Buteurs : Bacca (5′), Honda (64′) – Cerci (90+3′)
Quatrième victoire de ce début d’année 2016 empochée par Sinisa Mihajlovic et ses hommes au terme d’une rencontre face au Genoa gérée comme il se doit par ces derniers, laquelle leur permet de rester au contact de la troisième place, avant le duel à venir entre la Fiorentina et l’Inter ce soir.
Face à la formation rossoblu, 16ème de Serie A à l’entame de cette partie, le Milan se devait de continuer sa marche en avant pour gagner en régularité, ce qui passait par une victoire notamment destinée à préserver l’actuelle série d’invincibilité en faveur des rossoneri, qui était de 8 matchs sans défaite au coup d’envoi de la rencontre. Néanmoins, Mihajlovic dût composer avec les absences d’Abate et Kucka, lesquels ont été remplacés au pied levé par De Sciglio et Bertolacci. Le technicien serbe a toutefois pu compter sur le retour de Bonaventura sur le côté gauche.
Comme vous l’avez constaté à l’entame de la lecture de cet article, le Milan fut le premier à ouvrir les hostilités dans cette rencontre, avec un but inscrit dès la 5ème minute de jeu, par l’inévitable Carlos Bacca. A l’origine de ce but, Honda, dont le centre fut une première fois dévié de la tête par Niang depuis l’axe vers Bacca, situé à hauteur du premier poteau; le colombien déclencha ensuite une reprise de volée du pied droit pour tromper Perin, malgré tout bien parti sur le ballon. 1-0 pour le Milan, et 12ème but de la saison en championnat pour Bacca.
Face à un Genoa au déchet technique certain, le Milan pût aisément gérer son avance au score, et son emprise sur la rencontre. La suite de cette première période est notamment marquée par l’incessante activité d’Antonelli mais aussi de De Sciglio sur leurs couloirs respectifs, ce dont profitèrent Bonaventura et Honda tout au long du premier acte.
Côté individualités, Bertolacci et Niang ne furent pas des plus à l’aise avec le cuir durant les 45 premières minutes, comme en témoignent leurs nombreuses pertes de balles et choix inconsidérés. Le Genoa n’est guère dangereux de son côté, et c’est pourquoi le Milan regagna logiquement les vestiaires sur cette courte avance qui ne demande qu’à être accentuée en seconde période.
La seconde période reprit sur les mêmes bases que la première : un Milan gestionnaire mais volontaire malgré tout, face à un Genoa passif. Bonaventura ainsi que Bacca sont les deux individualités à s’employer en début de seconde période côté rossonero, mais sans réussite.
Ce second but, tant attendu, arriva finalement à l’heure de jeu par le biais d’une autre individualité en vue au cours de cette rencontre, à savoir Honda. Particulièrement à l’aise sur son côté droit, le milieu nippon a gratifié le Milan d’un second but suite à une frappe du pied gauche décochée à 30 mètres des buts de Perin. Marquée par un rebond final, cette frappe n’a pu être déviée par Perin, surpris par ledit rebond.
2-0, l’affaire semble alors entendue pour les rossoneri. C’est pourquoi Mihajlovic procéda à son premier changement de la partie à la 77ème minute de jeu : sortie de Niang, au profit de Ménez, qui fête aujourd’hui sa première entrée en jeu de la saison en championnat, sous les applaudissements du public de San Siro. Montolivo fut également acclamé par le public milanais à la 82ème minute lors de sa sortie, au bénéfice de Poli. Cette fin de partie est essentiellement rythmée par les changements, le dernier étant intervenu à la 87ème minute, avec l’entrée de Balotelli en lieu et place de Niang.
Le temps additionnel réserva cependant quelques ultimes frissons au public de San Siro. Cerci, entré à la mi-temps en lieu et place de Suso, a en effet réduit la marque à la 93ème minute de jeu suite à une mauvaise interception de Donnarumma dans la surface de réparation, qui profita à l’ex-rossonero, à l’affût. Cette réduction du score fut cependant anecdotique : avec cette victoire, le Milan confirme ses bonnes dispositions actuelles en vue de s’installer durablement au sein du quatuor de tête.
Cependant, le Milan aura fort à faire le lundi 22 février prochain à l’occasion de son déplacement à Naples.