Buteurs : Toni (18′ sp), Nico Lopez (94′) – Ménez (41′ sp), Tachtsidis (47′ csc)
Nouvelle désillusion rossonera à l’occasion de la réception de l’Hellas Vérone, qui s’est soldée par un nouveau match nul, concédé ici dans les toutes dernières minutes de la partie. Et ce alors que le Milan tenait en mains une victoire qui était la sienne depuis le début de la seconde période. Hélas, cette rencontre sans relief pour les rossoneri a débouché sur un scénario qui suscitera bien des regrets auprès d’Inzaghi et ses hommes.
Pour cette rencontre, le technicien rossonero a fait place au 4-3-2-1, marqué par les retours de Mexès et Pazzini dans le onze titulaire. Cerci était quant à lui aligné aux cotés de Ménez, derrière le poste de numéro 9 occupé par Pazzini, préféré à Destro.
Le début de rencontre est lui marqué par une possession de balle essentiellement rossonera. Les pensionnaires de San Siro, décidés à bien entrer dans le match, se montrent présents offensivement notamment par l’intermédiaire de Ménez, en vue dès l’entame de match, face à une formation de l’Hellas ayant en conséquence adopté une posture essentiellement défensive. Mais ce fut bel et bien la formation de Mandorlini qui fut la première à prendre l’avantage sur pénalty, suite à un tacle debout mal ajusté de Muntari à la lisière de la surface de réparation sur Ionita. Luca Toni s’est chargé, dans la foulée, de convertir la sentence d’une panenka bien sentie face à Diego Lopez. 1-0 pour l’Hellas, et un Milan de nouveau forcé à agir en relance et non en initiative.
La réaction rossonera fut lente à se dessiner. Peu inspiré, le Milan ne parvient pas – à nouveau, à proposer des solutions crédibles sur le plan offensif. Seul Ménez parvient à se mettre en avant, empiétant sur les prérogatives de Cerci, tandis que Pazzini, esseulé, n’est guère parvenu à se mettre en lumière jusqu’à sa sortie en seconde période. Néanmoins, à l’image de l’ouverture du score veronese, le Milan parvint à revenir au score sur coup de pied arrêté, et en l’occurrence sur pénalty. Et ce suite à une faute de Jankovic sur Mexès peu avant la pause, après un coup-franc bien mené par les siens. Comme de coutume, Ménez fut chargé d’exécuter la sentence, ce qu’il réussit avec brio, portant son total buts à 13 réalisations. Mi-temps sur le score de parité de 1-1.
La seconde période ne vit guère de second round d’observation. Dans la mesure ou le Milan prit l’avantage à la 47ème minute par le biais de Mexès, qui profita de la désorganisation de la défense des scalieri suite à plusieurs assauts successifs milanais au sein de leur surface de réparation, ce qui se traduisit par un csc concédé par Tachtsidis, qui ne put dégager le tir croisé du français pourtant tiré d’un angle fermé depuis le poteau droit.
La suite du match vit le Milan davantage évoluer dans l’optique d’une conservation du ballon afin de préserver l’avantage. San Siro s’est toutefois vu parcourir un frisson à la 73ème minute sur un tir puissant de Tachtsidis qui s’écrasa sur la barre transversale d’un Diego Lopez battu. L’heure est dès lors coûte que coûte à la préservation du ballon, et donc du score. L’entrée de Honda en lieu et place de Cerci à l’heure de jeu est notamment allée dans ce sens, tout comme la sortie de Pazzini à la 77ème minute au profit de Bocchetti. Prudence est donc de mise pour Inzaghi qui souhaite préserver le résultat en renforçant l’arrière garde d’un cinquième élément.
Toutefois, l’Hellas semble pouvoir créer la surprise, et la fin de match n’est guère tranquille pour le Milan. La fébrilité rossonera est palpable, laquelle se matérialisa en toute fin de match par l’égalisation veronese de Nico Lopez, qui profita d’un mauvais placement de la défense rossonera et de l’attentisme de l’entrejeu (qui laissa l’attaquant veronese recevoir un long ballon vers la surface de réparation) pour égaliser et froidement doucher le Milan.
L’Europe est désormais à 7 points, et on ne sait désormais par quel miracle le Milan pourra retrouver un semblant de cohérence dans le jeu d’ici à la fin de saison. Tandis qu’Inzaghi devra de son coté s’attendre à vivre des heures encore plus compliquées les jours à venir…