Napoli 1-1 Milan

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Buteurs : Insigne (39′) – Bonaventura (44′)

Une soirée difficile était annoncée pour le Milan, à l’orée de cette rencontre qui devait l’opposer au Napoli. C’est finalement avec un point que Mihajlovic et les siens repartent ce soir de la cité napolitaine, au terme d’une partie certes marquée par la domination des pensionnaires du San Paolo, mais face à laquelle le Milan a su adopter un état d’esprit et une organisation idéales. 

Le défi était pourtant de taille pour les rossoneri : amputés en défense centrale par l’absence de Romagnoli, fiévreux tout au long de la semaine précédente, Zapata a été appelé à le remplacer dans l’axe aux côtés d’Alex. Face à Insigne ou encore Higuain, la question de la solidité de cette charnière a été évidemment posée; c’est pourquoi la titularisation du défenseur colombien a été accueillie avec fébrilité au sein du microcosme rossonero. 

Cette rencontre, sur le plan de l’intensité, a tenu toutes ses promesses. Elle a également permis de confirmer les progrès entrevus ces dernières semaines dans l’organisation technico-tactique milanaise, face à un adversaire engagé dans la course au scudetto, mais également en lice en Europa League. Le Napoli version Sarri sait manier le ballon et poser bien des soucis à ses adversaires grâce à son jeu rapide porté vers l’avant. Le Milan en a fait l’expérience tout au long de la rencontre mais surtout lors du premier acte.

Comme attendu, le Napoli a fait le jeu, et a eu la mainmise sur le ballon tout au long des 45 premières minutes. Donnarumma est mis à l’épreuve, tout comme le quatuor défensif, qui se montre impeccable face à Higuain, Insigne ou encore Callejon.

Regroupé dans sa moitié de terrain, le Milan fait le dos rond, et ne parvient pas à se projeter vers l’avant lorsqu’il dispose du ballon, ce qui a pour conséquence d’isoler Bacca, de surcroît constamment entouré par l’arrière garde partenopei. Niang, de son côté, se montre actif lors des phases défensives, non sans avoir provoqué quelques coups-francs potentiellement dangereux parfois. 

Le pressing napolitain ne baisse guère en intensité tout au long de la première période, laquelle se décante à un peu moins d’une dizaine de minutes du terme. A la 39ème minute, plus précisément. Insigne, situé côté droit, déclenche une frappe enroulée, dont la trajectoire est ensuite légèrement déviée par Abate.

Cette déviation surprend un Donnarumma qui a légèrement pris du retard au moment de déclencher sa détente, ce qui a pour conséquence d’offrir l’ouverture du score à l’attaquant napolitain, à un moment clé de la rencontre. 1-0 pour le Napoli, mais le score aurait hélas pu se montrer plus corsé pour le Milan (heureusement concentré sur le plan défensif), au regard de l’activité napolitaine. 

Cependant, la chance peut également sourire à l’adversaire au cours d’un même partie. Ce qui arrive au Milan quelques minutes après, au cours de l’une des rares offensives de la première période. 44ème minute : Honda est à la baguette côté gauche. Le nippon délivre un centre dans l’axe de la défense partenopei, dévié de la tête par Koulibaly, vers le premier poteau.

C’était sans compter la présence de Bonaventura (seul élément offensif à s’être mis en avant en première période) à proximité de ce premier poteau. Le numéro 28 milanais ne se fait ainsi pas prier pour reprendre le cuir pour tromper Reina quelques secondes après. 

1-1 à la pause, et bien que ce score paraisse flatteur pour le Milan, la chance a essentiellement guidé la fin de cette première période de part et d’autre. 

A la reprise, le contenu des débats s’avère sensiblement identique. Le ballon pour le Napoli, le repli défensif pour le Milan. Néanmoins, l’intensité de la première période a fait place à une baisse de régime palpable après l’heure de jeu, au regard des erreurs techniques commises des deux côtés.

Un équilibre semble avoir été trouvé, qui mène les deux formations vers un match nul. C’est pourquoi Mihajlovic tenta d’apporter un brin de dynamisme à la 72ème minute de jeu, par l’entrée de Ménez en lieu et place de Bacca, contraint au mutisme ce soir.

Montolivo en fit de même au profit de Bertolacci à la 82ème minute. La fin de cette rencontre est marquée pour le Milan par une occasion sérieuse au profit de Niang, qui fit suite à une belle ouverture de Ménez dans la profondeur.

Le numéro 19, lancé vers Reina depuis le côté gauche, croisa hélas un peu trop sa frappe, bien que tout seul face au portier espagnol. Ce fut l’ultime offensive de la soirée pour le français, qui a ensuite cédé sa place à Balotelli à la 87ème minute. 

Le score en resta là au terme des cinq minutes de temps additionnel. C’est assurément là un bon point décroché par le Milan, qui a su faire preuve de discipline défensive, aidé en cela par un Abate des grands soirs notamment. Les rossoneri poursuivront leur course à l’europe ce samedi à l’occasion de la réception du Torino (20h45). 

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