Abbiati 5 : soirée on ne peut plus tranquille pour lui, ne peut rien sur le pénalty transformé par Gilardino.
Zapata 4,5 : le danger vient systématiquement de son secteur, même quand la situation est totalement anodine. Sa fébrilité est désormais habituelle.
Bonera 5 : un bon retour pour lui. Sobrement, il a contenu les (rares) offensives adverses et n’a jamais été mis à mal.
Abate 4,5 : très rarement sollicité défensivement, la physionomie de la rencontre faisait qu’il était surtout attendu des latéraux un véritable apport offensif : il a à nouveau failli à sa tâche, mêlant prises de couloir faméliques (les centres se comptent sur les doigts d’une main !) et imprécisions techniques insupportables. Agaçant.
Emanuelson 4 : une première période catastrophique (coupable sur le but encaissé, projections vers l’avant inexistantes). Du mieux en seconde (davantage d’activité) mais le poste de l’arrière gauche continue d’être un problème… urgent.
De Jong 6 : bon nombre de ballons touchés et un rôle de plaque tournante faisant parler sa propreté technique. Une personnalité imperturbable et un combattant de tous les instants. Passeur décisif avec une lumineuse ouverture «Pirlesque».
Poli 5,5 : pas déterminant, il a toutefois livré une prestation satisfaisante, notamment dans les intentions de jeu et l’envie. Remplacé par Robinho (73eme) non noté : une entrée insipide.
Muntari 4,5 : toujours insuffisant, il s’est surtout efforcé de répondre au défi physique. Sorti à la mi-temps sur blessure. Remplacé par Birsa (45eme) 5 : entrée en jeu plutôt convaincante, a beaucoup tenté et s’est proposé.
Kaka 7 : hyperactif, le capitaine d’un soir s’est non seulement illustré en ouvrant la marque mais a également été l’auteur de nombreuses offrandes/caviars pour ses coéquipiers. Omniprésent dans le jeu et impliqué dans le repli ainsi que dans les tâches défensives.
Balotelli 4 : scandaleux de suffisance, sa tête est ailleurs.
Matri 4,5 : est au moins parvenu à se procurer des occasions, à se mettre dans le sens et le rythme du jeu. Maladroit cependant.
Allegri 4,5 : léthargique sur son banc, son équipe perd encore deux points à domicile face à un adversaire plus que médiocre et réduit à dix. Situation intenable.