Un succès, ou rien. Une phrase qui à elle seule pourrait résumer les attentes autour d’Inzaghi et les siens, à l’occasion de la réception de Cagliari pour le compte de la 28ème journée de Serie A. Car à dix journées de la fin du championnat, le temps presse, et les derniers espoirs de qualification européenne pourraient bel et bien définitivement s’envoler en cas de nouvelle contre-performance ce soir. Face à une formation de Cagliari 18ème et toujours en difficulté, un tout autre résultat serait d’autant plus mal pris, lequel pourrait avoir des conséquences pour Inzaghi sur un banc rossonero qui s’est peu à peu transformé en siège éjectable.
Mais pour un Milan qui n’a glané ses deux victoires de l’année 2015 face à Parme et Cesena, tous deux relégables, la réception de Cagliari semble arriver à point nommé pour retrouver un peu de couleurs. Face à une formation sarde qui reste sur sept matchs sans victoire, dont cinq défaites et deux nuls, dont un concédé le week-end dernier face à Empoli.
Un bilan qui a contraint Gianfranco Zola à remettre sa démission, lequel était arrivé à la rescousse en lieu et place de Zdenek Zeman en fin d’année 2015… qui a lui de nouveau fait son retour sur le banc il y a une quinzaine de jours. Un contexte sportif difficile dont le Milan doit profiter pour retrouver un brin de confiance.
Pour ce faire, Inzaghi pourra compter sur les retours de Poli et De Jong. Montolivo est de nouveau absent pour blessure, tout comme Rami et Zapata. Ainsi, c’est un onze assez semblable à celui qui a pris part à la défaite face à la Fiorentina qui devrait être concocté par le technicien rossonero, autour d’un 4-3-3. La charnière centrale Mexès – Paletta sera du rendez-vous, tandis qu’Abate et Antonelli officieront respectivement sur le flanc droit et le flanc gauche.
Au milieu, peu de changements à venir là aussi : De Jong reprendra son poste devant la défense, accompagné de Van Ginkel et Bonaventura. Devant, en dépit des critiques, Honda sera aligné sur le coté droit, aux cotés de Destro en pointe et de Ménez sur le coté gauche, au détriment ainsi de Cerci qui ne devrait se contenter que d’une entrée en cours de jeu.