Buteur : Biglia (38′ sp).
Fin de l’aventure en Coupe d’Italie pour les rossoneri, à nouveau au stade des quarts de finale, au terme d’une rencontre qui fut globalement d’un meilleur contenu que lors de la dernière sortie en championnat, mais ou le manque d’efficacité, et de chance ont pénalisé les rossoneri. Avec un onze remanié dans tous les compartiments (avec les titularisations d’Abbiati, Albertazzi, Alex, Poli, Muntari et Cerci), Inzaghi a là aussi réalisé des choix de circonstance au regard de la physionomie de son groupe.
Le début de match (le tout dans un San Siro fleuri de banderoles anti-Galliani de circonstance), à l’instar des dernières rencontres, n’a pas vu le Milan prendre le dessus sur son vis à vis. La possession de balle entre les deux formations s’avère équilibrée au bout d’un quart d’heure de jeu, ou l’on signale une action sérieuse pour la Lazio à la 9ème minute au bénéfice de Klose suite à un mauvais renvoi d’Abate heureusement sans conséquence, notamment grace à un Abbiati attentif, et une occasion de but sérieuse pour le Milan signée Cerci à la 13ème minute.
La suite de la partie s’avère davantage en faveur de la Lazio, plus prompte à aller de l’avant, contraignant ainsi le Milan à évoluer plus bas. Les éléments offensifs milanais, à savoir Cerci, Ménez et Pazzini n’arrivent quant à eux pas à tirer leur épingle du jeu en raison d’un manque de précision dans le dernier geste.
Cependant, la rencontre ne tend pas à pencher d’un coté comme de l’autre. La Lazio parvient toutefois à prendre les devants au tableau d’affichage peu avant la pause, suite à un pénalty concédé par son hôte du soir, suite à une main d’Albertazzi dans la surface de réparation, qui fit suite à un centre coté laziale mal intercepté par l’arrière garde rossonera. Biglia fut désigné pour convertir l’offrande en une ouverture du score à la 38ème minute de jeu.
La fin de la première période est assurément des plus animées, la Lazio repartant à dix à quelques encablures de la pause suite à l’expulsion de Cana pour un second avertissement (après une faute sur Ménez). 1-0 pour la Lazio à la mi-temps, réduite numériquement : tout reste alors assurément à faire pour Inzaghi et les siens.
A la reprise, le Milan tend à profiter de sa supériorité numérique. Le ballon est davantage rossonero, mais la possession de balle est stérile. Davantage actifs, les milanais ne parviennent pas à faire bouger les lignes laziale, sans compter une certaine imprécision constante devant le but. Toutefois, le Milan manque de réussite mais aussi de chance lorsque l’égalisation est toute proche. Comme à la 69ème minute, ou Pazzini, idéalement placé, se mit en lumière par une reprise de la poitrine additionnée d’une reprise de volée qui fila dans la lucarne gauche de Berisha. Imparable.
Mais ce fut sans compter un contact de la main avec le ballon au moment d’armer la frappe. Rageant. D’autant plus qu’en dépit de sa supériorité numérique et d’une possession de balle supérieure, le Milan ne met pas véritablement en danger la Lazio. Le manque de coordination et de précision de Cerci ou encore Ménez n’y est pas étranger.
L’heure tournant, Inzaghi décida de procéder à deux changements à un quart d’heure du terme; sortie de Poli pour Van Ginkel, et premières minutes de Suso sous le maillot rossonero avec la sortie d’Albertazzi, auteur d’une prestation correcte en dépit de sa main malheureuse. Redoublant d’activité, le Milan ne parvient toutefois pas à convertir ses offensives en occasions de but dangereuses. Et quand cela se produit enfin, la malchance fait son apparition; comme en témoigne le but refusé à Cerci dans le temps additionnel pour un hors-jeu fort contestable et sans doute non-valable.
Sans avoir été aussi indigent que samedi passé, le Milan ne s’est pas offert la bouffée d’air frais espérée. Le championnat sera désormais le pain quotidien des hommes d’Inzaghi jusqu’en mai prochain; en attendant, les jours à venir risquent sans aucun doute de rester mouvementés. Le Milan a toutefois l’occasion de réenclencher la première en championnat par la réception de Parme, lanterne rouge du championnat ce dimanche.