ainsi, malgré cette inquiétude courant Mars, la Primavera Rossonera a pu compter sur un groupe une nouvelle fois réactif au moment d’assurer son billet pour le final 8 et sur une première moitié de saison qui lui assurait d’office un matelas confortable.

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Points forts – Points faibles ?

 

Comme toute équipe, la génération emmenée par Brocchi a montré des atouts indéniables lui permettant de faire déjouer nombre d’équipes, mais également des carences qu’il faudra régler pour essayer de franchir au moins le stade des demi finales. Il est donc utile de faire points sur les forces en présence du coté des Rossoneri:

 

Les atouts à optimiser :

– L’attaque : avec 76 buts marqués en 25 rencontres, la Primavera de cette année est la seule équipe a être au dessus de la barre des trois buts par matchs dans tout le championnat, toute poule confondue. Une performance assez impressionnante, d’autant que depuis le passage a une poule de 14 équipes, jamais le Milan n’avait jamais atteint un tel score ! Le précédent record de 67 buts, datant de la saison 2011-2012 avec les débuts de Bryan Cristante (16 ans), Simone Ganz, Rodrigo Ely, Gianmario Comi et d’un certain Mattia De Sciglio, est donc pulvérisé. Pour information, la Primavera de l’ex Mister Inzaghi avait bouclé sa saison avec une moyenne de 60 buts en 26 matchs.

– Le jeu produit : Véritable objectif de tout le centre de formation Rossonero depuis le début du projet jeune (2010) et plus encore aujourd’hui avec la mise en place chez les plus jeunes d’un même style et module de jeu, Christian Brocchi – ci-dessus sur la photo – en est la principale « locomotive ».

S’impregnant parfaitement de la philosophie de jeu souhaitée, le coach Primavere est le premier artisan du beau prôné par le club. L’an dernier, Brocchi avait brillamment réussi sa première expérience en dominant outrageusement la poule des Allievi Regionali 99′, avec plus de dix points d’avance sur le second.

Cette saison, il a littéralement transformé la Primavera, reprenant avec brio le travail laissé par Inzaghi en améliorant drastiquement l’équipe, avec un jeu basé sur la possession de balle, un pressing haut et une prise de risque maximale, le tout avec une équipe bien plus jeune.  Lorsque l’équipe en forme, le jeu produit étouffe littéralement l’adverse et permet au Milan d’étouffer l’adversaire tout au long de la rencontre.

– Le collectif : Au contraire de certaines équipes, la force de l’équipe réside avant tout dans le collectif. En d’autres termes, le danger peut venir de partout et ne peut être ciblée par l’équipe adverse. En effet, pas moins de 18 buteurs ont ouvert le compteur cette saison, dont 7 d’entre eux ont atteint et dépassés la barre des 5 buts. A moins d’une pluie absence, l’équipe adverse devra sans douter surveiller près de 4 ou 5 joueurs pouvant à tout instant marquer…et devra également se méfier des potentiels rentrées en cours de match

 

Les carences à corriger :

 

– Le secteur défensif : Principale faille du système de jeu ultra risquée prônée par le centre de formation Rossonero (dont le but est de préparer au mieux les jeunes a la pression des joueurs adverses a travers des situations a risque fréquente), la Primavera version 2014/2015 encaisse trop de buts et n’est que la sixième meilleure défense de sa poule avec 30 buts encaissés en 25 journées !

Tout groupe confondu, une dizaine d’équipes présentent un meilleur bilan que le groupe Milanais, dont tout les potentiels vainqueurs du final 8. Handicapé par l’absence d’un second vrai défenseur central, le Milan doit composer avec soit un latéral reconverti (Bordi voir Derosa), soit avec une ancienne promesse aujourd’hui devenu boulet (Ivan Rondanini) ou bien soit avec certains joueurs encore trop tendres pour s’imposer sur la durée (Bonanni, El Hilali).

En outre, au contraire du secteur offensif, le quatuor défensif est dépendant de ses quatre titulaires. En effet, si Calabria, De Santis et Felicioli effectuent tout trois une saison satisfaisante, leurs doublures présentent bien moins de solidité et apportent une réelle fragilité au jeu risquée de l’équipe.

– La jeunesse : 18. Tel est le nombre de joueur surclassés (sélectionné dans une classe d’âge supérieure à la sienne) ayant été convoqué au moins une fois par Christian Brocchi. Ce chiffre témoigne de la confiance du coach Rossonero mise sur la prometteuse génération a venir. Parmi ces 18 éléments, dix d’entre eux ont pu goûté aux joies d’une première a l’échelon supérieur. On retrouve ainsi le médiatisé Hachim Mastour, le buteur Patrick Cutrone, le meneur de jeu Manuel Locatelli ou bien le portier Gianluigi Donnarumma qui se trouve lui être « double surclassé » puisque né en 1999 quand la Primavera joue théoriquement avec des éléments entre 1997 et 1995 !

Si cette jeunesse témoigne d’un avenir prometteur sur long terme, cette jeunesse pourrait a court terme nous pénaliser. Moins expérimentée, plus jeune, avec une gestion des matchs parfois encore trop « enfantine » en manquant de cynisme et gérant pas toujours bien les fins de rencontres, le fait d’avoir de loin la plus jeune équipe qualifiée pour le final 8 pourrait être un sérieux handicap face à des équipes plus expérimentés et capable de contenir la fougue de nos jeunes, aussi talentueux soient ils.

– Les blessures : Fidèle à la tradition Rossonera et à l’image de l’équipe professionnelle, la Primavera a du sans cesse composer avec une série impressionnante de blessure qui ont handicapé grandement l’équipe. En outre, les absences en équipe première ont aussi eu un impact (positif cette fois) sur la Primavera avec la sélection de plusieurs jeunes dans le groupe d’Inzaghi (Donnarumma, Felicioli ou bien encore Mastalli). Il serait bon d’avoir l’effectif au complet début Juin pour avoir les meilleurs chances possible, qui plus est vu le niveau des équipes adverses.

 

Quel(s) adversaire(s) craindre ?

 

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Inter Milan, AS Roma, Torino, Fiorentina; tels sont les clubs actuellement certains de participer au final 8. Quatre de nos sept adversaires possible, dont devrait se rajouter Bari lors de la dernière journée. Cinq équipes, cinq adversaires aux caractéristiques différentes, cinq équipes dont les chances de titre varient, cinq équipes qui peuvent se présenter face au club Rossonero.

Pour le final 8, deux équipes tout droit sortit des play off (barrages) viendront compléter la liste et concurrencer les clubs déjà en lice. Parmi les potentiels vainqueurs des barrages, la Lazio, la Juventus et La Spezia (avec sa tête le meilleur buteur du championnat) sont les trois équipes qui ont le plus de probabilité d’intégrer les quarts de finales.

Non tête de série, le Milan est certain d’affronter en quarts de finale le Torino, la Roma, la Fiorentina ou bien retrouver le rival Nerazzurro qui se sont octroyés ce titre de tête de série en remportant leur groupe et en finissant meilleur second (Torino).

Parmi ces quatre équipes, la bête noire et équipe a éviter reste indiscutablement l’Inter Milan. Les Nerazzurri, vainqueur du groupe jugé le plus relevé, vainqueur du Viarregio et avec comme cadres certaines belles promesses comme les attaquants Bonazzoli, Puscas, Camara; le milieu Gnoukouri ou bien le latéral Dimarco; possèdent un effectif de grande qualité et supérieure aux autres équipes.

Si sa saison régulière n’est « que » bonne et qu’elle n’a pas finit en tant que meilleur premier, c’est en grande partie du au fait de l’absence pour promotion en équipe première de la majorité de leurs joueurs cadres (cités ci-dessus). En effet, si le Milan a pu rivaliser avec son principal concurrent lors du match retour (défait 1-2), nul doute que la tache s’annoncera plus complexe avec un effectif complet du coté des Nerazzurri.

Hors le favori Interiste, les autres adverses seront de coriaces concurrents…mais ne semblent pas supérieurs au Milan, avec un niveau sensiblement similaire a l’équipe dirigée par Brocchi. La régularité affichée par la Fiorentina, 60 points dans le groupe A, laisse à penser qu’il s’agit de l’autre adversaire a éviter. Avec un effectif expérimenté, mené par les « anciens » Peralta et Gondo et avec comme valeurs ajoutées les talentueux Minelli, Bangu (1997) et Diakhaté (1998), la Fiorentina possède un potentiel offensif important et risquerait de mettre à mal la défense Rossonera. Toutefois, tout comme les U19 Milanais, la « Viola » possède une défense friable et qui peut elle aussi céder sous le poids du talent offensif Rossonero.

Derrière la Roma a montré être plus que compétente sur la phase régulière et a récemment brillé en Youth League (éliminé seulement en demi finale par le futur vainqueur), avec notamment quelques grands talents comme Daniele Verde (classe 1996) ou encore Sanabria. Toutefois, la récente déconvenue en finale de la coupe Primavera (contre le rival Laziale) a montré également toutes les fragilités des Giallorossi. Si le tirage nous place face aux Romains, cela serait sans doute le match le plus équilibré avec deux adversaires d’un niveau sensiblement identique.

Enfin, le Torino reste l’équipe qu’il est préférable de rencontrer. Bien que meilleur second, elle bénéficie d’un groupe plus aisé ce qui a contribué au fait que les jeunes Granata aient obtenu ce dernier ticket en tant que tête de série. Moins en forme que la saison dernière (ou ils avaient finit leader avec 63 points), le Toro semble prenable et inférieur au Milan. Toutefois, la différence de niveau reste relativement minime et il ne faudrait pas sous estimer non plus ces derniers au risque de subir une réelle mauvaise surprise.

 

Avec quels joueurs ?

 

Avec 36 joueurs utilisés cette saison, Brocchi va devoir faire des choix cornéliens pour essayer d’amener encore plus loin son équipe. Si la saison est dors et déjà réussie, le coach Rossonero va être amené a trancher en fonction des performances et de la forme du moment pour espérer poursuivre cette (très) belle aventure.

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Gardiens: Premier poste et première interrogation de taille pour le coach Rossonero. Recruté lors de l’hiver 2014, Stefano Gori satisfaisait grandement le staff Rossonero et partait naturellement, a 18 ans, titulaire cette saison. Oui, sauf qu’entre temps un « petit » prodige, du haut de son mètre 97 et de ces 16 printemps tout juste soufflés il y a trois mois, ne cesse de franchir des paliers et semble prendre le pas sur Gori.

En effet, Gianluigi Donnarumma – ci dessus sur la photo – a commencé à s’imposer comme un véritable prétendant dans les buts après le premier tiers du championnat. Mieux, il a su profiter des absences en équipe première pour intégrer l’équipe première…avec Gori. Et sur cette fin de saison, s’il n’a plus joué avec la Primavera, c’est tout simplement parce que Filippo Inzaghi a décidé de l’installer comme troisième gardien à la place du même Stefano Gori.

Si les prestations de ce derniers ne sont pas mauvaises, loin de la, il semble réellement en retrait aujourd’hui de son cadet qui multiplie les arrêts (note: il est même actuellement en train de faire des prouesses lors de l’Euro U17) et ne cesse d’impressionner. En cas de pépins de dernière minutes, Alessandro Livieri se tient prêt et a rendu de belles copies a chacune de ces apparitions.

 

Latéraux: A l’inverse du portier, aucun suspens a voir tant les titulaires ont pris de l’avance sur la concurrence. A droite, Davide Calabria, probablement le meilleur latéral droit du championnat, reste un cadre majeur de l’équipe. Du haut de ces 18 ans, il apporte en outre une expérience non négligeable vu la jeunesse de l’effectif.

Capable d’évoluer plus haut, il brille par la multiplicité de ses qualités. Excellent contreur, bon centreur, décisif défensivement et pas mauvais dans les duels en dépit de sa petite taille, il est sans doute l’un des meilleurs joueurs de la saison et pourrait intégrer le groupe professionnel lors de la saison 2015/2016. A gauche, seul jeune a avoir bénéficié du temps de jeu en équipe première, Gian Filippo Felicioli est sans doute la révélation inattendue du coté de Milanello. Ailier droit de formation, capable d’évoluer au milieu, c’est à ce poste de latéral qu’il explose littéralement cette saison.

En difficulté au début, il a peu a peu pris ses marques et est devenu un vrai bon latéral gauche. En difficulté par moment défensivement (il reste perfectible sur ce point), il montre en revanche de très bonnes qualités offensives avec le coté ambidextre qui est un plus non négligeable. Comme remplaçants, Guido Turano et Davide Derosa semblent tout indiqués. Toutefois, la mauvaise saison du premier laisse a penser que d’autres choix pourraient être pris.

En effet, chez les « 98 », Raul Zucchetti réalise une bonne saison et pourrait prétendre à tenir ce rôle de doublure avant de réintégrer son équipe de départ. De l’autre coté, toujours chez cette génération, le talentueux Andres Llamas pourrait enfin avoir sa chance, lui qui réalise une saison excellente et qui fait partit des cadres de la génération 1998 dirigée par Brocchi la saison dernière.

Centraux: La encore, peu de suspens, Ivan De Santis et Francesco Bordi ont une avance sur le reste des (rares) concurrents. A un poste ou les prétendants ne sont pas légions, Ivan De Santis apparaît comme indiscutable sur son axe droit, en dépit d’une saison mi figue mi raisin. A ses cotés, faute de mieux, le latéral Bordi est passé dans l’axe avec succès et ce duo semble tenir la baraque. L’inquiétude provient de la fragilité de ce duo. Il fut fréquent de voir l’un ou l’autre être stoppé en raisons de problèmes physiques. Or, si cette charnière semble tenir la route, les remplaçants ne présentent aucune sérénité.

Le « vétéran » de l’équipe Ivan Rondanini continue de décevoir malgré son statut de premier joker tandis que Claudio Bonanni ou Davide Mondonico ne semblent pas prêt. Marco Iudica, capitaine des Allievi Nazionali aurait pu prétendre à une place…mais il est blessé de longue date. Mattia El Hilali pourraient donc suppléer, mais en tant que 98 lui aussi, son manque d’expérience pourraient nous poser problème. Prions donc pour ne pas voir de blessés interférer dans cette charnière sous peine de se retrouver en grosse difficultés.

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Milieux centraux: Deux indiscutables, et une dernière place âprement disputée. Le capitaine Alessandro Mastalli ainsi que le regista Andrej Modic – ci dessus sur la photo – font partit des cadres de l’équipe et stabilise une équipe fougueuse afin de lui permettre de ne pas confondre vitesse et précipitation. Auteur d’une très belle saison, le capitaine Primavera a vu ses matchs récompensés de plusieurs convocations en équipe première et a réellement progressé.

Véritable amoureux de l’AC Milan (il embrasse l’écusson a chacun de ces buts), il mènera sans soucis son équipe pour les phases finale. Auteur quant a lui d’un premier tiers de de saison excellent, l’aîné des Modic a subit une vilaine blessure qui l’a éloigné des terrains pendant de longues semaines et qui a freiné sa progression. Enfin revenu sur les pelouses, le Bosniaque sera le maître a jouer de cette équipe et le coeur de ce milieu.

La dernière place se joue entre le Bolivien Sebastian Gamarra Ruiz (pré sélectionné par le sélectionneur du pays pour la Copa America) classe 1997, et son cadet d’une année Manuel Locatelli. Tout deux auteurs d’une belle saison, les deux joueurs partent sur un même pied d’égalité aux yeux du coach. Si Gamarra a brillé par sa régularité, le jeune Locatelli franchit lui aussi les étapes à vitesse grand V et présente un profil plus technique et plus offensif. Nul doute que le choix du coach dépendra avant tout de l’adversaire qui se présentera face à nos joueurs.

Mario Piccinocchi, cadre de l’équipe l’an dernier, a réalisé une saison quasi blanche et devrait partir du banc tandis que Giovanni Crociata sera probablement utilisé comme joker de même que les jeune surclassés Cristian Hadziosmanovic et Niccolo Zanellato qui ne seront utilisés qu’en cas de blessures.

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Ailiers: Malgré une forte concurrence, difficile de faire sans ses deux meilleurs buteurs. Meilleur scoreur de la saison et vice capitaine, Davide Di Molfetta occupera sans doute le coté gauche de l’attaque Rossonera. A 18 ans passés, l’ailier a franchit un cap et semble nettement au dessus de ses adversaires, aidé il est vrai par son expérience acquise lors des précédentes campagnes de Primavera auxquelles il a participé.

Sur l’autre coté, la saison surprenante d’Andrea Vassallo – ci-dessus sur la photo – lui ouvre les portes du coté droit de l’attaque Rossonera et personne semble en mesure de lui contester cette place. Auteur de 12 buts en 18 apparitions, il est le meilleur buteur dans le jeu de l’équipe (Di Molfetta ayant marqué a plusieurs reprises sur penalty), le tout en 18 matchs seulement. Titulaire de l’équipe Italie U18 alors qu’il n’était pas sélectionné en début de saison, sa progression étonne même son entraîneur qui ne s’attendait pas à un tel rendement de son « hipster ».

Derrière, l’interrogation réside sur la présence ou non d’Hachim Mastour. En cas de convocation du jeune prodige, les cartes pourraient être redistribués, surtout si l’Italo-Marocain montre enfin tout le talent dont il dispose.

En cas de pépins physiques, outre des buteurs qui peuvent tous ou presque évolués sur les cotés, le Mister Brocchi pourra éventuellement compter sur de nouvelles pépites de la génération 1998 a mettre sur le banc comme Mihael Modic, auteur de son premier match en Primavera a Sassuolo après une longue absence sur blessure. De même Zakaria Hamidi et Cosimo La Ferrara pourraient apporter leur vivacité si besoin est même si la probabilité pourqu’ils jouent soit minime. Par soucis d’expérience, Brocchi pourrait éventuellement faire appel a Alessandro Ronchi ou Yuri Meleleo, éléments clés chez la réserve de la Primavera.

Attaquants : Trois joueurs pour un seul poste, trois joueurs au profil et au parcours sensiblement différents. Premier nommé, Luca Vido était annoncé comme le titulaire naturel a la pointe de cette attaque. Mais, le jeune joueur autrefois considéré comme l’attaquant le plus prometteur de sa génération (devant un certain Frederico Bonazzoli) a subit de nombreux pépins physiques qui ont considérablement freiné sa progression, il est celui qui aura passé le moins de temps sur les terrains et n’aura pas progressé énormément cette saison.

Toutefois, auteur d’un tournoi a Dubai excellent, il nous a rappelé qu’un Vido en forme se devait d’être titulaire dans cette équipe. Technique, facile en un contre un, il présente un profil de faux neuf qui est rare dans ce collectif. Parmi ces concurrents, on retrouve Michael Fabbro. Persona non grata en début de saison, presque vendu en Janvier, Fabbro est toujours présent et est l’attaquant ayant le plus joué cette saison.

A 18 ans, auteur d’une belle saison, ses carences en terme de finition risquent toutefois de le priver d’une place de titulaire. Enfin, le dernier nommé n’est autre que Patrick Cutrone. Auteur d’une trentaine de buts toutes générations confondus, le jeune bomber classe 1998 a lui aussi sauté les étapes et se pose en véritable candidat pour une place dans le onze type.

D’abord timide lors de la phase aller (1 seul but inscrit), il en a inscrit sept sur la phase retour et est l’un des meilleurs buteurs sur l’année 2015. Si son manque d’expérience pourrait lui coûter sa place dans le onze type, nul doute qu’il sera dans le groupe Rossonero et pourra palier à n’importe quelle défaillances offensives… pour inscrire le but de la victoire ?

  • gennaro30

    Il faut absolument faire de l place a mastalli modic et si Molfetta l’an prochain sous peine de voir nos joyeux quitter le navire une fois de plus …. Crutone et mastour doivent aussi être doucement inserer

  • El Sharaawy92

    Quel bel equipe qu on a ! La plus jeune parmi le groupe, ils chatouilent les plus forts… a l avenir ils vont surement domine le championnat Italien et pk pas la youth league si Milan se qualifie en LDC la saison prochaine ! 😀
    Faut absolument qu on s appuie sur ces jeunes talents a l avenir

  • Maliko82

    brocchi fait du bon travaille,chapeau a lui

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