Milan 0-2 Fiorentina
Buteurs : Vargas (26′), Borja Valero (73′)
Le Milan s’enfonce un peu plus dans les méandres du championnat après cette cinquième défaite de la saison, qui vient s’ajouter à une série déjà peu glorieuse de deux matchs sans victoire depuis la défaite de la semaine passée face à la Fiorentina. Cette rencontre a une nouvelle fois mis en exergue les faiblesses coté rossonero, et ce à tous les compartiments de jeu, nonobstant l’absence totale de toute organisation tactique cohérente, qui donne lieu à un jeu pour le moins brouillon. La Fiorentina, sans pourtant dominer de manière exceptionnelle, s’est montrée efficace et bien organisée sur le plan défensif, rendant infructueuses les rares bons mouvements offensifs coté milanais. La première période ne fut donc pas réellement déséquilibrée, mais le Milan, fébrile défensivement, et en manque de solutions sur le plan offensif en raison d’un entrejeu pas vraiment au rendez-vous, céda peu avant la demie-heure de jeu.
Et ce suite à un coup franc aux dix-huit mètres de l’oeuvre de Vargas. Le tir tendu du florentin, qui se dirigea en plein dans le mur formé par l’arrière-garde rossonera, se verra dévier par Muntari, qui trompa donc indirectement Gabriel, une nouvelle fois peu aidé par son mur. Les rossoneri rejoignent donc une nouvelle fois les vestiaires menés au score, sans toutefois donner l’impression de pouvoir réellement changer la donne en seconde période. Un sentiment confirmé à la reprise, dans une ambiance tendue, les fautes étant légion de part et d’autre.
Le Milan s’offrit bien dix minutes de relative domination face à son adversaire du soir peu après les entrées de Niang et Saponara (entrés à la place de Birsa et Muntari), mais les errances défensives, ainsi que la bonne organisation du coté des hommes de Montella, qui bouchent bien les espaces, et parviennent à repartir de l’avant une fois le ballon récupéré, permettront à la Viola de doubler la mise à vingt minutes du terme. Joaquin, bien lancé sur le flanc gauche, se déjoua du marquage de Saponara pour délivrer un centre flottant dans la surface de réparation; dévié par Gabriel du bout des gants, il rebondit alors sur son coéquipier ibérique qui a le loisir de mettre le ballon au fond, laissé seul par la défense centrale milanaise.
2-0, et c’en est trop pour le public de San Siro, qui n’hésita pas à se lancer dans des chants ironiques à l’égard du onze rossonero. Impuissant, le Milan le restera pour le restant de la partie; le match en resta donc sur ce score de 2-0, qui installe le Milan dans une nouvelle crise, à quelques jours d’un déplacement important sur le terrain du Barça…