Gabriel 4,5 : abandonné par son équipe, il se montre logiquement fébrile avec en point d’orgue le but inscrit par Borja Valero où sa sortie aérienne manquée le rend coupable.
Zaccardo-Zapata 4 : jamais sereine, lourde, pataude, et toujours en rupture, cette charnière de fortune ne respire pas la solidité, menace de plier à tout moment, et a la faculté de se mettre en difficulté sans raison apparente.
Abate 4,5 : une sempiternelle implication offensive minimale et un niveau technique défaillant, et une fermeture du couloir pas exempt de tout reproche. Insignifiant.
Constant 4 : une succession de mauvais choix et une énième prestation décevante. A la ramasse que ce soit dans les phases avec ou sans ballon. Rien de positif.
De Jong 5 : une fois n’est pas coutume, il s’est mis au diapason de ses coéquipiers et les a suivi dans la médiocrité ambiante. Peu en vu à la récupération et des pertes de balle non habituelles.
Montolivo 5 : pas le plus mauvais, il n’a cependant pas su transcender les siens et amener un véritable plus à la création. En dessous des attentes.
Muntari 3,5 : inexistant dans le jeu et fautif principal sur l’ouverture du score de la Viola (commet la faute amenant le coup-franc, fait partie du mur dévirilisé, et dévie la frappe de Vargas ; sacré CV). Remplacé par Saponara (70eme minute) 4 : a eu le temps de se faire violenter sur le second but florentin et de rater une occasion franche dans la foulée. Pas le meilleur moyen de se mettre en évidence.
Birsa 4 : au mauvais endroit au mauvais moment. Remplacé par Niang (58eme minute) 4 : du déchet et une entrée infructueuse.
Kaka 4,5 : en retrait et très discret, il a été muselé par l’assise défensive de la Fiorentina. Une grosse activité à souligner.
Balotelli 3,5 : dans le creux de la vague, il montre à nouveau un visage indéfendable et insupportable. A force de toujours chercher les polémiques et d’en rajouter des tonnes au moindre contact, il perd le fil du match et délivre une copie immonde.
Allegri 4 : maîtrisé tactiquement par son adversaire Montella, il perd encore du terrain sur la concurrence. Son onze désordonné, sans âme et dénué de toute rigueur ne se procure que très peu d’occasions et est incroyablement faible défensivement.
Ambrosini 10 : initialement blessé, le capitano ne devait pas jouer cette rencontre. Excité à l’idée de retrouver SON club et SON San Siro, il a précipité son retour, a été titularisé, s’est délecté du magnifique tifo concocté par la Curva Sud, s’est battu comme un lion sur la pelouse, s’est de nouveau blessé, est sorti après une demi-heure de jeu, a reçu son ovation et un hommage de la part de tout le stade ainsi que ses Adieux aux couleurs rossonere dignes de ce nom par la même occasion. La véritable attraction de la soirée. Rideau.